Citoyens ENCORE libres des pays occidentaux… vous couvez des vipères en votre sein !

D’une certaine manière, l’avenir dramatique de la liberté dans les pays d’Europe occidentale est résumée dans les illustrations ci-dessus.

1) La première illustration nous présente Vladimir Boukovsky, un ex-dissident de l’URSS, réfugié en Angleterre, doué d’une rare et perçante lucidité. Lucidité amplifiée, décuplée par sa formation de sociologue (mais OUI Monsieur Jean Ziegler, il est possible d’être un sociologue sans être un idéologue… et sans être de Gauche). « Ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité, des Européens. ». L’Homme nouveau préconisé par les élites de l’Union européenne, «  l’Européen » est un être aussi terrifiant que celui vanté en leurs temps par Staline, Hitler ou Mao ; même si, à première vue, il n’en est rien.

2) La deuxième illustration nous appelle à retrousser nos manches et à faire l’effort d’analyser froidement, et le plus objectivement possible, la réalité.
En effet, comme toujours, « ce sont les idées qui dirigent le monde, même si elles sont fausses, démentielles… ou même abjectes ».

3) La troisième illustration présente une cérémonie de naturalisation de citoyens et citoyennes ayant fait les démarches leur permettant d’obtenir un passeport suisse. Les citoyennes ayant revêtu leurs habituelles tenues de combat (soldats suisses, vous savez parfaitement ce qu’est une tenue de combat), annonçant la couleur et indiquant où résident leurs loyautés (en cas de conflit de loyautés, un musulman fera passer en premier sa loyauté envers sa religion et/ou son groupe ethnique, cela quel que soit son passeport).

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Voici l’analyse fine et profonde de cette situation que Vladimir Boukovsky avait exposée lors d’une interview en 2000 :

« […]

Current Concerns : Où se trouve alors la différence essentielle entre la Nouvelle Gauche et le Communisme Soviétique ?

Vladimir Boukovsky : En Angleterre, par exemple, le New Labour ramenait toujours sur le tapis la question de la Clause 4 de la Charte Travailliste [clause qui s’oppose au maintien de la propriété privée]. Et pendant des années on s’est battu sur ce point dans les Congrès du parti. Les vieux travaillistes ont résisté en disant qu’il n’était pas possible de se débarrasser ainsi de l’essence même de la politique du parti. Néanmoins pour être élu Tony Blair jeta dehors le bébé avec l’eau du bain.

Un autre aspect de la Nouvelle Gauche – en Angleterre le New Labour – est son caractère parfaitement cynique. Par exemple le Dr Bonnici, l’ancien Premier Ministre socialiste de Malte, est un homme honnête qui défend les principes du vieux travaillisme, principes auxquels il est profondément attaché. En contraste, la Nouvelle Gauche n’est plus animée par aucun principe : tout ce qu’ils cherchent c’est le pouvoir politique et la domination absolue.
Prenons un exemple. Ken Livingstone (aujourd’hui Maire de Londres) a dit il y a quelques années : Tony Blair nous demandait de danser nus devant le Parlement pour être élus nous le ferons sans hésiter. Ken Livingstone utilisa son influence pour obtenir l’appui des vieux travaillistes pour Tony Blair.

Et Tony Blair persuada la Gauche d’accepter cette nouvelle politique. Maintenant ce mariage de pur intérêt tombe en morceaux. Le Vieux Labour, qui connaît encore une certaine intégrité morale, s’oppose ouvertement à Tony Blair.

Puis il y a un mélange entre le vieux socialisme et de nouvelles tendances idéologiques – héritage qui est largement d’origine américaine. Un exemple en est la campagne en faveur de l’environnement. Les écologistes ne sont pas intéressés par la croissance de l’économie, car alors les nouvelles richesses devraient être redistribuées. C’est simple. Ils ne s’intéressent pas vraiment à l’environnement mais à une idéologie écologique.

Le FÉMINISME constitue, lui aussi, un mélange idéologique peu clair. Dans la lutte engagée par le féminisme il s’agit avant tout de détruire les structures de l’ancienne société. Tous ces féministes – qu’il s’agisse des femmes prêtres ou d’autre chose – cherchent à détruire le rôle de l’homme comme chef. C’EST UNE STRATÉGIE MARXISTE : GALVANISER UNE MINORITÉ POUR QU’ELLE PRENNE LE POUVOIR, MÊME SI LE PROBLÈME PRÉTENDUMENT MINORITAIRE N’EXISTE TOUT SIMPLEMENT PAS.

Les féministes voient les femmes comme une minorité opprimée. Ils en prennent la défense et déclarent qu’il s’agit de l’oppression d’un groupe social spécifique. Par ce moyen ils font la guerre à la société pour en saisir les structures de commandement.

Les droits des animaux sont un autre cas très semblable. Ici les ANIMALISTES s’approprient la défense des droits d’une minorité muette, minorité qui ne peut même pas parler pour sa défense, ou qui est même incapable de s’opposer à ses prétendus défenseurs ! Et au moyen de la défense des droits des animaux, nos animalistes [des « entristes » à la mode de Gramsci (réd.)] ESSAYENT DE CHANGER LE MONDE ET DE DÉTRUIRE L’ANCIEN ORDRE DES CHOSES.

Tous ces mouvements ont CECI DE COMMUN : ILS NE CROIENT PAS QUE LES INSTITUTIONS HUMAINES SOIENT D’ORDRE NATUREL, qu’elles soient inséparables de la vie humaine elle-même. D’un côté ils reconnaissent le droit à la propriété, mais, de l’autre, ils refusent l’exercice de tous les autres droits : ceux de la famille, qui n’est pas pour eux une institution naturelle ; ceux de la religion ou ceux de l’État ne sont pas fondés sur des institutions de droit naturel. MAIS CES RÉALITÉS SOCIALES NE SE SONT PAS DÉVELOPPÉES DE MANIÈRE FORTUITE AU COURS DE L’HISTOIRE HUMAINE. ELLES SONT INDISPENSABLES À L’EXISTENCE MÊME DES HOMMES. LA NOUVELLE GAUCHE CHERCHE À DÉTRUIRE TOUT CELA. [C’est-à-dire, à détruire toutes les institutions fondées sur l’ordre de la création et dont le fonctionnement est ordonné par la Loi de Dieu (réd.)].

Le but ultime de l’utopie est de changer la nature humaine, de créer un nouvel homme, un homuncule. Marx, par exemple, voulait détruire la propriété privée afin de permettre à un nouvel homme de voir le jour. La Nouvelle Gauche a appris une leçon, il est préférable de respecter la propriété privée, mais continue son œuvre de destruction dans les domaines susmentionnés. Je n’aurais pas d’objection s’ils ne voulaient que se changer eux-mêmes [...]. Mais là où j’ai les plus grandes objections c’est lorsqu’ils cherchent à nous changer nous. Pour ce qui concerne la propriété privée, les adeptes de la Nouvelle Gauche aiment la propriété pour les jouissances qu’elle leur procure. Ils sont brillants, élégants et investissent leur argent en Suisse ou à domicile. C’est manifestement une nouvelle variété de socialistes.

LA VIEILLE GAUCHE SE PRÉOCCUPAIT DES CLASSES LABORIEUSES. LA NOUVELLE GAUCHE NE SE PRÉOCCUPE QUE DU POUVOIR.

Une autre ressemblance entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique concerne le Goulag. Beaucoup de gens lorsqu’il s’opposent à l’analogie entre l’Union Européenne et le Communisme de l’Union Soviétique disent qu’en Europe il n’y a pas de Goulag, et que la dictature idéologique est toujours fondée sur la persécution et que dans l’Union Européenne il n’y a ni persécution, ni Goulag. Ma réponse est que la Nouvelle Gauche représente une variante molle de l’idéologie, que les mesures peuvent paraître douces, mais que l’effet reste le même. Aujourd’hui nous avons à faire à un Goulag à proprement parler, intellectuel, sans Sibérie. MAIS CEUX QUI, DANS L’UNION EUROPÉENNE, SE TROUVENT EN OPPOSITION À L’IDÉOLOGIE EN PLACE SE TROUVENT COMPLÈTEMENT ISOLÉS ET SONT MARQUÉS COMME S’ILS ÉTAIENT DES PARIAS SOCIAUX. On les réduit au silence, on les empêche de publier ce qu’ils écrivent, et s’ils publient on passe leurs publications sous le silence le plus total, etc. C’est leur manière de régler leur compte aux dissidents. Il s’agit d’un Goulag intellectuel. L’analogie est tout à fait légitime car les résultats obtenus sont semblables.

Cependant il faut reconnaître que les idéologies produisent toujours le contraire même de ce qu’elles proclament vouloir atteindre car elles ignorent la nature humaine. Elles s’imaginent pouvoir changer la nature humaine. À la fin tout ce qui est construit sur la base de cette idéologie s’écroulera comme le fit la Tour de Babel.

La nature humaine est la plus forte et survivra toujours.

La même chose s’est passée en Union Soviétique. Au lieu d’être cette famille heureuse de nations qu’elle prétendait être, l’Union Soviétique s’est désintégrée. L’édifice de son Empire est en ruine et des conflits ethniques se sont déclarés partout. C’est parce que septante années d’oppression n’ont fait que renforcer les ethnies. Les Ukrainiens, par exemple, font aujourd’hui revivre leur langue.

Il en va de même pour l’Union Européenne : à la place de la paix vous aurez des conflits. De vieilles blessures se rouvriront. L’Europe n’a jamais été un continent en paix, sauf pour les cinquante dernières années, du fait que les Européens devaient faire face à un ennemi commun.Le résultat de l’expérience actuelle sera le renforcement des tendances séparatistes au sein de l’Union Européenne. L’Union Européenne est maintenue unie uniquement par la force, comme c’était jadis le cas pour l’Union Soviétique. Des nations, ou des parties de nations, commenceront à réclamer leur indépendance ce qui est parfaitement logique, car quel bénéfice peuvent-elles retirer de la croissance de la bureaucratie de Bruxelles ? Nous le voyons déjà avec le Pays de Galles, la Corse, l’Écosse qui tous, d’une manière ou d’une autre, réclament le droit à se gouverner eux-mêmes. Ils résisteront à la croissance de la bureaucratie. La Belgique se cassera en deux et l’Italie est toute proche d’une rupture entre le nord et le sud. Les effets secondaires pervers de cette Union Européenne forcée accroîtront immanquablement ces tendances à la séparation. Tout ce projet d’unification ira à fin contraire. […] Le résultat de cette unification forcée sera une croissance des conflits ethniques. Des groupes de plus en plus obscurs commenceront à réclamer leur indépendance.

Current Concerns : C’est exactement le contraire de ce qu’affirment nos politiciens. Ils disent : «  » (*)

Vladimir Boukovsky : Il se produira exactement le contraire. Vous n’aurez ni une Union Européenne forte, ni une économie puissante capable de concurrencer les États-Unis. L’Union Européenne sera faible et délabrée.

Prenons un exemple. L’Union Européenne cherche à harmoniser la taxation de ses pays membres. L’harmonisation est une expression orwellienne. Elle prendra le pire des exemples comme norme et tous les citoyens européens finiront par être taxés au niveau d’imposition des Suédois.

L’Union Soviétique ne fut pas créée de manière volontaire, son unification s’est imposée par la force. C’est la même chose avec l’Union Européenne : ce n’est pas une union volontaire mais une union forcée. Elle oblige tous à se tenir ensemble par des méthodes d’intimidation : ceux qui cherchent à s’y soustraire sont punis comme l’a été l’Autriche. Ce sont là des méthodes bolcheviques.

L’Union Européenne promet plus d’égalité, plus d’équité, plus de justice. Ce sont des promesses bolcheviques. En URSS (où les promesses étaient pareilles) il existait une classe dominante – la nomenklatura [en Occident l’Establishment (réd.)]. La disparité entre les revenus était plus grande qu’aux États-Unis. Cette différence sociale ne se mesure pas uniquement de manière pécuniaire, car elle comporte par exemple la possibilité de voyager, de changer de domicile, etc.

On y trouvait la corruption et un marché noir était florissant – choses que l’on trouve aussi dans l’Union Européenne. Les taxes exorbitantes sur les cigarettes, par exemple, ont créé un marché parallèle très florissant. On peut même en fait y acheter des cigarettes par l’Internet et elles sont livrées à votre porte.

L’ingéniosité humaine prévaudra toujours. Les hommes chercheront toujours à battre le système. C’est ce que nous faisions en prison. Nous y faisions entrer en fraude des livres étrangers – une denrée interdite.

Le professeur Jean-Paul Bled de Paris compare l’Union Européenne à une prison. L’Union Soviétique était la « Prison des peuples ». C’était la même expression qu’utilisait Lénine pour décrire l’Empire russe. Nous l’avons à notre tour utilisée pour décrire l’Union Soviétique.

Vous aurez davantage d’inégalités qu’aujourd’hui. La révolution russe avait eu comme but de favoriser les plus pauvres ; la conséquence – ils durent devenir plus pauvres encore ! La révolution créa elle-même ce prolétariat qu’elle prétendait vouloir éliminer et au nom duquel elle prétendait agir. Il en résulta la paupérisation absolue : la création d’une classe qui ne possédait absolument rien.

Il en sera de même pour l’Union Européenne. Dans l’Union Européenne, vous allez voir un problème auquel il faudra prêter la plus grande attention. Ce problème concerne la migration d’ouvriers provenant des nations du Tiers Monde, prétendument en vue de satisfaire à la demande croissante de techniciens. Ce n’est là qu’une stratégie qu’utilisent les politiciens pour rester au pouvoir. Dans ces ouvriers migratoires, ils disposeront d’une clientèle, d'un ÉLECTORAT SERVILE qu’ils maintiendront comme tel par une politique d’assistance sociale. Ils ne s’intégreront pas dans la population et dépendront des services sociaux.

L’International Herald Tribune a émis une prédiction économique affirmant que dans une vingtaine d’années l’Europe manquera de ce genre de main-d’œuvre et sera obligée de l’importer du Tiers Monde. Ceci est tout simplement faux. [...] En fait il ne s’agira pas d’importer des ouvriers, mais de faire venir en Europe des hommes qui pourront être maintenus dans une relation de dépendance envers le système. Le pronostic est des plus bizarres. La pénurie de main-d’œuvre n’est en fait pas un problème. Et si pénurie il y a, pourquoi ne pas faire venir des ouvriers d’Europe de l’Est et pas du Tiers Monde ? Parce que cette main d’œuvre là est trop intelligente, trop instruite, trop peu docile. La Nouvelle Gauche cherche des victimes faciles.

Qu’allons-nous faire ?

La question est celle-ci : « Que faire ? »
Vous devriez faire ce que nous avons fait en Union Soviétique. Établissez un véritable mouvement des Droits de l’homme, un mouvement réel, pas factice ; fondé sur les droits véritables des hommes. Ce qui dissipera les rêves de l’utopie [à savoir, un mouvement fondé sur une connaissance correcte du sujet, connaissance à la fois biblique et métaphysique de leur nature stable (réd.)].

Current Concerns : Ceci exige que chaque individu devienne actif dans ce mouvement en exerçant sa liberté personnelle.

Vladimir Boukovsky : Eh bien, la réaction viendra comme une réponse directe à la situation. Dans chaque pays un mouvement de résistance partira de la base. Il ne s’agira certainement pas d’une majorité des citoyens. Mais ce sera une minorité de gens motivés. Dans les années soixante, nous n’étions qu’une poignée de personnes en Union Soviétique à résister à l’idéologie. Mais malgré cela, et le fait que tout semblait être parfaitement contrôlé, et en plus que personne ne nous donnait la moindre chance de réussir, trente années plus tard c’est le monstre de l’État totalitaire qui s’est désintégré. Tout cela avait pour cause l’action individuelle.

Vous êtes dans une situation moins difficile. L’Union Européenne est moins bien organisée que ne le fut l’Union Soviétique et son gouvernement est plus stupide. Les dirigeants de la Nouvelle Gauche ne sont pas des idéologues fanatiques. Il s’agit de gens égoïstes et corrompus. L’Union Européenne est déjà pourrie et ne pourra durer très longtemps. La détruire sera bien plus facile et sans doute assez amusant. J’ai eu du plaisir à faire ce travail de sape en Union Soviétique, même si c’était dur. Mais j’ai eu la force de faire face aux problèmes que cela me posait, l’isolement cellulaire et tout le reste.

Ce qui arrivera c’est que le nombre des personnes mises au ban de la société augmentera ; ils se regrouperont ; et ils constitueront des groupes qui feront croître la possibilité de présenter une alternative humaine au Socialisme bureaucratique de l’Union Européenne.
Mais en fait, la fin de l’Union Européenne se trouve déjà programmée dans ses propres structures.

À la fin de son règne, Staline avait mis 18 millions de personnes en prison. Même Khrouchtchev savait qu’une telle chose ne pouvait continuer – il y aurait partout des révoltes et des grèves. C’est pour cela qu’il les relâcha. Quelle que soit la gravité de l’oppression, la résistance ne peut que grandir. Un dirigeant prudent dispose toujours de vannes de secours lui permettant, lorsque cela devient absolument nécessaire, de réduire la pression. Autrement la situation devient pour lui, intenable et bien trop dangereuse.

L’Union Européenne est une organisation bureaucratique stupide. Mais il s’y trouve davantage de vannes de sécurité et le contrôle n’y est pas aussi total qu’il ne l’était en Union Soviétique. L’opposition peut en conséquence y grandir beaucoup plus rapidement.
L’attaque contre l’Autriche, par exemple, fut une grosse erreur. Et les bureaucrates de l’Union Européenne commettent chaque jour d’innombrables erreurs. Ils ne sont pas intelligents. Il ne s’agit que d’une bureaucratie bornée. Les perspectives sont excellentes de voire paraître une résistance qui renverserait toute cette machine bureaucratique.

L’Union Européenne détruira son économie par ses propres directives

C’est même assez amusant d’observer comment cela se passe. Pour satisfaire aux exigences du Traité de Maastricht la France se sentit obligée de réduire ses prestations sociales. Résultat ? Un conflit avec les Socialistes français sur la question.

Il se passa la même chose en Allemagne avec les assurances maladie. Même au départ ils ne parviennent pas à atteindre les buts qu’ils se fixent eux-mêmes.

La Suisse se trouve dans une position idéale. C’est une véritable forteresse. Même Hitler ne fut pas capable de la prendre. Ce pays est comme une île, à la fois obstinée et traditionnelle. C’est sans doute le meilleur endroit à partir duquel commencer à construire un mouvement de résistance.

Ce qu’il faut d’abord faire, c’est concentrer ses efforts sur les nouveaux pays, ceux qui demandant leur admission à l’Union Européenne. L’Union Européenne est comme une pyramide financière qui ne vit que des apports de sa nouvelle clientèle. Elle s’écroulera sans faute quand de nouvelles nations cesseront de chercher à s’y joindre. Il faut parler aux habitants de Malte, aux Hongrois et à d’autres !

Il faut également construire une résistance à l’intérieur de l’Union Européenne. Il faut fortifier l’Autriche. Si l’Autriche quittait l’Union Européenne ce serait magnifique.

Current Concerns : Une résistance commence à s’organiser en Allemagne ainsi qu’en France.

Vladimir Boukovsky : Il y a une différence entre la France et l’Allemagne. L’idée des Français c’est que les Allemands vont tout payer et qu’ils sacrifieront tout ce qu’ils possèdent pour la bonne raison que la France ne peut tout simplement pas payer. C’est pourquoi la France a besoin de l’Allemagne à la tête de l’Union Européenne. La Norvège avec son pétrole ne fait pas partie de la zone Euro et l’Angleterre non plus. Si cela était le cas cela aiderait à payer le coût de la superstructure bureaucratique.

Current Concerns : À la fin, l’Allemagne devra aussi payer moralement.

Vladimir Boukovsky : Oui, l’Allemagne est déjà responsable de deux désastres : le Marxisme et le Nazisme. Maintenant elle sera aussi responsable de la nouvelle utopie européenne.

[…]

Entretien traduit de l’anglais à partir d’un article publié par la revue mensuelle suisse Current Concerns (Horizons et débats) du mois d’août 2000. (Case postale, CH - 8044 Zurich, Suisse).

Source

Adaptation Cenator

(*) Dans la source, par suite d’un problème informatique, tous les mots placés entre guillemets ont été effacés. Il n’a pas toujours été possible de les restaurer.

 

 

4 commentaires

  1. Posté par Gérard Guichard le

    De toute façon, autant que la soit-disant chute de Staline avait vu les anciennes colonies européennes réorganisées en mouvement des non-alignés et mouvement des droits civique dans les pays de l’Ouest, la soit-disant chute du Mur a vu un pourrissement systèmatique (oligarques parvenus, mœurs, attaque de l’Eglise catholique, etc.) de l’ancien camp occidental. Encore une chute de quelque chose à Moscou et on ne sera plus grand chose…

  2. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Cette photos des nouveaux « suisses » fait froid dans le dos.
    Le mot « suisse » est vidée totalement de sa substance et personne ne dit rien…

  3. Posté par Antoine le

     »La Suisse se trouve dans une position idéale. … Ce pays est comme une île, à la fois obstinée et traditionnelle. C’est sans doute le meilleur endroit à partir duquel commencer à construire un mouvement de résistance. »
    – Démocratie, c’est la base !
     »L’Union Européenne est une organisation bureaucratique stupide »
     »Et les bureaucrates de l’Union Européenne commettent chaque jour d’innombrables erreurs. Ils ne sont pas intelligents. Il ne s’agit que d’une bureaucratie bornée »
    Lourdeur bureaucratique, inefficacité, coût exorbitant !
     »Dans ces ouvriers migratoires, ils disposeront d’une clientèle, d’un ÉLECTORAT SERVILE qu’ils maintiendront comme tel par une politique d’assistance sociale. Ils ne s’intégreront pas dans la population et dépendront des services sociaux »
    Le système s’auto-maintient au pouvoir en arrosant largement tous ces assistés !
    NON à l’accord-cadre avec l’UE ! Restons libres !

  4. Posté par Bronca le

    L’URSS a été partiellement abandonnée par ses soutiens, à savoir les banksters internationaux, au profit de l’UE(RSS), plus subtile, moins explicitement brutale. Reculer pour mieux sauter. L’objectif de l’UE(RSS) est le même : une étape vers une gouvernance mondiale, de type communiste (sur le modèle chinois). Croire que les banksters internationaux, tout puissants, vont abandonner l’UE(RSS) est une plaisanterie : ils préféreront faire crever les 3/4 des peuples blancs chrétiens (qu’ils souhaitent de toute façon remplacer, pour ne pas dire génocider, génocide déjà pratiqué à large échelle lors des guerres mondiales et en URSS même) plutôt que de reculer. Ils se savent si près de leur but messianique.

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