Il y a des thèmes qui méritent qu’on s’y attarde et qu’on y revienne fréquemment, parce qu’ils sont d’une importance capitale. C’est le bien le cas de l’immigration de substitution qui s’opère dans la majorité des pays occidentaux. Il a souvent été mention dans les pages de Présent du Grand remplacement qui s’effectue au Canada et qui a connu une accélération indéniable sous le règne de Justin Trudeau. L’ampleur est telle que même la chaîne gouvernementale Radio-Canada, qui considère que ceux qui en parlent ouvertement sont des adeptes de la théorie du complot, le réalise et aborde le sujet à morts couverts. Ce que les Canadiens avaient pu constater de leurs yeux depuis des années, les journalistes de Radio-Canada le réalisent soudain, mais évidemment sans s’en inquiéter le moins du monde.
C’est sous la plume de Stéphane Bordeleau que cette semaine on pouvait lire un portrait de ce Grand remplacement : « La population canadienne a connu la plus forte croissance annuelle de son histoire avec l’ajout de plus d’un demi-million de personnes en 2018-2019. Une augmentation largement attribuable à l’immigration, a constaté Statistique Canada. » Et, d’ajouter que, « jamais une telle augmentation (en nombre) de la population n’avait été enregistrée en un an au pays. »
Plus tôt ce mois-ci, le 18 septembre, c’est le journaliste de la chaîne gouvernementale Marc Godbout qui notait que « le Canada compte désormais 41 circonscriptions composées majoritairement de minorités visibles. C’est huit de plus que lors des dernières élections fédérales. » Ceux qui prédisaient le déclin des Canadiens d’origine européenne peuvent suivre l’évolution de cette chute, beaucoup plus rapide qu’on ose le dire.
Quant aux motivations de Trudeau, Godbout mettait le doigt dessus inconsciemment en expliquant que dans la circonscription d’Ajax, ces nouveaux venus allaient appuyer les Libéraux « malgré tout », plutôt que leurs opposants conservateurs. Après le « cheap labour », voici que pour le cynique premier ministre canadien, les immigrants représentent des « cheap electors », un électorat qui lui est acquis et qui lui sera fidèle.
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