Rappel des faits. En novembre 2018 douze jeunes militants et militantes d’un groupement nommé « Lausanne action climat » avaient occupé le hall d’entrée du Crédit Suisse à Lausanne. Ils y avaient simulé une partie de tennis pour dénoncer les investissements de la banque dans les énergies fossiles, de même Roger Federer selon eux complice, puisque ce dernier associe son image à la banque.
Ces activistes ont été condamnés en première instance à une amende dépassant 20'000 francs, y compris les frais de justice, pour violation de domicile, manifestation sans autorisation et refus d’obtempérer aux ordres de la police. Ils font aujourd’hui recours contre cette condamnation.
Et certains voudraient nous faire croire que ce serait le « premier grand procès climatique » en Suisse et qu’il pourrait devenir « hautement symbolique ». Autant dire que l’on a juste envie de sourire, pour éviter de se mettre en colère.
Alors que la justice suisse dans son ensemble est déjà à la peine, croule sous les demandes et les dossiers, n’a plus assez d’argent pour tous, faute que ses moyens aient été suffisamment adaptés à la croissance économique, démographique et criminelle de notre pays, ne voilà-t-il pas que ces activistes essaient de se servir des tribunaux pour augmenter leur audience médiatique, une action qui in fine n’est rien d’autre qu’une instrumentalisation de la justice.
Bien sûr, dira-t-on, le droit de recours et de contester les décisions de justice est un droit fondamental reconnu à tous. Mais lorsqu’on voit les motifs avancés par le collectif d’avocat qui s’est « gracieusement » mis à disposition (on rappelle qu’en Suisse les avocats n’ont pas le droit de faire de publicité directe et donc que toute médiatisation est pour eux bonne à prendre) on est en droit de se poser quelques questions.
Les avocats espèrent faire sauter la condamnation en invoquant « l’état de nécessité ».
L’état de nécessité figure à l’article 17 de notre code pénal et c’est en quelque sorte une clause d’exclusion de toute peine. N’encourt aucune peine, celui qui commet une infraction pénale mais qui démontre qu’il était obligé de commettre cette infraction (état de nécessité) pour protéger un autre bien.
On voit donc ici mal comment ces avocats pourraient démontrer que l’occupation illicite de l’agence du Crédit suisse par les activistes répondait à un « état de nécessité », c’est-à-dire qu’ils se trouvaient dans la nécessité (obligés) de violer le domicile et la propriété du Crédit suisse pour protéger le climat… et qu’ils n’avaient (absolument) aucunes autres alternatives…
On se réjouit de la réponse du Tribunal, qui, s’il devait reconnaître à ces activistes un état de nécessité, ouvrirait droit la porte pour que le million et demi de Suisses qui se sont vu confisquer leur vote du 9 février 2014 se voient alors confirmer le droit d’occuper le parlement et le Palais fédéral, puisqu’ils n’arrivent ni à se faire entendre ni à faire appliquer leur vote.
On se réjouit d’avance…
Michel Piccand
P.S. On rappellera qu’en termes de coûts médiatiques, une audience équivalente à celle accordée complaisamment par la presse à ce procès représenterait probablement des centaines de milliers de francs à payer en publicité. Pour les activistes climatiques le retour sur investissement est donc déjà garanti. Au détriment comme on l’a dit de la collectivité dont les ressources judiciaires deviennent de plus en plus problématiques.
RTS. Le "procès climatique" hors norme de douze activistes romands a débuté.
« Présentés fin novembre à la presse, ces avocats ont déjà dévoilé une partie de leur stratégie. Selon eux, les jeunes âgés de 21 à 34 ans ont agi "en état de nécessité" … »
Le bal des procès climatiques s’ouvre à Renens.
https://lecourrier.ch/2020/01/06/le-bal-des-proces-climatiques-souvre-a-renens/
”On se réjouit de la réponse du Tribunal, qui, s’il devait reconnaître à ces activistes un état de nécessité, ouvrirait droit la porte pour que le million et demi de Suisses qui se sont vu confisquer leur vote du 9 février 2014 se voient alors confirmer le droit d’occuper le parlement et le Palais fédéral, puisqu’ils n’arrivent ni à se faire entendre ni à faire appliquer leur vote.”
Y a-t-il des volontaires pour qu’on puisse se faire entendre par ce gouvernement de SOURDS ?
Pierre Dessemontet et Jean-Claude Ruchet, municipaux à Yverdon, sont impliqués dans une sale affaire de harcèlement et de corruption. Pour eux les juges d’Yverdon sont de petites marionnettes.
La justice vaudoise est en ” état de nécessite” depuis il y a longtemps. Le déni total du citoyen sauf évidement le privilégié. Vous m’avez privé sans raisons de mon droit de visite en ce qui concerne mon fils.je vous souhaite de même et si possible pire. Vous ne méritez pas vos fonctions et le peuple ne mérite pas votre terreur.