Assemblée des délégués, samedi 29 juin 2019, à Orbe (VD)
Michaël Buffat, conseiller national, Vuarrens
Être social, c’est créer des emplois. Le travail permet à l’individu de s’accomplir et surtout, le travail est le remède le plus efficace contre la pauvreté. Voilà pourquoi les économies de marché libérales sont les plus efficaces et affichent le moins de pauvreté.
Il n’y a que la gauche qui considère le travail comme un fléau de la société et cherche par tous les moyens de s’y soustraire. Les demandes d’abaisser à 35 heures hebdomadaire la durée du temps de travail est un des exemples les plus parlant de cette mentalité.
Pour créer des emplois dans notre pays, nous avons besoin de croissance économique et pour cela nos entreprises ont besoin de conditions-cadres compétitives.
Force est de constater que seule l’UDC est à même de répondre au besoin de l’économie et plus particulièrement des PME de notre pays. Le groupe UDC a déposé une motion au mois de mars demandant au Conseil fédéral de présenter à l’Assemblée fédérale un ensemble de propositions destinées à renforcer la place économique suisse pour en augmenter l’attrait et diversifier ses débouchés.
Alors que même le Conseil fédéral recommande au parlement d’accepter cette motion. La gauche a décidé de la combattre. La gauche refuse donc un renforcement de la place économique suisse. Il s’agit de sa part d’un comportement irresponsable ayant des conséquences directes pour l’emploi dans notre pays.
Aux yeux de la gauche, c’est l’Etat qui décide. La liberté personnelle des citoyens n’est que secondaire. La collectivité prime sur l’individu. Avec sa foi en la toute-puissance de l’Etat et le flot de règlements qui en résulte, la gauche étouffe la vie politique et surtout étrangle l’économie dans notre pays.
L’inflation normative constitue une menace pour la compétitive de la Suisse. Sans parler de l’adoption naïve du droit de l’UE qui étouffe nos PME.
Les autorités doivent rapidement mettre l’accent sur une réduction des charges administratives et réglementaires qui pèsent sur les entreprises.
A côté du corset législatif qui étouffe notre économie, il y’a également cette volonté de la gauche de taxer encore plus afin de financer sa politique de clientélisme.
Sous couvert d’écologie, le parti socialiste et les verts réclament une kyrielle de nouveaux impôts, taxes et redevance. Le coût par ménage se monte pour une famille de classe moyenne a environ CHF 20’000.-
Cette autant d’argent qui manquera aux ménages pour stimuler la consommation intérieure.
Il est urgent de redonner à la population le fruit de son travail et que l’Etat arrête de se servir dans ses poches constamment.
Les entreprises sont également concernées par l’augmentation et la création de taxes. Il est vital de ne pas diminuer, par des prélèvements et des coûts nouveaux, leur compétitivité.
Il appartient également à l’Etat d’encourager la recherche et l’innovation.
L’innovation est le moteur du développement économique. La Suisse avec ses coûts de production élevés, son petit marché intérieur et son manque de matière premières est totalement tributaire de l’innovation. Cette dernière a donc particulièrement besoin de conditions-cadres avantageuses pour pouvoir se développer.
Pour maintenir un niveau élevé d’innovation et de recherche dans notre pays, nous avons besoin d’une main-d’œuvre bien formée, d’un faible niveau de régulation, d’un contexte fiscal compétitif, d’une stabilité politique et la protection de la propriété intellectuelle.
Vous le voyez bien, seule l’UDC de bat pour augmenter la liberté entrepreneuriale et contre la multiplication des lois et interdictions qui entravent nos entreprises.
Nous devons nous engager pour la qualité suisse et se battre pour des conditions-cadres compétitives, seule manière de préserver l’emploi en Suisse.
Et vous, qu'en pensez vous ?