Le Sea Watch 3 a violé les frontières italiennes en débarquant à Lampedusa avec une quarantaine de migrants à bord, malgré l’interdiction. La Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés a publié une enquête sur les ONG « humanitaires », dont on vous donne un extrait.
L’organisation Sea Watch, basée à Berlin (Allemagne) est l’une des deux plus anciennes ONG créées dans le cadre de la crise en Méditerranée. Fondé en 2014 par Harald Höppner, un chef d’entreprise cinquantenaire et propriétaire de deux magasins de vente de produits « ethniques » et de « style colonial » sous sa marque Guru-Shop. Dans son action, il est accompagné de Franck Dörner, ancien directeur général de Médecins Sans Frontières Allemagne et de Ruben Neugebauer, journaliste « allemande de hasard ».
Sea Watch champion du sauvetage en Méditerranée
En 2015, l’ONG affirmait ne vouloir prendre à son bord sous aucun prétexte un seul migrant afin de ne pas s’exposer à l’accusation d’être des « passeurs » ou des « trafiquants ». Mais très vite, Sea Watch revient sur sa position et embarque régulièrement des migrants à son bord.
Lire aussi : Qui se cache derrière SOS Méditerranée, délogé par les identitaires ?
Le navire s’approche régulièrement des côtes libyennes et a même effectué une mission de cinq mois, convoyant 5 000 migrants. Selon l’organisation, leurs opérations auraient permis d’acheminer 20 000 migrants en Europe jusqu’en 2016, puis 35 000 jusqu’en 2017. Si ces chiffres sont avérés, Sea Watch est l’ONG ayant transporté le plus de migrants devant Jugend Rettett et SOS Méditerranée.
Des sources de financement assez opaques
D’après le site internet de l’organisation, la première mission aurait été assurée aux frais des fondateurs du projet, à savoir quatre familles du Brandebourg, dont celle d’Harald Höppner. Ils auraient ainsi acheté le premier navire au prix de 162 000 euros. D’autres sources évoquent 60 000 euros de don personnel du fondateur, d’autres parlent de 120 000 euros. Enfin, certaines sources indique que des dons d’amis auraient été versés à hauteur de 60 000 euros.
La notoriété d’Harald Höppner débute en avril 2015 alors qu’il participe à une émission. Il a marqué les esprits et créé un véritable buzz en demandant de respecter une minute de silence pour les migrants en mer. À la suite de l’émission, son ONG aurait engrangé 450 000 euros de dons.
Lire aussi : Lauren Southern piège une ONG pro-migrants aux pratiques malhonnêtes
Cependant, les dépenses de l’organisation sont considérables. En 2016, Sea Watch estime ses dépenses de fonctionnement à 55 000 euros en moyenne, soit 660 000 euros pour une année. En 2018, le budget annuel est de 1,44 million d’euros, soit 120 000 euros par mois. Une somme que l’ONG ne peut récolter avec pour seul donateurs. C’est un système de sponsoring qui est alors mis en place.
Un mélange des genres parmi les sponsors
Une soixantaine d’entreprises, d’organismes ou d’associations diverses soutiennent officiellement Sea Watch. La Fondation pour une Europe des Nations et des libertés classe ces structures en trois catégories :
La mouvance d’extrême-gauche
Dans cette catégorie on retrouve le club de football FC Sankt-Pauli connu pour ses positions très à gauche, les groupes de rap anti-police comme Ticktickboom ou encore Irie révoltés, un groupe de reggae pro-migrants. Plusieurs sites de la mouvance « antifa » sont également présents sur le site officiel de l’ONG, comme Discorder Rebels. Paradoxe (ou pas), leurs emblèmes trônent à côté de ceux de grandes entreprises, notamment dans le secteur bancaire, qui soutiennent également l’ONG.
Les entreprises
Les entreprises du monde de la mer sont des donateurs bien utiles. Hambourg Energy Trading a fourni gratuitement du carburant au navire Sea Watch, tandis que Jotun a fait don de la peinture nécessaire au bateau. Une entreprise française, Petzl, a fourni des casques et des lampes. L’agence de voyage Lenthin a offert des billets d’avion aux équipes pour qu’elles puissent se rendre à Lampedusa.
Lire aussi : L’Aquarius subventionné par la région Occitanie
D’autres entreprises très diverses, d’une société de cosmétique ou d’un club privé chic de la région de Vienne ont fait des dons en numéraire sans dévoiler le montant. On compte aussi RSU, une société spécialisée dans la gestion du risque des crédits bancaires qui comptent de nombreuses banques allemandes comme clientes. 20 000 euros ont été versés par le cabinet international en conseil de gestion Detecon Consulting. Enfin, dans la liste des entreprises, Vartan Aviation Group a donné 30 000 euros pour assurer la maintenance des avions de reconnaissance de Sea Watch.
Les fondations, organismes, églises…
Parmi les structures, on retrouve le Bundesvereinigung Stessbearbeitung, dépendant de l’État allemand, qui a donné des cours sur la gestion de stress en situation d’urgence aux bénévoles de l’ONG. L’Église luthérienne de Bavière est également un soutien de poids. Engagée dans le soutiens aux clandestins, elle aurait dépensé plus d’un million d’euros dans ce but, dont 100 000 euros dédiés à Sea Watch. Un donateur particulier puisqu’il est financé par l’État allemand via le levée d’un impôt spécifique. Un soutien de l’État qui a certainement permis un don aussi élevé.
Lire aussi : Flammarion, Nathan… ces éditeurs jeunesse qui soutiennent les migrants
L’intégralité de l’enquête est à retrouver dans l’ouvrage : Les ONG dans la crise des migrants en Méditerranée centrale, édité au Parlement européen par la Fondation pour une Europe des Nations et des Libertés, l’euro-groupe de Matteo Salvini et Marine Le Pen.
L’article Sea Watch : Qui se cache derrière cette ONG ? est apparu en premier sur Infos-Toulouse.
Extrait de: Source et auteur
Mais comme le disait un Africain, si SOROS n’avait pas ses centaines de réseaux en Afrique qui “stimulent ces gens au départ” cette invasion migratoire ne se serait pas produite. Il y aurait toujours des gens tentant l’aventure, mais dans des proportions infimes.
Les factures des services sociaux des pays concernés doivent être envoyées (commandement de payer) à :
– Harald Höppner fondateur de l’ONG Sea Watch fondée en 2014
– Franck Dörner, ancien directeur général de Médecins Sans Frontières Allemagne
– Ruben Neugebauer, journaliste
Il ne suffit pas de transporter des migrants du Sud au Nord de la Méditerranée, il faut subvenir à leurs besoins pendant au moins une génération !
Concernant le bateau et l’équipage, que les lois en vigueur en Italie soient appliquées et que les migrants illégaux soient refoulés.