Un collectif de citoyens, voulant couper l'herbe sous le pied à la propagation de ces idées vénéneuses, se constitue. Les "sleeping giants" sont nés. Ils s'attaquent au porte-monnaie de ce site, en interpellant sur les réseaux sociaux les annonceurs.
France inter, radio publique, fait la promotion de sites appelant à la censure de certaines opinions. Qui vous donne le droit d'imposer aux gens ce qu'ils doivent penser ? EM https://t.co/HG2U4E7RM6
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) August 14, 2019
Bien souvent, les sociétés n'ont aucune idée que leurs annonces finissent sur de tels sites. La faute à un système un peu complexe qui s'appelle la "publicité programmatique". En résumé, avec cette technologie, l'annonceur ne sait pas sur quel site s'affiche son encart publicitaire.
Pour les informer, les "sleeping giants" le leur montrent photo à l'appui. À eux ensuite, de demander (ou non) le retrait de leur publicité. Ce n'est pas de l'appel au boycott, il n'y a pas de contrainte pour l'annonceur. Mais ainsi l'information est donnée.
En France, le premier d'entre eux est "Boulevard Voltaire", cofondé par le maire de Béziers Robert Ménard. Aujourd'hui selon la section française des "sleeping giants", près de 1 000 annonceurs ont choisi de ne plus faire figurer leur publicité sur "boulevard Voltaire". Jusqu'au jour où le site a été privé de publicité... avant de reprendre ses activités.
Rappels :
Et vous, qu'en pensez vous ?