Les déchets textiles de la communauté chinoise de Toscane font l’objet d’un trafic mafieux
Les villes de Prato et de Pistoia, au nord de Florence, constituent un centre important de l’industrie textile italienne, où travaillent des ouvriers chinois, dans des sociétés appartenant à des Chinois. Leur nombre est difficile à évaluer, beaucoup d’entre eux séjournant illégalement en Italie. Seules 17’000 personnes sont inscrites à l’état-civil, mais en se basant sur la consommation d’eau, on les estime à plus de 40’000. Une enquête de la direction régionale anti-mafia a maintenant révélé un vaste trafic de déchets textiles impliquant les 4830 entreprises textiles en mains chinoises de cette région de Toscane, quatre fois plus qu’il y a dix ans.
Traduction (Claude Haenggli) : Où finissent les déchets textiles des sociétés chinoises de Prato et Pistoia ? Dans de nombreuses régions d’Italie et en Afrique, de manière illégale. C’est ce que montre une enquête de la DDA. L’opération, menée conjointement par le procureur de Florence Giuseppe Creazzo et le substitut du procureur de la direction régionale anti-mafia Leopoldo De Gregorio, a révélé un vaste système concernant les sociétés à direction chinoise des provinces de Prato et Pistoia, consistant à se débarrasser illégalement de déchets qui finissent dans diverses régions d’Italie et en Afrique. Les faits constatés relèvent d’une activité organisée vouée au trafic illicite de déchets, entre autres vers l’étranger.
Claude Haenggli, 8.8.2019
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