Communiqué de presse UDC-Genève, 26.9.2018
Adhésion à l’Union européenne :
Le PDC genevois tombe le masque, enfin !
Le PLR aussi doit faire son «coming out» avant les élections
Le PDC genevois est sorti du placard en fin de semaine passée, en reconnaissant (enfin) que, tout comme le PS, il militait pour l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne UE). Logique : c’est la position de son bailleur de fonds et lobby des multinationales (faussement appelé «economiesuisse »). Cette posture de dernière minute a pour effet de rendre très illogique celle du PLR, allié électoral du PDC et laquais favori d’economiesuisse, qui continue pour sa part à se cacher derrière son petit doigt électoral. Aux dernières nouvelles, le PLR militerait en effet pour l’intégration institutionnelle de la Suisse dans l’UE (accord-cadre) mais pas pour l’adhésion. Ceci conduit ce parti à se murer dans un silence électoral bien commode quant aux conséquences politiques d’une intégration institutionnelle : à quoi bon rester hors de l’UE si la Suisse est contrainte par l’accord cadre d’appliquer le droit de l’UE et toutes ses futures évolutions où qu’elles nous mènent, comme le sont les membres officiels de l’Union européenne ?
Lâcheté
Le PLR genevois doit se déterminer sur l’adhésion avant les élections fédérales d’octobre.Et non après, comme il vient de le faire pour le milliard de cohésion dont il a lâchement repoussé la discussion à décembre. A la mi-août, en effet, le PLR, le PDC et le PS ont conclu une alliance contre-nature à la Commission de politique extérieure du Conseil national, dont le résultat fut le suivant : la commission décide par 17 voix contre 8 (UDC) que le Parlement ne discuterait du versement volontaire du milliard de francs à l’UE qu’après les élections du 20 octobre prochain. Le but évident de la manœuvre ? Ne pas devoir annoncer la couleur avant les élections. Au printemps 2019, le PLR et le PDC promettaient en effet de refuser le versement du milliard à l’UE si celle-ci ne desserrait pas son étau sur la Suisse (sanction contre la bourse). Au début de l’été, l’UE a confirmé sa mesure arbitraire contre la bourse suisse. A la fin de l’été, le PLR, le PS et le PDC en campagne se sont entendus pour repousser lâchement le moment d’annoncer leur décision devant leurs électeurs. Manifestement, le PLR s’apprête à voter le milliard cet hiver sans aucune condition. Pour le PS et le PDC, ouvertement favorables à une adhésion, cette position est logique : ces partis acceptent par avance de se soumettre à tous les desiderata de l’UE. Pour le PLR, cette position est absurde tant et aussi longtemps que ce parti n’admettra pas qu’il milite, lui aussi, pour l’adhésion.
Le PLR doit donc clarifier sa position sur l’adhésion maintenant!
Pour l’heure, l’UDC est le seul parti à s’opposer à l’adhésion, avant, pendant et après les élections.
Yves Nidegger, conseiller national UDC, vice-Président de l’UDC-Genève.
On est déjà plus chez nous, ils veulent encore plus de pression sur le monde du travail ? C’est vrai, c’est difficile de s’occuper de tous ses chômeurs, working poor et cas sociaux, plus facile de tourner la tête. Circulez, y’a rien à voir. La Genève “internationale” n’a de suisse que le morceau de terre sur lequel elle est posée, sinon, c’est déjà plié.
Les pourris qui n’osent même pas afficher leur position qu’ils appliquent en cachette.
Vous qui votez pour eux, cela ne vous interpelle pas ?
Chers amis Suisses, de grâce, ne vous laissez pas embringuer dans l’UE, ce serait votre mort.