Notre-Dame de Paris : La France tremble toujours – Journal du mercredi 17 avril 2019

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Notre-Dame de Paris : La France tremble toujours

48 heures après le terrible incendie survenu à Notre-Dame de Paris, l’heure du bilan n’a pas encore sonné. La solidité de la structure n’est pas encore définie et certaines oeuvres restent à sauver. Les Français meurtris multiplient les marques de soutiens.

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Un commentaire

  1. Posté par Sancenay le

    Quelle que soit l’origine, volontaire ou non, du sinistre qui a ravagé l’admirable phare de la Chrétienté, déjà volé en son temps à celle-ci, et qui a suspendu un temps le souffle du coeur de la France, ne peut-on pas, en effet y voir un signe du Ciel, un impérieux appel à notre communauté nationale, et à l’humanité même, ainsi que pour chacun d’entre nous à changer de cap ?
    Pour notre civilisation chrétienne, le feu n’est-il pas le symbole même de l’enfer, de la victoire absolue et du triomphe du diable ?
    Ce feu même qui dévore et ruine par pans entiers notre Patrie, notre communauté humaine même à l’échelle du monde.
    Ce feu qui a couvé longtemps depuis plus de deux siècles et qui explose désormais comme un feu d’artifice final qui atteint toutes les sphères de la vie de chacun.
    Ne s’immisce-t-il pas dans les familles, détruit jusqu’à celles-ci, dévore les lieux d’amour et d’affection.
    Notre maison commune à tous les hommes de bonne volonté, l’amour même que nous a laissé le Christ, en sacrifice de sa vie, est soumise au péril de ce feu satanique.
    L’amour du beau, du bien est livré aux flammes. Le mariage, cellule de base de la société, mais aussi charpente de la famille a été poussé au brasier. La vie même en son début est précipitée sans vergogne aux fours des avortoirs et il en est de même pour sa « fin » présumée.
    Oui, l’heure est grave et seule l’Espérance authentique peut sauver l’humanité même dont la survie est en cause parce qu’elle est la proie du diable.
    L’homme a voulu braver la Loi de Dieu, renverser l’ordre conçu par Lui. Voilà, en effet « l’aboutissement».
    Qu’il s’agisse d’une cathédrale si prestigieuse soit-elle, somme toute, sensiblement moins bien sécurisée, que la première « œuvre d’art » blasphématoire, ou qu’il s’agisse de nos familles ou le respect même de l’institution, si ce n’est des parents se fait rare.
    Tout est menacé de mort certaine.
    Et l’on ne peut pas être pour le triomphe du diable, pour la réification de l’être humain, pour sa consommation, pour sa consumation même, et « en même temps » pour son élévation spirituelle jusqu’au salut de son âme.
    Comme on ne peut pas être pour la consommation de la famille et sa sauvegarde.
    C’est en quoi l’Espérance ne doit pas être, en sus, subvertie et trahie. Elle ne peut être nourrie que par la vérité et la justice.
    Et c’est consciemment ou non, mais souvent beaucoup plus consciemment qu’on ne le relate, le sentiment que le peuple de France à travers les « gilets jaunes » a voulu exprimer.
    Il aurait été sage et prudent de se hâter de respecter ceux-ci et de les entendre. En commençant au moins par respecter la vérité et reconnaître toutes celles, concrètes, qui en découlent.
    Un père de famille ami, pourtant fervent catholique, qui pensait sans doute « protéger » les siens de ce combat homérique, que lui-même reconnaît avoir souvent fui, me disait : la vérité n’existe pas…
    C’est bien tout le problème…
    A partir du moment où la vérité n’existe plus, tout et son contraire peut se produire librement. Tout peut se consumer dans les flammes infernales : que ce soit une cathédrale, ou l’Eglise même, par la faute, voire la malice, des hommes. C’est bien d’ailleurs le sens du dernier message du Pape Benoît XVI au sujet du « feu » de la pédophilie.
    L’heure n’est donc pas aux mièvreries ni aux lamentations soumises aux cyniques écrans de fumée, si précipitamment entretenus, mais au courage de l’Espérance authentique qui ouvre la voie à la justice par la vérité.
    Bonne Semaine Sainte, à tous.

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