Dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 octobre 2019, un homme a été tué et trois autres blessés lors d’une rixe survenue dans un camp rom de l’Essonne, à Bondoufle. Un combat entre personnes extérieures et personnes du camp à coups de battes de baseball et de barres de fer. Ceux qui pensent « convenablement » le diront pourtant : il ne faut ni stigmatiser ni amalgamer. Pour les bobos de Paris ou des centres-villes protégés et cossus des métropoles, le lointain Rom serait une personne « discriminée »… Nombre de policiers affirment, eux, à mots couverts, qu’ils ont pour consigne de ne rien laisser filtrer au sujet des ethnies responsables de la délinquance en France, dont les Roms. Il n’empêche que si le « préjugé » contre les Roms a la vie dure, c’est pour une raison simple : il ne se passe pas un mois en France sans qu’une affaire de délinquance, de crime ou, dans les cas les moins graves, d’incivilité n’implique des membres de ce groupe ethnique, puisque c’est ainsi qu’il nous faut évoquer maintenant non pas le peuple mais les « ethnies de France ».
Qu’un camp s’installe près d’une ville et des gamins errent dans les rues aux horaires de l’école. Un exemple parmi cent : Mâcon, préfecture de Saône-et-Loire, durant l’été, des dizaines de gamins volaient l’argent laissé par les consommateurs sur les terrasses des cafés. Il a fallu l’intervention de la BAC pour que l’argent soit retrouvé… dans un recoin, derrière la porte en bois de l’église Saint-Pierre, en face de la mairie et de l’office de tourisme. C’est ainsi que tous les chemins menaient déjà aux Roms cet été.
Cela ne s’est pas arrêté avec l’arrivée de l’automne. Que le vol soit une particularité ethnique des Roms n’est pas un préjugé mais une réalité assortie d’un apprentissage dès le plus jeune âge. Ce n’est pas le seul élément révélateur. La violence et le sexe sont aussi souvent de mise. Un pot-pourri non exhaustif, rien que pour les trente derniers jours ? Le 18 septembre, à Divion (Pas-de-Calais), des pompiers et des policiers intervenant devant une aire d’accueil, suite à une rixe, sont pris à partie. Le 17 octobre, un homme de 32 ans et sa mère de 52 ans sont arrêtés à Castres. Ils sont soupçonnés d’avoir maintenu une femme en esclavage sexuel dans une caravane d’un camp rom pendant plus d’un an. Elle avait malencontreusement sympathisé avec une femme rom, était venue dans le camp et n’en était plus ressortie. La prostitution s’organise parfois en réseau. Ce fut le cas de celui tenu par des Roumains dans le Haut-Rhin, en Seine-Maritime, dans la Sarthe et en Indre-et-Loire, démantelé début octobre. Neuf personnes mises en examen : les hommes déplaçaient les prostituées, qui pouvaient être leurs compagnes, de départements en départements. Et cette prostitution concerne trop souvent des mineures fugueuses ou enlevées.
Cet ensemble pour le moins écœurant a deux aspects : il n’implique pas de Français de souche mais des bandes ethniques allogènes. Le gouvernement ne le voit pas ? •
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