En Europe, les transports sont responsables de près de 30% des émissions totales de CO2 fossile, et 72% de ces émissions proviennent du transport routier, rappelle l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué diffusé le 23 décembre.
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Si l’électrification du transport individuel pourrait constituer une solution, la réduction des émissions du transport des marchandises – par camion ou bus - est beaucoup plus problématique.
Réutiliser l'énergie disponible
Dans le concept breveté par les chercheurs, plusieurs technologies de l’EPFL sont mises en commun pour parvenir à capturer le CO2, puis à le faire passer de l’état gazeux à liquide, tout en utilisant au maximum l’énergie disponible à bord, telle que la chaleur du moteur.
Concrètement, les émissions récupérées à même le pot d’échappement du poids lourd sont refroidies, et l’eau est séparée des gaz. Pour ensuite isoler le CO2 des autres gaz (azote et oxygène), on passe par un système d'adsorption (une forme d'absorption) à température modulée, utilisant des matériaux à base de "metal–organic frameworks" (MOFs) conçus spécialement pour absorber le CO2.
Retransformer dans une station ad hoc
Une fois saturé en CO2, le matériau est chauffé, de sorte à extraire du CO2 pur. Des turbocompresseurs à haute vitesse utilisent la chaleur du moteur pour comprimer le CO2 et le rendre liquide.
Ce dernier est alors stocké dans un réservoir sur le toit du véhicule. Il pourra être transformé en carburant conventionnel dans une station spécifique, en utilisant de l’électricité verte.
"Il suffira que le camion le dépose au moment de faire le plein", indique François Maréchal, dont le groupe Ingénierie des procédés et des systèmes énergétiques de la Faculté des sciences et techniques de l’Ingénieur dirige la recherche.
La totalité du procédé sera effectuée dans une capsule posée au-dessus de la cabine du conducteur. "Le poids de la capsule et du réservoir ne représente que 7% de la charge utile du véhicule", précise François Maréchal. "Le processus en lui-même est peu énergivore, grâce à l’optimisation de toutes les étapes." [...]
ats/cab
« Le dispositif coûtera 2 800 000 $ par camion. Il faudra en outre y rajouter une remorque pour embarquer l’usine de transformation. Un grand progrès déclare le professeur Dugland, pilote de ce projet novateur. »
Belle avancée technologique !
– Qui payera les installations sur les camions et les installations dans les stations services ?
Nous les con-sommateurs !
– Cela pourrait bien se dérouler dans les pays ayant le niveau nécessaire, mais en Afrique …
Déjà que les camions n’ont plus de freins, les pneus usés jusqu’à la corde et sont dans un état lamentable ….
https://www.youtube.com/watch?v=jNSJDjmTfS8
https://www.youtube.com/watch?v=LqV5b1BRoRI
Tout ça pour ça!!? Et récupérer un CO2 quasiment sans effet sur le réchauffement climatique…Les shadoks sont donc de retour!
(Heureusement, ils sont loin du but…et surtout d’avoir calculé les taxes à appliquer à chaque étape, bien sûr!! LOL)
Par contre le REEL problème de santé publique concernant les particules fines que dégagent en surabondance les diesels restera sans réponse puisque les catalyseurs ne font que sélectionner les plus fines d’entre elles, soit les plus dangereuses, qu’ils relarguent leur permettant de se fixer au plus profond des alvéoles pulmonaires!