ATS, 31 octobre 2019
Au total, 24 hommes - dont un Hispano-Suisse - étaient jugés au cours de ce procès très médiatisé. L'un de chefs d'inculpation était notamment la «constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes»
Un tribunal marocain a confirmé mercredi en appel la condamnation à mort de trois hommes pour l'assassinat de deux touristes scandinaves décapitées en décembre au Maroc au nom de l'EI. Le premier condamné à mort, un marchand ambulant radicalisé de 25 ans, avait avoué avoir organisé l'expédition meurtrière avec deux compagnons, un menuisier de 27 ans et un autre homme de 33 ans, qui avait filmé la scène. Sa diffusion sur les réseaux sociaux avait suscité l'effroi. Un quatrième homme, âgé de 33 ans, a vu sa peine alourdie de la perpétuité à la peine capitale. Il avait pris part à l'équipée dans le Haut-Atlas, mais était parti avant la tuerie.
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Le seul étranger du groupe, un converti Hispano-Suisse de 25 ans, a vu sa peine de 20 ans de prison confirmée.
Ils étaient jugés notamment pour «constitution de bande en vue de commettre des actes terroristes». Mercredi, ils ont tour à tour imploré la clémence des juges en se disant innocents, certains présentant leurs condoléances aux familles des victimes, une étudiante danoise de 24 ans et son amie norvégienne de 28 ans.
Les mots de défi des trois principaux accusés
Comme en première instance, le tribunal a condamné les quatre principaux suspects à verser deux millions de dirhams (205 000 francs) de dédommagement aux parents de la victime norvégienne. Il a en revanche refusé la demande de la famille de la Danoise, qui réclamait 10 millions de dirhams à l'Etat marocain pour sa «responsabilité morale».
Bien que des condamnations à la peine capitale soient encore prononcées au Maroc, un moratoire sur les exécutions est appliqué de facto depuis 1993 et l'abolition de ce châtiment fait débat. Le parquet avait demandé en appel la confirmation des sentences en souhaitant leur «exécution» effective.
Le procès s'est conclu mercredi avec des mots de défi des trois principaux accusés, avant le délibéré. «Si vous nous condamnez, exécutez-nous. Je vous excommunie. Je ne crois ni en vos lois ni dans les droits fondamentaux», a lancé avec fierté le chef présumé de la cellule radicalisée aux juges de la cour d'appel de Salé. Comme leur chef présumé, les deux autres principaux protagonistes ont profité de leur dernière prise de parole pour défier les juges en citant des sourates belliqueuses du Coran, suscitant un mouvement d'effroi dans la salle.
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Un autre Suisse condamné en avril à dix ans de prison ferme pour «constitution de bande terroriste» [...]
Pour une fois, je suis d’accord avec la CEDH ! Non, l’Etat du Maroc ne doit pas accéder à la demande de ces individus qui souhaitent rejoindre leurs 70 vierges. Au contraire, et sachant qu’ils ne pourront pas se suicider (interdit par leur religion), il est préférable de les laisser croupir 50 ans dans les geôles marocaines.
Des êtres “irrécupérables” pour la société peuvent commettre des atrocités sur nos territoires et la peine de mort “d’exception” n’existera jamais. Leur emprisonnement sur une dizaine, vingtaine, trentaine d’années coûtera un prix fou à la société, mais cela semble préférable à nos juristes et gouvernants.
Au moins, elle existe ailleurs, pour ce genre d’individus, n’ayant qu’une réponse PRIMAIRE, à ce qui politiquement les contrarie. Tout en s’attaquant à des innocentes en leur faisant subir toutes les cruautés possibles.
Quand on est contrarié par les agissements des mondes politiques, il y a d’autres stratégies possibles, que celle de commettre des horreurs. Dans les prisons occidentales, offrir à ce genre de primaire ou les contraindre à la lecture de GHANDI lors de leur long séjour, leur montrerait qu’il y a d’autre voies possibles de réponses dans la vie. Et des réponses qui “anoblissent le mental”.
Heureusement que la majorité des citoyens sur cette terre ne réagit pas comme eux, sinon cette planète serait un enfer.
”Comme leur chef présumé, les deux autres principaux protagonistes ont profité de leur dernière prise de parole pour défier les juges en citant des sourates belliqueuses du Coran”
Moi qui croyait que l’islam prôné dans le Coran était une religion d’Amour et de Paix !
On en a la confirmation, une de plus que ces radicalisés muzz veulent notre mort !