Hong Kong : nouvelle mobilisation antigouvernementale malgré l’interdiction de manifester

post_thumb_default

 

Des milliers de Hongkongais ont bravé ce 20 octobre l'interdiction de manifester pour descendre dans les rues, animés par la colère après les violentes agressions dont ont été victimes cette semaine deux militants antigouvernementaux.

Les autorités avaient interdit le rassemblement organisé à Tsim Sha Tsui, un quartier très densément peuplé, connu pour ses boutiques de luxe et ses hôtels. Elles avaient invoqué des raisons de sécurité, après les violents affrontements entre les forces de l'ordre et la frange la plus radicale des manifestants. 

Mais à la mi-journée, des milliers de personnes se sont jointes à ce rassemblement interdit entendant, pour le vingtième weekend consécutif de manifestations, continuer à faire pression sur le gouvernement local acquis à Pékin.

L'ex-colonie britannique vit depuis juin sa pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des manifestations et actions quasi quotidiennes pour dénoncer un recul des libertés, mais aussi les ingérences jugées grandissantes de Pékin dans les affaires de sa région semi-autonome.

Deux militants opposés à Pékin violemment agressés

Depuis l'interdiction par les autorités début octobre du port du masque lors des manifestations, Hong Kong connaît une flambée de violence, avec de nombreux actes de vandalisme ciblant des sociétés accusées de soutenir le gouvernement pro-Pékin.

Le 16 octobre, Jimmy Sham – une des figures du mouvement – avait été hospitalisé après avoir été violemment agressé à coups de marteau par des inconnus. Il est le principal porte-parole du Front civil des droits de l'homme (FCDH), une organisation qui prône la non-violence et a été à l'origine des plus grandes manifestations pacifiques de ces derniers mois.

Le 19 octobre, un homme de 19 ans qui distribuait des tracts appelant à manifester a lui été grièvement blessé par un assaillant qui l'a poignardé au cou et à l'abdomen. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montraient également l'assaillant tenant un couteau après l'attaque et criant «Hong Kong fait partie de la Chine» et «Vous avez semé la pagaille à Hong Kong».

Lire aussi : Hong Kong : l'ambassade de Chine à Paris exprime son «mépris» face à la position de l'UE

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.