«Les Britanniques s'en mordent les doigts» ; «une énorme erreur», «une majorité de Britanniques défavorables au Brexit»... A rebours des annonces successives remettant en cause les résultats du référendum britannique sur le Brexit, celui-ci apparaît plus que jamais comme une priorité pour nombre d'électeurs qui ont massivement plébiscité le Brexit party, à l'occasion du scrutin européen qui s'est déroulé le 23 mai outre-Manche.
Menée par Nigel Farage, la formation politique qui porte aujourd'hui pour principale ambition de sauver le Brexit, serait largement arrivée en tête, avec 31,5% des voix selon les premières estimations publiées par la BBC.
Le #Brexit redistribue les cartes de la #politique britannique 🇬🇧#BrexitParty#NigelFarage#UKIP#GrandeBretagne
➡️ https://t.co/dQg7AW5xLxpic.twitter.com/cas05Nyc5Q
— RT France (@RTenfrancais) 3 mai 2019
Des résultats qui ont une importance symbolique forte à l'échelle européenne alors que le Brexit constitue la plus récente des crises traversées par l'UE.
#Electionseuropeenne2019 : le résultat le + important de ce soir est celui des Britanniques. En cas de victoire du @brexitparty_fr, les Britanniques pourront enfin sortir (vraisemblablement sans conséquence économique majeure) et ce sera le début de la fin d'une certaine Europe.
— Alexandre Devecchio (@AlexDevecchio) 26 mai 2019
Au lendemain du scrutin, le Premier ministre Theresa May annonçait officiellement le 24 mai sa démission, expliquant qu'elle quitterait ses fonctions le 7 juin, le temps pour les conservateurs de lui trouver un successeur.
Lire aussi : En larmes, Theresa May annonce sa démission
Après deux reports, la nouvelle date limite du Brexit a été fixée au 31 octobre, sans que personne ne sache encore quelle forme il prendra.
Bénéficiant de la légitimité des urnes depuis la consultation populaire du 23 juin 2016, lors de laquelle 51,89 % des votants, soit 17 410 742 de citoyens Britanniques, s'étaient prononcés en sa faveur, le Brexit est aujourd'hui contesté par un certain nombre de Britanniques et de personnalités médiatiques.
Extrait de: Source et auteur
Avec un tel score l’Europe UErss va faire des propositions pour un Brexit doux et raisonnable afin de se débarrasser d’un groupe suffisament explosif numériquement pour changer la donne à la tête de l’UE. Comment faire la même chose en Suisse ? Prioritairement démanteler la presse crypto-communistes monopolistique qui manipule dans le sens de l’explosion du pays et son aliénation par l’UErss.