[…] L’auteur – à moins qu’à la suite de l’Académie française il ne faille parler d’autrice, voire d’auctrix si l’on en revient aux origines du mot – nous propose une étude historique portant sur les liens entre la « formation du genre », autrement dit sur la discrimination de la femme, et la mouvance colonialiste […]
Extrait de: Source et auteur
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Je n’ai pas lu le livre et je ne le lirai pas. Pourquoi j’ai le sentiment de savoir par avance ce qu’il contient est une bonne question…
Culpabiliser la publicité “dont le credo reste bien souvent la femme blanche” est une excellente idée. Je me suis par exemple toujours demandé pourquoi sur les publicités pour du rouge à lèvre on ne mettait pas des kangourous… utiliser des femmes quelle idée quand même…
De même je me suis toujours demandé pourquoi spécialement en Suisse on avait si longtemps puni de mort les femmes qui avaient eu l’audace d’acheter une corde et un piolet pour gravir une montagne, et qu’on les a donc tant empêchées de faire de l’alpinisme…
Oh bien sûr, mais que suis-je bête, c’est sans doute parce que je suis un homme blanc de plus de 50 ans et que je suis incapable de comprendre que tout déterminisme est par essence politique (et phallocratique) n’est-ce pas ?
A vrai dire le titre du livre aurait déjà pu tout dire, et montre de lui-même le profond chaos épistémologique dans lequel la science historique a été plongée en Suisse. Parce que quand même, parler de l’histoire de la Suisse “blanche”… il fallait y penser… comme si à cette époque il y eut d’autre Suisse que “blanche” ?
(Pourquoi alors stigmatiser ainsi par la couleur ? à quelle fin ? on se demande si l’on n’est par ailleurs pas dans une forme de racisme en quelque sorte à l’envers ? où l’on cherche à stigmatiser et dénigrer la blancheur des Suisses d’avant… et d’aujourd’hui…)
Je crois que ces gens ont un sacré problème ! qui peut alors relever soit de la psychanalyse… (cf. rapport au père, au pénis, où à ce que vous voudrez) à moins qu’il ne s’agisse de menées académiques destinées à “réformer” les consciences fut-ce au prix d’un négationnisme des vérités premières ou de données pourtant intemporelles.
(pathétique)