Le chef de l'Etat français estime que l'Europe a été pensée uniquement comme un marché et non comme une communauté. Elle pourrait imploser si elle ne se pense pas comme «puissance mondiale».
Le président français Emmanuel Macron s'alarme de la «fragilité extraordinaire de l'Europe», qui «disparaîtra» si elle ne «se pense pas comme puissance dans ce monde», dans un entretien à l'hebdomadaire «The Economist» publié jeudi.
L'OTAN est en «mort cérébrale»
«Ce qu'on est en train de vivre, c'est la mort cérébrale de l'Otan», a déclaré le président français Emmanuel Macron à l'hebdomadaire The Economist publié ce jeudi, l'expliquant par le désengagement américain et du comportement de la Turquie, membre de l'Otan.
Il faut «clarifier maintenant quelles sont les finalités stratégiques de l'Otan», a affirmé le chef de l'État, en plaidant à nouveau pour «muscler» l'Europe de la défense, alors qu'un sommet de l'Otan aura lieu à Londres début décembre.
«Je ne crois pas dramatiser les choses, j'essaye d'être lucide», souligne le chef de l'Etat qui pointe trois grands risques pour l'Europe: qu'elle ait «oublié qu'elle était une communauté», le «désalignement» de la politique américaine du projet européen, et l'émergence de la puissance chinoise «qui marginalise clairement l'Europe».
«Depuis 70 ans, on a réussi un petit miracle géopolitique, historique, civilisationnel: une équation politique sans hégémonie qui permet la paix. (...) Mais il y a aujourd'hui une série de phénomènes qui nous mettent dans une situation de bord du précipice», insiste Emmanuel Macron, qui voit aussi l'UE «s'épuiser sur le Brexit».
Le président français estime d'abord que «l'Europe a oublié qu'elle était une communauté, en se pensant progressivement comme un marché, avec une téléologie qui était l'expansion». Selon le chef de l'Etat, il s'agit là d'une «faute profonde parce qu'elle a réduit la portée politique de son projet, à partir des années 90».
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article également publié dans LeMatin.ch
»Mais il y a aujourd’hui une série de phénomènes qui nous mettent dans une situation de bord du précipice, insiste M. Micron »
Du genre : nous sommes au bord d’un précipice, mais nous avons fait un grand pas en avant …
» … il s’agit là d’une «faute profonde parce qu’elle a réduit la portée politique de son projet, à partir des années 90 »
Qui était aux manette dans les années 1990 ?
1981 (21 mai) à 1995 (17 mai) : François MITTERRAND né le 26 octobre 1916 à Jarnac et mort le 8 janvier 1996 à Paris.
1995 (17 mai) à 2007 (16 mai) : Jacques CHIRAC né le 29 novembre 1932 à Paris et mort le 26 septembre 2019 à Paris.
2007 (16 mai) à 2012 (15 mai) : Nicolas SARKOZY né le 28 janvier 1955 à Paris 17e.
2012 (15 mai) à 2017 (15 mai) : François HOLLANDE né le 12 août 1954 à Rouen.
2017 (15 mai) à (2022) : Emmanuel MACRON né le 21 décembre 1977 à Amiens.
https://fr.geneawiki.com/index.php/Liste_des_pr%C3%A9sidents_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise
La Mite ! cela ne m’étonne pas ! Il a eu le temps (Deux septennats) pour tout bousillé !
M. Chirac : le bon vivant un Septennat)
M. Sarkhozy : (un quinquennat) Grossier bouffon porté sur le bling-bling
https://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/25/nicolas-sarkozy-au-dela-du-bling-bling_1634163_3214.html
et celui qui a déstabilisé la Libye avec son copain Tony et nous a fait profiter de l’immigration de masse illégale … maqué avec les ONG-Taxi et les services sociaux ?
M. Hollande : (un quinquennat) double-gras dans toute sa splendeur !
M. Micron : (un demi-quinquennat …) par qui arrivera la guerre civile …
Comme on dit : qui vivra verra !
Ne soyons pas naïfs au point de croire les promesses des politicards …
Macron aussi affaiblit l’Europe avec sa politique migratoire. Des centaines de milliers de migrants souvent sans formation qui entrent chaque année sur le sol européens et sont à la charge de la société: C’est un affaiblissement de l’Europe.
L’Europe va se désintégrer à cause de l’immigration et des problèmes qu’elle crée.