La livraison de systèmes russes S-400 à la Turquie pose la question de l’usage de la base d’Incirlik par l’Otan

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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, le 26 juillet, que les systèmes de défense aérienne S-400 commandés auprès de la Russie, seraient opérationnels en avril 2020. Et la décision américaine d’exclure la Turquie du programme d’avion de combat F-35, dont elle a commandé 100 exemplaires, n’a pas ébranlé la détermination d’Ankara. « Vous ne...

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3 commentaires

  1. Posté par léopold le

    Je ne suis pas du tout d’accord avec vos conclusions. Certes la disparition du pacte de Varsovie impliquait réciproquement celui de l’OTAN dans le nouveau contexte depuis l’implosion de l’URSS. Cependant le terrorisme islamiste existe bel et bien, les pays occidentaux en ont fait la tragique expérience.
    Mais il semble que c’est une grosse erreur de laisser des armes nucléaires stationnées en Turquie, l’occident n’étant plus sujet au danger soviétique, et plutôt à celui de l’islamisme. Toutefois la responsabilité en incombe, non à Trump, mais à l’administration précédente, celles d’Obama et de Bush.

  2. Posté par Michel Vasionchi le

    @Vautrin, bonjour, 30 ans environ après la chute ou la destruction (au choix) du mur de Berlin, l’OTAN et l’UE ,ont voulus prendre la place du Pacte de Varsovie ..et voilà que, cette fuite à l’Est est vide de contenu politique , pour consacrer un nouvel avantage géostratégique vérifiable …j’ai comme l’impression , que les pays d’Europe de l’est vont corrigé cette erreur d’eux mêmes.. !

  3. Posté par Vautrin le

    Le problème est clairement posé dans l’article : ” la Turquie occupe une position stratégique dans la mesure où elle permet de contrôler l’accès à la mer Noire et/ou interdire éventuellement celui de la Méditerranée à la marine russe. ” C’est bel et bien la vieille question des Détroits qui préoccupe les yankees dans leur entreprise d’encerclement d’une Russie qui n’a plus d’ambitions impérialistes. La prolongation d’une OTAN offensive alors qu’il n’y a plus de Pacte de Varsovie va exactement dans ce sens, et l’appartenance de la Turquie à cette organisation agressive fait de ce pays un élément essentiel sur l’échiquier géostratégique américain. Sans être partisan du sultan de la Sublime Porte, je remarque que le désengagement de la Turquie en faveur d’une coopération avec les Russes serait de nature à faire pièce à la politique agressive des occidentaux. Dans ce Kriegspiel, l’Europe de Bruxelles-Berlin-Paris a tout à perdre si elle emboite le pas aux yankees. Il faut se rendre à l’évidence : le centre de gravité de la puissance s’est déplacé vers l’extrême-orient, et il serait temps d’en tirer, en bonne diplomatie, les conséquences utiles.

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