Ndlr. Merci à F. Leutenegger pour la traduction
Une fois de plus, Bruxelles montre sa totale incompétence dans ses relations avec la Suisse
Le 17 juin dernier, le commissaire autrichien de la Commission européenne Johannes Hahn a écrit au président de la Commission Jean-Claude Juncker.
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Cher président, je ne pourrai pas assister à la prochaine réunion du collège (…) Je vous livre donc ici mes idées sur le dossier suisse.
En poursuivant votre important investissement personnel, au cours de ce mandat, j'ai eu - en 2018 déjà - une douzaine de contacts politiques avec mon homologue suisse, le conseiller fédéral Cassis. En nous basant sur le travail de fond de nos négociateurs techniques, nous sommes tombés d'accord, fin novembre dernier, sur un texte final de projet d'accord-cadre. Texte qui fut l'objet d'une consultation interne auprès des milieux concernés en Suisse, dans les premiers mois de 2019.
Comme vous le savez, la Suisse est un des principaux bénéficiaires du marché international de l'UE, grâce à un nombre important d'accords bilatéraux sectoriels. Cependant, cette situation mutuellement bénéfique est de plus en plus difficile à maintenir. Le projet d'accord-cadre, qui couvre la plupart des accords d'accès au marché existants et tous les futurs, pose de sérieux soucis, que toutes les institutions européennes ont mis en évidence depuis plusieurs années: l'insuffisance dans la reprise de notre "acquis" évolutif et son application sélective par les autorités suisses. Ce qui donne un terrain de jeu faussé et une discrimination à l'égard de notre commerce. Il s'agit notamment du manque de règles claires et des méthodes d'applications des aides d'Etat en Suisse, de même qu'un système totalement insuffisant pour le règlement des différents, ce qui fait obstacle à toute certitude légale.
D'un autre côté, nous montrons dans l'accord-cadre de gros efforts pour tenir compte des inquiétudes suisses, notamment en ce qui concerne les prétendues mesures d'accompagnement de protection sociale. En d'autres termes, c'est un compromis valable sur la base duquel notre chemin bilatéral pourrait continuer. (…)
Malheureusement, j'ai la nette impression que le gouvernement suisse a joué la montre, déjà depuis notre accord politique de l'an dernier. Il ne veut pas s'impliquer avant les élections nationales en octobre 2019. Malgré une consultation interne plutôt positive au printemps, le Conseil fédéral n'a toujours pas accepté clairement l'accord-cadre tel que négocié (et ne l'a toujours pas soumis au parlement). Au contraire, il demande de nouvelles clarifications. Ces demandes ne sont pas innocentes.. Elles sont une tentative de renégocier l'accord, sur certains points-clés (aides d'Etat, libre circulation et mesures d'accompagnement discriminatoires). De plus, malgré le fait que nous soyons prêts à apporter toutes les clarifications voulues par écrit, le gouvernement ne s'engage pas sérieusement. Au contraire, il avance de nouvelles consultations internes et ne travaille pas assez fort dans son aire d'influence (le peuple suisse, ndt).
Vous vous rappelez que le Collège a décidé d'une prolongation limitée à 6 mois de l'équivalence boursière des banques suisses, à la fin de l'année dernière. C'était précisément dans l'intention de donner un signal clair et symboliquement fort de notre volonté de voir Berne mener des négociations rapides et sans accroc, pour soutenir le projet d'accord-cadre. Cela dans l'idée de le signer encore pendant notre mandat (qui se termine avant la fin de cette année).
Je dois conclure que les dispositions prises par la Suisse ces derniers mois sont clairement insuffisantes. La volonté politique que nous voulons voir est absente. En l'état où en sont les choses actuellement, je ne vois aucune raison pour le Collège de proposer une nouvelle extension. En fait, l'expiration de l'équivalence devrait être le coup de semonce dont ils ont besoin. Nous devons bien sûr préciser que nous sommes prêts à réévaluer la situation, si Berne plie. Par ailleurs, je retiens des contacts avec le secteur financier que la fin de l'équivalence ne causerait pas trop de troubles, car le secteur s'est déjà préparé à ce scénario.
Nous ne pouvons tout simplement pas accepter de nouvelles tentatives de traîner les pieds et d'affaiblir les règles du marché interne, surtout dans l'actuelle phase décisive du Brexit. En bref, je crois que nous n'avons pas d'autre choix que de passer un message clair comme du cristal: l'accord-cadre, tel qu'il est, est aussi bon que possible et nous devons montrer notre volonté de poursuivre dans cette voie.
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Quelques remarques
Monsieur Hahn montre un singulier mépris de notre pays et se prend au sérieux en s'estimant "l'homologue" de Cassis. On aime ou n'aime pas Ignazio Cassis, mais le PLR a été élu démocratiquement. L'autrichien, lui, n'est qu'un fonctionnaire désigné à son poste. Par ailleurs, il est obligé de reconnaître que les rapports Suisse-UE sont bénéfiques pour les deux parties.
Pour un politicien d'un pays voisin, Monsieur Hahn montre une totale incompréhension des mécanismes politiques suisses. A le lire, le Conseil fédéral pourrait annoncer: "Nous avons signé et c'est comme ça. Rien à dire, circulez". On a beau lui expliquer que le parlement suisse n'est pas "à la botte"… et surtout, que, dans notre pays, c'est le peuple qui a le dernier mot. Il ne semble pas vouloir entendre: "Mister Cassis, mettez donc vos sujets au pas !"
Les prochaines semaines seront intéressantes.
Frank Leutenegger, 26.6.2019
Suisses, gardez vos armes, ne les rendez pas et celles qui ne sont pas enregistrées (sourire en coin…) cachez-les encore mieux.
L’UE vient de démonter sa méthode de négociation par la non reconnaissance de l’équivalence bancaire.
Unilatéralement elle vient de la dénoncer !
Cette méthode de pression sur les négociateurs est inadmissible et correspond à des méthodes de gangsters !
Le boomerang ne va pas tarder à retourner vers celui qui l’a lancé !
L’UE est en décomposition et incapable de gérer les problèmes de fond :
– Immigration de masse illégale
– Euro vacillant et en voie de remplacement en Italie
– Brexit (l’UE fait tout pour empêcher les négociations d’aboutir)
– Schengen la passoire
– Marchandage concernant la répartition des migrants économiques
– etc …
Cette commission européenne a l’arrogance et l’inculture des nouveaux riches…en dettes 😉
Tellement stupide que même avec l’appui de burkhalter, sommaruga et berset.e.s, ils sont parvenu à ouvrir définitivement les yeux de la majorité des citoyens suisses à mesure que se dévoile l’absurdité de cet accord-cadre visant à détruire la démocratie suisse ainsi que notre Constitution.
Les menaces imbéciles des ingérents de l’ue ont définitivement prouvé au peuple suisse qu’elles nous renforcent en se retournant contre leurs instigateurs, parasites impuissants et non élus!
ADIEU ue… Et vive les mini-BoTs!
Si Juncker n’est pas bourré c’est qu’il a pris sa rasade d’alcool “régulateur” en temps opportun pour ne pas trembler en public, comme la Merkel. Mais le reste n’est pas plus étincelant. Cet individu autoproclamé par les crypto-communistes à la tête de l’UErss n’est pas élu démocratiquement tout comme le fonctionnaire Johannes Hahn qui vient de l’Autriche https://lesobservateurs.ch/2016/12/02/autriche-election-presidentielle-le-passe-communiste-et-pro-sovietique-du-candidat-de-gauche-refait-surface/ Quand Juncker inaugure une statue de Marx en Allemagne, on peut être certain que toutes ses actions et celles de ses subalternes sont de la même espèce totalitaire dont LE SEUL OBJECTIF EST DE FAIRE PLIER LA SUISSE AVEC DES CHANTAGES ET UNE MAUVAISE FOI NON FEINTE. PROPRE AUX TOTALITARISTES, DONT LA LOI SUR LES ARMES IMPOSÉE A LA SUISSE EN EST LA PLUS PARFAITE ILLUSTRATION.
Et comme elle a été imposée par nos traître sous prétexte d’acceptation de l’équivalence boursière… https://www.rts.ch/info/suisse/10539783-l-union-europeenne-n-accorde-pas-l-equivalence-boursiere-a-la-suisse.html
… IL EST TEMPS D’INSCRIRE DANS LA CONSTITUTION QUE TOUTE VOTATION ET ÉLECTION DÉPENDANTE D’ARGUMENTS FANTAISISTES ET INFONDÉS EST NULLE ET SANS EFFETS.
Cette lois sur les armes doit être considérée en plus comme nulle car elle est à la fois imbécile et parfaitement digne d’alcooliques, comme les analyses de Frank Leutenegger en font la plus brillante démonstration.
COMMENT UNE SUISSE NEUTRE ET INDÉPENDANTE PEUT-ELLE ACCEPTER LE DIKTAT DES MAITRES-CHANTEURS ISSUS DU COMMUNISME, QUI ONT INSIDIEUSEMENT PRIS LES COMMANDES DU PARLEMENT EUROPÉEN ET IMPOSENT LEUR TOTALITARISME A L’EUROPE, APRÈS AVOIR BÉNÉFICIÉ DU CRÉDIT ARTIFICIELLEMENT DÉMOCRATIQUE, LIÉ A LA FICTION DE LA CHUTE DU MUR DE BERLIN, QU’ILS ONT EUX-MÊME ORCHESTRÉE AVEC LES OLIGARQUES PILLARDS DE L’EX-URSS, APRÈS AVOIR PRÉALABLEMENT NOYAUTÉ LA QUASI-INTÉGRALITÉ DES MÉDIAS DE LA PLANETE ? Ce qui est aussi la cause généralisée du discrédit porté par ces médias essentiellement manipulateurs et à la botte de la propagande communiste (sous étiquettes mensongères, socialiste, vertes etc).
L’arrogance et l’incompétence de M Johannes Hahn :
”Comme vous le savez, la Suisse est un des principaux bénéficiaires du marché international de l’UE”
L’UE est BÉNÉFICIAIRE avec un solde POSITIF de ses exportations vers la Suisse !!
”Je dois conclure que les dispositions prises par la Suisse ces derniers mois sont clairement insuffisantes”
Ces propositions de l’UE étant irrecevables il faut soit les modifier soit les éliminer !
NON à l’accord-cadre !
Sans la reconnaissance bancaire, nos banquiers ont quelques cartes majeures à jour ! L’UE sera perdante !
@Frank Leutenegger: Excellent commentaire.
L’extrême arrogance de ce petit fonctionnaire de l’ue (“les prétendues mesures d’accompagnement de protection sociale”, “donner un signal clair et symboliquement fort de notre volonté de voir Berne mener des négociations rapides”, “Nous ne pouvons tout simplement pas accepter de nouvelles tentatives de traîner les pieds”, “le coup de semonce dont ils ont besoin”, etc).
C’est le language d’un bailli à son laquais.
Que l’ue aille se faire voir … en attendant de s’effondrer, ce qui ne saurait tarder.
Quand à l’équivalence boursière qu’ils ne veulent plus nous donner, nous devons simplement leur annoncer que, s’il leur prenait la lubie de nous l’accorder, nous la refuserions !