Cenator : Nous avons déjà eu droit à l’annonce de toutes les catastrophes et malédictions qui s’abattraient sur le peuple suisse s’il refusait de reprendre la loi de l’UE sur les armes.
L’élite politico-médiatique a annoncé une invasion de réfugiés inexpulsables, la mise en péril de notre sécurité et de notre prospérité, la fin des programmes de recherches, la mort d’Erasmus et une jeunesse enfermée à jamais, et bien d’autres cataclysmes… tout cela, comme elle le résume, juste pour une lubie des fans de la gâchette.
Bien entendu, derrière la volonté de contrôler et désarmer les citoyens légalement armés, se cache l’offensive que mènent l’UE et les partis vendus contre la souveraineté du peuple suisse.
Des techniques de manipulations de masse bien rodées sont utilisées à chaque instant par nos politicards qui se font entendre dans nos médias, ceux qui ont le monopole de l’opinion.
Décortiquons ici la méthode de manipulation qu’on enseigne même aux vendeurs de Tupperware.
1) Obtenez l’accord en affirmant une banalité à laquelle votre futur client ne peut qu’adhérer. (Ici, Matin Dimanche : les aéroports de Genève sont surchargés, surtout en été.) Rajoutez de suite un mantra souvent répété pour faire baisser la vigilance (dans le cas des Tupperware : les aliments bien conservés sont importants pour la santé ; ici : l’espace Schengen est un apport très important pour la Suisse).
2) Renforcez cette adhésion par un point émotionnel négatif, en liant ce que vous voulez vendre au point d’accord que vous venez d’établir avec votre client. (Sans Tupperware, les infections à la listeria sont trois fois plus nombreuses. Ici : tout va être encore bien pire dans les aéroports si le peuple suisse refuse de voter oui le 26 mai.)
3) Puis passez au point émotionnel positif pour montrer à votre client que vous avez la solution. Ici : il y a une solution aux problèmes d’aéroport, c’est de renoncer aux structures nationales pour s’unir avec l’UE ; créer un espace aérien européen unique en mettant fin aux aéroports nationaux. Une situation gagnant-gagnant que nous n’avons pas encore pu réaliser car les nationalistes tiennent à gérer leurs aéroports. Bien entendu, le directeur de l’Aéroport de Genève se garde de dire que sa solution implique pour la Suisse de renoncer à sa souveraineté en tant qu’État-nation.
4) Amenez votre client-à-pigeonner à tirer ses propres conclusions dans le sens que vous souhaitez, en rappelant le chaos que la fin de Schengen engendrerait :
Est-ce que le jeu en vaut la chandelle – rendre impossible la vie des gens (ici, les voyageurs de Genève Aéroport) pour une cause aussi futile que des armes ?
5) Renforcement de la décision finale par l'anecdote, en s’offrant comme exemple : ceci fait croire au client qu’il a pris la bonne décision. (Ici : Regardez-moi, je n’ai jamais eu d’armes et je dirige l’Aéroport de Genève.)
« Journalistes : Vous-êtes tireur ? Vous avez votre arme d’ordonnance à la maison ?
Schneider, directeur de l’Aéroport de Genève : Non, je n’ai pas d’arme et n’en ai jamais eu. […] »
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Extraits, en illustration de cet exercice de manipulation :
En une du Matin Dimanche du 21.04 : « Les aéroports européens sous la menace de retards et d’annulations. »
Les grands acteurs du transport aérien tirent la sonnette d’alarme. L’été sera difficile. [...]
Page 2, gros titre : L’été s’annonce torride dans les aéroports européens. [...]
Nous apprenons que nos aéroports sont surchargés car les Etats-nations qui constituent l’espace aérien du continent européen refusent d’abandonner leurs structures nationales, qui sont au nombre de près de 60 actuellement. Pourtant, la Commission Européenne et Eurocontrol ont trouvé la solution pour pouvoir augmenter de 53% le volume du trafic aérien d’ici 2040, en internationalisant l’espace aérien du Vieux Continent.
Skyguide abonde dans le même sens, pour la mise en œuvre du programme Single European Sky. Amélioration des performances, flexibilité, accroissement de l’efficacité, que des bénéfices... tout cela suivi de graphiques pour illustrer le chaos qui attend les Romands à l’Aéroport de Genève...
André Schneider, le directeur de Genève Aéroport avise les Romands:
« La mise en œuvre d’un espace aérien unique, sans structure nationale, permettant une gestion de l’espace aérien beaucoup plus efficace, s’avère difficile».
L’offensive continue sur la page 16 du Matin Dimanche, article écrit par Lise Bailat et Philippe Rodrik : « L’espace Schengen est un apport très important pour Genève Aéroport ».
Article accompagné du portrait grand format du directeur de Genève Aéroport André Schneider, de sa biographie et de son interview.
Et là, tous les imbéciles qui n’ont pas encore compris pourquoi le Matin sonne le tocsin, juste maintenant, concernant nos problèmes d’aéroports infernalement surchargés, vont subitement comprendre la subtilité !
« VOTATIONS : Avant le scrutin populaire du 19 mai, sur une révision partielle de la loi sur les armes, André Schneider nous rappelle les énormes enjeux pour l’aéroport de Genève qu’il dirige.».
« [...] mais il faut faire confiance aux Suisses, ils comprendront certainement qu’on ne vote pas que sur des armes le 19 mai et que l’enjeu est important. »
Journaliste : Ne dramatisez-vous pas ? Les aéroports suisses ont vécu sans Schengen jusqu’en mars 2009 et ça allait aussi.
A. Schneider : Oui, mais en 2009, nous avions 11,3 millions de passagers. Nous en accueillons aujourd’hui 6,4 millions de plus par année. [...] On a créé un espace européen dans lequel on s’engage à ne plus contrôler tout le monde tout le temps. [...]
Vouloir revenir à l’avant-Schengen en quelques mois serait une vraie gageure pour nous. Et j’en appelle à la pesée des intérêts : est-ce que les modifications de la loi sur les armes valent vraiment la peine de prendre ces risques ? Est-ce que les inconvénients que l’on peut trouver à Schengen surpassent ses avantages ?
Journalistes : Vous-êtes tireur ? Vous avez votre arme d’ordonnance à la maison ?
A. Schneider : Non, je n’ai pas d’arme et n’en ai jamais eu. A l’armée, j’étais dans la fanfare militaire, je jouais du tuba. [...]
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Le Matin.ch en remet une couche avec son article (21.04.2019, ats/nxp), renforçant ce qui a déjà été dit dans le Matin Dimanche, vantant ainsi les vertus du « Tupperware »:
« Votations fédérales : Genève Aéroport a peur d'être exclu de Schengen »
La révision de la loi sur les armes, qui sera à l'affiche des votations du 19 mai prochain, pourrait mener à l'exclusion de la Suisse de l'espace Schengen.
La votation sur la révision partielle de la loi sur les armes, le 19 mai, pourrait conduire, en cas de non, à l'exclusion, à terme, de la Suisse de l'espace Schengen. Pour Genève Aéroport, une telle issue serait catastrophique. [...]
Article complet : https://www.lematin.ch/suisse/suisse-romande/geneve-aeroport-peur-exclu-schengen/story/2389407
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Malheureusement cette liste n’est pas exhaustive. Mais LA MÉTHODE DES BOLCHEVO-FASCISTES EST TOUJOURS LA MÈME: —- L E C H A N T A G E —- !!!! EFFICACE GRACE AU MONOPOLE MÉDIATIQUE.
Elle domine aussi avec le BREXIT A 50’000 MILLIONS soit 50 MILLIARDS. Et en plus, il y a les petites mains crypto-communistes qui arrachent les affiches des votation et des élections, mais çà ne suffit pas. Ainsi L’AFFICHE SUR FOND BLEU ÉTOILÉ, dont je ne connais pas l’origine, façon drapeau européen avec au centre les contours de la Suisse et UNE CITATION DU CONSEIL FEDERAL FAVORABLE AUX OPPOSANTS A LA LOI EUROPÉENNE BOLCHEVO-FASCISTE SUR LES ARMES, SEMBLE SYSTÉMATIQUEMENT CENSURÉE PAR LES SOCIETES D’AFFICHAGE… Toujours et encore un quasi-monopole. Mais pour les cochonneries avec l’argent suisse du sida, favorables aux pervers, là, il n’y a pas de problèmes… et pourquoi donc ces affiches-là ont-elles disparu totalement d’internet alors qu’elles sont une propagande pour les homos si bien vus par tous les pouvoirs, Macron en tête… ? http://www.leparisien.fr/politique/une-photo-de-macron-avec-un-jeune-qui-fait-un-doigt-d-honneur-agite-les-reseaux-sociaux-30-09-2018-7907433.php#xtor=AD-1481423553
Je voterai NON le 19 mai prochain.
Ceux qui ne veulent pas comprendre seront tout étonnés de voir leur liberté se restreindre comme peau de chagrin …
NON au diktat de l’UE !