«Je n’ai jamais été intéressée par les enfants, la parentalité ou le fait de transmettre mes gènes. J’ai une vie bien remplie qui me convient et assez de responsabilités à mon goût.» Charlotte a 25 ans et a choisi la stérilisation volontaire il y a moins d’un an. L’opération qu’elle a dû subir, elle l’assimile à un bon souvenir. Elle renchérit: «Il y avait cette idée de le faire une bonne fois pour toutes, de ne pas avoir à penser à ma contraception, ni prendre des rendez-vous pour la renouveler tous les ans. Le risque de tomber enceinte était un stress continu pour moi.»
Ce témoignage étonnant n’est pourtant pas isolé. De nombreuses jeunes femmes font aujourd’hui le choix de la stérilisation. Selon une gynécologue des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), le phénomène risque de prendre de l’ampleur. Cinq Genevoises de 19 à 27 ans ont accepté de témoigner pour la «Tribune de Genève». […]
Charlotte explique que, dans son cas, se stériliser est aussi une façon de donner un signal clair: «La société incite les femmes à vouloir des enfants et celles qui n’en veulent pas sont stigmatisées. On entend trop souvent dire que si on ne veut pas d’enfant à vingt ans, on va forcément changer d’avis plus tard. Pour moi, me stériliser était aussi un moyen de prouver à mon entourage ma volonté de ne pas enfanter. J’ai fait en sorte que mon corps ne soit pas capable d’avoir un enfant car je ne veux pas de cette vie. Je suis désormais enfin une femme libre et totalement détachée!» Laure ne partage pas cette motivation mais la comprend: «Je pense que les femmes savent ce qu’elles veulent et qu’on ne doit pas choisir pour elles.» […]
Via Fdesouche
Herr Dogan :
”J’en appelle à mes frères et soeurs en Europe. Ne faites pas 3 mais 5 enfants Car c’est vous l’avenir de l’Europe.”
https://lesobservateurs.ch/2019/08/12/nous-sommes-foutus-leurope-est-foutue/
Pas très jojo l’avenir de l’Europe pour les Européens de souche ….
https://www.tdg.ch/suisse/limiter-immigration-menager-lenvironnement/story/30421294
L’initiative Ecopop proposait de limiter l’immigration en Suisse pour protéger l’environnement, et parallèlement d’allouer 10% des fonds pour le développement au contrôle des naissances dans les pays pauvres. Mais Mme Sommaruga nous a dit que ce n’était pas bien, car les pays pauvres “devraient se sacrifier pour nous” en pratiquant la limitation des naissances. Maintenant à l’inverse, on nous fait de la publicité pour que des Suissesses se sacrifient pour la planète, et en même temps paient pour que les extra-européens puissent venir en Suisse et y avoir des familles nombreuses à la charge du contribuable (l’économie a besoin de bras nous dit-on). Ou bien pour qu’ils puissent y envoyer leurs “mineurs non accompagnés” dont nous nous occuperons.
Les jeunes femmes interviewées dans cet article pensent faire preuve d’indépendance et de libre arbitre. Mais elle ne connaissent pas Pierre Bourdieu qui a montré qu’un contrôle social est vraiment efficace quand il réussit à faire intérioriser ses normes, au point que les individus pensent les avoir choisies eux-même….Ici la nouvelle norme qui nous est imposée insidieusement c’est : “Surtout pas de contrôles de naissances pour les pauvres extra européens” et “Surtout pas d’enfants qui polluent la planète et enlèvent la liberté de la mère pour les Européens”.
Et si un jour ces jeunes femmes changent d’avis, eh bien d’ici là on aura légalisé la GPA pour tous et elles rempliront les poches de l’industrie pharmaceutique qui vendra les hormones. La planète sera encore plus polluée par ces hormones, mais on n’est pas à une contradiction près.
Bien sûr, dans l’idéal on aimerait que l’humanité continue à faire des enfants parce que l’enfant c’est la vie, la continuité de la vie. Pour ceux qui savent les aimer, le retour d’affection des enfants apporte une certaine énergie, stimule le courage nécessaire pour avancer ou pour lutter.
Mais nous ne naissons pas tous égaux. Certains et certaines ont des dispositions naturelles leur permettant d’être de bons parents. Pour d’autres ce sera un apprentissage au quotidien qui les amènera à s’améliorer dans leur rôle de parent. Quelque fois, l’apprentissage râte ou dérape et l’enfant doit être éloigné du parent “incompétent”.
D’autres sont en quelque sorte “les malchanceux” les différents, ce pour qui ce rôle n’est pas inné et leur paraît même inatteignable. Est-ce physiologique, est-ce psychologique ou en rapport avec une enfance malheureuse les empêchant de parvenir à un état adulte et serein?
Comme la vie est d’un complexité rare, soyons heureux que des enfants puissent s’épanouir auprès de bons parents. Et restons compatissants envers ceux qui ne se sentiront pour de multiples raisons, pas à la hauteur de ce rôle.
L’attitude de ces jeunes femmes ne repose pas toujours sur un égoisme à satisfaire au quotidien, une volonté de jouir de chaque moment, sans entrave.
Pourquoi ne peuvent-elles pas parvenir à accueillir et aimer un enfant? Alors que nombre d’entre elles, comme j’ai pu le constater dans certains stages, dans ma jeunesse, étaient capables d’entourer d’un amour “invraisemblale” leur petit chien? Elles avaient la capacité d’être tendres, de donner une profonde affection, mais hélas pas à un petit humain.
On ne peut pas juger. Car chacune est porteuse d’une histoire. Et leur histoire, nous ne la connaissons pas. Elles ont au moins la capacité d’être honnête sur leur cas.
Il est préférable d’éviter d’avoir un enfant si celui-ci doit subir au quotidien l’épreuve de la frustration qui l’empêchera de grandir et de mûrir.
On peut plaindre les autres femmes sur cette terre qui doivent absolument être fertiles, reproductrices, bien souvent très jeunes, soit pour la survie du groupe, soit pour satisfaire l’orgueil d’un homme dans son statut de reproducteur. Etre mère par choix et à un moment choisi est un luxe interdit dans beaucoup de sociétés.
Etrange complexité de la vie.
Chère Charlotte,
À moins que vous désiriez que l’on vous appelle Karl-Otto, une brillante carrière politique s’ouvre à vous. Armée de votre stérilité et grâce aux quotas, il ne fait aucun doute que vous atteindrez des sommets. Votre coach vous a certainement conseillé de prendre la carte du parti et de le faire savoir. Pour étoffer votre CV vous pourriez revendiquer l’appartenance à une ou plusieurs minorités, en ce moment c’est très tendance. Soyez néanmoins prudente, car les personnes confites de certitudes, finissent souvent en clientes captives des psychiatres.