Profanation de la basilique de Valère
La direction des musées cantonaux a profité de la « nuit des musées » pour transformer la nef de la basilique de Valère en chambre à coucher à l'occasion de manifestations profanes.
Le 9 novembre dernier, les "festivités" de la « nuit des musées » ont donné lieu à des débordements jusque-là jamais atteints dans une église en Valais. Le musée d'histoire, qui tient ses locaux dans le corps des bâtiments du château, a écarté les bancs de la nef pour y installer coussins et poufs afin que les visiteurs puissent s'étendre, sinon s'ébattre. Ainsi a-t-on pu voir le tout-venant, affalé, une main dans le pantalon, au beau milieu de la basilique, admirant des panneaux abscons débitant des banalités sur les sens de la vue et de l'ouïe pendant que de jeunes artistes faisaient de la musique. Le tout, bien évidemment, devant un Saint Sacrement relégué au second plan, poussé dans un coin ; il ne faudrait surtout pas que Dieu dérange. Selon des témoins, des fidèles, qui cherchaient à prier en famille ont été aimablement requis de ne pas perturber la manifestation plus longtemps.
Première cathédrale de Sion, merveille unique au monde de l'architecture médiévale, élevée au rang de basilique mineure par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en 1984, Valère subit depuis plusieurs années les assauts de la république valaisanne pour une sécularisation à des fins d'expositions et autres trouvailles du même tenant. Une thématique qui sied parfaitement à un musée d'histoire puisque c'est précisément comme cela que les civilisations disparaissent.
RR, 18.11.2019
Comment peut-on admettre cela? Quelle était l’intention des responsables et des propriétaires de l’édifice.
“Pardonnez leur, car ils ne savent ce qu’ils font”!