Jérôme Rodrigues, l'une des figures les plus médiatiques des Gilets jaunes, gravement blessé à l’œil le 26 janvier lors de l'acte 11 du mouvement à Paris, a annoncé sur son compte Twitter le 1er juillet qu'il allait démarrer une grève de la faim «devant» le ministère de l'Intérieur à partir de «vendredi matin», soit le 5 juillet.
«Une décision de justice a été rendue, l’Etat français est dans l’obligation de me fournir l’enquête administrative [je n'ai] rien reçu à ce jour», a-t-il notamment dénoncé.
Une décision de justice a été rendue l’État français est dans l’obligation de me fournir l’enquête administrative n’est y’en rien reçu à ce jour, je débute une grève de la faim vendredi matin devant @Place_Beauvau@AA_Avocats@collCartonJaune@LDH_Fr
— Jerome Rodrigues Officiel (@J_Rodrigues_Off) 1 juillet 2019
Le Gilet jaune originaire de Tremblay-en-France accuse le ministère de l'Intérieur de ne pas lui transmettre le dossier d'enquête administrative menée par l'inspection générale de la police nationale (IGPN) à la suite de sa blessure, attribuée à un tir des forces de l'ordre.
En juin, le tribunal administratif de Paris avait en effet enjoint au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de lui communiquer «sans délai» les actes de «l'enquête administrative et de l'enquête menée par l'inspection générale de la police nationale concernant les blessures qu'il a subies», d'après la retranscription du jugement donnée par Le Parisien. Depuis, les sollicitations seraient, selon ses dires, restées lettre morte. Jérôme Rodrigues et son avocat Arié Alimi s'en sont d'ailleurs plaints à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.
Nous avons fait condamner l'Etat à nous transmettre l'enquete administrative de @J_Rodrigues_Off. Il semblerait que l'Etat refuse d'executer la décision du Tribunal Administratif de Paris #Etatvoyou ? https://t.co/BN6vGHqkRo
— Arié Alimi Avocats (@AA_Avocats) June 25, 2019
«Si un juge demande que j'aille en prison, j'y vais ce soir moi !», fustige le Gilet jaune contacté par RT France. Pour lui, l'Etat français ne «respecte pas la loi». «Si je dois mourir, je mourrai», déclare-t-il déterminé.
Ils sont entrés dans l'illégalité
«Ils sont entrés dans l'illégalité», a déclaré de son côté à RT France l'avocat de Jérôme Rodrigues Arié Alimi, qui dit n'avoir «jamais vu ça» dans sa carrière. Ce dernier assure s'être vu opposer un refus ferme par la Place Beauvau, une information que RT France n'a pas été en mesure de vérifier auprès de l'institution.
Quoi qu'il en soit, l'avocat de Jérôme Rodrigues a prévu de saisir le tribunal administratif, ce qu'il ne peut pas faire avant au moins trois mois, s'il n'obtient pas les informations qu'il réclame au ministère de l'Intérieur.
Cette procédure administrative est distincte des demandes que pourrait faire la justice dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 13 février sur cette affaire et menée par deux juges d'instructions pour «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique avec arme».
Lucas Léger
Extrait de: Source et auteur
Attristant de voir ce combat des gilets jaunes méprisé à ce point par cet Etat. On ne sait plus si on doit parler d’Etat ou de système mafieux qui s’auto-entretient par le kidnapping d’une nation.
Mais quand un système n’est plus relié aux autres, il ne peut survivre et a déjà amorcé le commencement de sa destruction. Tous les systèmes qui ont “dépassé” les limites se sont toujours écroulés.
Macron a été mis en place par la finance internationale afin de détruire la société française pour mieux reconstruire le nouvel Ordre mondial sur ses ruines. Il est en mission et rien d’illégal ne le fera reculer car quoi qu’il fasse les maîtres du monde lui donneront l’absolution.
Une grève de la – fin – théâtralisée et médiatisée ,généralement se termine par un fiasco ridicule , bon , tout de même il a de la chance Rodrigues le ridicule ne tue pas .