« Groupuscules d’extrême droite » : contrôler les consciences !

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La « Commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite » présidée par Muriel Ressiguier, LFI, avec pour rapporteur Adrien Morenas, LREM, a rendu son rapport après six mois d’auditions. Ce rapport de 526 pages débute par une introduction de Ressiguier et ces mots : « Dans son audition du 21 mars 2019, Maître Christian Charrière-Bournazel évoquait l’indispensable effort de mémoire vis-à-vis des crimes de la Shoah et de l’éducation des jeunes générations au souvenir de ces faits historiques, de la réalité du génocide des juifs et de la Résistance ». Etonnant début dans une France où l’antisémitisme est actuellement avant tout lié à l’islam et à l’extrême gauche.

Selon le rapport, la violencecaractériserait pourtant les groupes d’extrême droite car : « On retrouve (…) l’identité comme thème central, qui va être dévoyée vers un fantasme de communauté exclusive et menacée par l’étranger, celui-ci pouvant être non national ou extra européen. Si on retrouve des nuances certaines de pensée entre les nationalistes révolutionnaires, les identitaires, les nationaux-socialistes, la mouvance skinhead, toutes ces branches ont en commun le rejet des étrangers, ainsi que l’incitation à la haine raciale, homophobe et sexiste. Le rejet total de la République fait également partie de leur corpus idéologique. Les idées de ces groupes ne sont pas des opinions, ce sont des délits ». Et d’indiquer l’objectif concret de sa commission : « on ne peut (…) assimiler les groupuscules d’extrême droite aux groupuscules d’extrême gauche ou à d’autres groupes extrémistes. Les critiques sur ce fondement sont, du point de vue de la présidente, infondées ». Ressiguier préfère voir un risque « terroriste » dans des groupes qui auraient des « liens avec le RN ». Clair, non ?

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Composé de quatre grandes parties, le rapport propose 32 recommandations parfois inquiétantes pour les libertés publiques, dont, florilège non exhaustif : développer les moyens du renseignement sur ces groupes, surveiller des anciens policiers et militaires, fournir un rapport annuel au ministère de l’Intérieur, relier renseignement et universités, dissoudre plus facilement, créer un fichier centralisé, augmenter les peines de prison, valoriser et aider les associations « antiracistes » (la nébuleuse LFI en somme), contrôler l’expression sur internet, à l’échelle européenne, faire bloquer les sites, entraver l’accès des individus à internet, pénaliser les « gestes », assimiler ces groupuscules à la « radicalisation » djihadiste et « Renforcer (…) l’éducation aux médias, à l’information et à la citoyenneté ; mettre en place un cahier du citoyen et du vivre ensemble permettant de suivre et accompagner, du cours préparatoire au lycée, les apprentissages et acquisitions de l’enfant puis de l’adolescent en matière d’éducation à la citoyenneté, aux médias, et aux valeurs de la République » : une fiche d’endoctrinement scolaire, en somme, suivant les enfants au long de leur scolarité. •

Paul Vermeulen

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