«Se baigner à la plage n’est plus un loisir pour une femme : j’ai été harcelée juste parce que je portais un maillot de bain». Au Maroc, de nombreuses femmes sont prêtes à faire un long trajet pour profiter de la Grande piscine de Rabat, inaugurée il y a peu, où vigiles et policiers veillent à leur tranquillité.
«Ici (à la piscine), il n’y a pas de harcèlement», explique ainsi l’un d’entre elles à l’AFP, après avoir parcouru 150 kilomètres pour s'y rendre. Alors que de nombreuses femmes ne se sentent plus en sécurité sur les plages, la soixantaine de vigiles et de policiers en civil de la nouvelle piscine leur offre un peu plus de tranquillité. Même si beaucoup n’ose toujours pas s'y mettre en maillot de bain. Une mère de famille explique ainsi préférer le short/débardeur et garder son une-pièce «pour les plages sauvages du Maroc ou pour l’étranger».
Ce phénomène de stigmatisation du maillot de bain est apparu «sur certaines plages de Casablanca dans les années 90», selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous. Il s’est depuis étendu. Une régression, selon elle, «principalement liée à la propagation des idées salafistes importées de l’étranger».
LES FEMMES AUSSI CRITIQUES QUE LES HOMMES
Symbole des difficultés de cohabitation qui existent dans ces lieux de détente, un homme, venu à la piscine de Rabat avec sa femme voilée et sa fille, estime pour sa part que les femmes en maillot de bain portent une «tenue irrespectueuse» et que ce sont elles «qui harcèlent les hommes et les familles». Un discours qui se retrouve de plus en plus chez d'autres femmes, qui se mettent à critiquer ou commenter ostensiblement le port de ce vêtement, qu’elles estiment de débauche.
Selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous, ce phénomène «touche l’espace public en général» dans le pays. Alors qu’il bénéficie d’une image de tolérance dans le monde arabo-musulman, une étude de l’ONU-Femmes avait indiqué en 2017 que 78% des Marocaines et 72% des Marocains estimaient qu’une «femme habillée de façon provocante mérite d’être harcelée».
Au début du mois d’août, un instituteur marocain avait même appelé à décapiter de jeunes bénévoles belges qui travaillaient en short dans le sud du pays. En février 2018, le harcèlement a pour la première fois été mentionné dans une loi contre les violences faites aux femmes. Les sanctions restent cependant rares.
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Lorsque j’y vivais il y a 40 ans, c’était déjà ainsi. Des Européennes sur la plage attiraient forcément une nuée de parasites, malgré une compagnie masculine.
Il fallait parfois un recours à l’intimidation.
Je n’ose imaginer aujourd’hui. Si c’est aussi charmant qu’en notre douce France, c’est carte-blanche pour eux et l’hôpital ou la garde-à-vue pour nous si on a l’audace de répliquer.
@Christian Hofer
Et ce ne sera qu’une étape vers le port du voile en Europe. Il suffit d’attendre qu’ils soient majoritaires dans les législatifs et exécutifs de nos pays.
Les plages des pays qui n’adhèrent pas à cette religion de dégénérés sont tout aussi belles que celles des pays musulmans. Avantages : on n’y rencontre pas de boudins voilés qui puent la transpiration et les femmes normales n’y sont, en principe, pas harcelées. Viva España !
accueille*
Voilà ce qui arrivera à l’Europe. Puis vous verrez ces hypocrites de gauche manifester “contre les harcèlements” alors qu’ils sont responsables de la situation puisqu’ils exigent que l’Europe accueillent ces mêmes migrants musulmans.
C’est cela la véritable définition du multiculturalisme : la destruction de nos libertés.
Il ne faut pas aller là-bas.
Ne cherchez pas plus longtemps d’où proviennent la majorité de nos maux !
– Agressions
– Vols
– Viols
– Meurtres
– Assassinats
– Intimidation
– Insécurité
– etc …
«principalement liée à la propagation des idées salafistes importées de l’étranger».