Incendie de la cathédrale de Notre Dame : Mon expérience personnelle.

Anne Lauwaert
Ecrivain belge

 

Mon expérience personnelle.

J’ai récupéré les poutres en châtaignier du toit d’une maison qui a été construite autour de l’année 1741. C’est la date que nous avons trouvée sur le manteau d’une cheminée. Donc ces poutres ont 300 ans.

Cette charpente soutenaient un toit de pierres “toiture en lauzes” comme on les fait en montagne. Dans ce cas il s’agit de lauzes en granit. Ces poutres étaient en parfait état sauf à leurs extrémités, où elles s’appuyaient sur les murs.

Les hommes de métier m’ont fortement déconseillé de les récupérer car avec le temps ce bois a absorbé la poussière de granit provenant des lauzes et, quand on scie ces poutres avec une tronçonneuse, ce bois (avec la poussière de granit) est tellement dur que la chaine de la tronçonneuse s’émousse rapidement. J’ai donc tenu ces poutres et acheté une chaine particulièrement résistante et j’ai débité ces poutres pour les brûler dans la cheminée à insert de mon habitation.

Allumer ces morceaux de bois est quasiment impossible: ce bois ne prend pas. Aussi parce que les arbres destinés au bois d'oeuvre sont abattus en phase de lune décroissante, ce qui rend le bois plus compact.

Il faut au préalable faire un feu avec du petit bois et, dès qu’il y a des braises, y déposer les bûches. Mais, une bûche seule s’éteint. Il faut en permanence lui adosser une deuxième pièce de bois pour maintenir le feu et continuer à ajuster ces morceaux de bois. Si on dépose une buche sur les braises sans continuer à s’en occuper, en générale le lendemain on la trouve à peine consumée et éteinte.

La charpente de Notre Dame date de 1220, ajoutons-y les années nécessaires au séchage du bois cela nous donne des poutres qui ont 800 ans au moins. Poutres qui provenaient de chênes eux-mêmes centenaires, abattus à la bonne saison, pendant la phase de la lune indiquée et respectant les procédures de séchage.

http://www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/architecture/la-charpente/

Si du châtaignier de 300 ans est dur comme de la pierre qu’en est-il du chêne de 800 ans ?

Comment la charpente de Notre Dame a-t-elle pu s’enflammer si vite et si fort et quasiment partout en même temps?

Un charpentier spécialiste pourrait-il nous expliquer cela?

Voici l’avis de l’ancien ingénieur chef de Notre Dame.

https://lalettrepatriote.com/lancien-ingenieur-chef-de-notre-dame-sinterroge-sur-la-these-de-laccident/

Anne Lauwaert, 17.4.2019

 

3 commentaires

  1. Posté par Anne Lauwaert le

    je reçois ce message mais ne suis pas experte en chimie:
    « Bon, autant que mes dix ans passés le nez dans les bouquins de physique et de chimie servent à quelque chose, donc, c’est parti!
    La thermite est un mélange d’aluminium métallique et d’oxyde de fer. Sa réaction est dite “aluminothermique “, c’est une réaction typique oxydoréduction ou réaction redox est une réaction chimique au cours de laquelle se produit un transfert d’électrons, dans laquelle l’aluminium est oxydé et l’oxyde métallique réduit, a été découverte par Hans Goldschmidt en 1893 et brevetée deux ans plus tard.
    Cette réaction chimique génère une chaleur intense permettant d’atteindre une température de 2 204,4 °C en quelques seconde. La thermite est utilisée le plus souvent pour souder ou faire fondre de l’acier.
    Elle est extrêmement inflammable, la température atteinte lors de cette réaction est exceptionnellement haute (2200 degrés environ) permettant de brûler n’importe quel matériaux, sa combustion produit une fumée jaune caractéristique.
    Elle est très facile à produire, il suffit de mélanger 50% de poudre d’aluminium et 50% d’oxyde de fer, ensuite pour amorcer la réaction, il faut utiliser une mèche en magnésium.
    Tous les ingrédients sont en vente sur internet.
    La cathédrale n’a pas brûlé toute seule, Quod Erat Demonstrandum.
    La thermite produit des fumées jaunes … »
    quelqu’un de plus informé que moi peut-il nous éclairer?

  2. Posté par Anne Lauwaert le

    Post scriptume : Ici, dans la vallée dans laquelle je vis, les gens de la montagne qui avaient l’habitude d’aller dans le bois couper les arbres, m’ont expliqué que pour le bois d’œuvre on attend l’automne quand la sève est descendue et en lune décroissante pour avoir encore moins de sève dans les canaux lymphatiques des arbres, comme ça le bois est très compact et dur mais ne brûle absolument pas : il fume beaucoup mais ne brûle pas. Par contre au printemps et en lune croissante quand la montée de sève est maximale et que les canaux lymphatiques sont dilatés au maximum on coupe les arbres pour le bois de chauffage. Les canaux lymphatiques dilatés augmentent la circulation d’air et favorisent la combustion. En plus, j’ai lu, je ne sais plus où, qu’au moyen âge on plongeait le bois de construction dans des marais etc… pour les rendre plus durs … ça c’est à vérifier

  3. Posté par Mauron le

    @Anne Lauwaert
    On a certainement utilisé de la Thermite !
    +4000 degrés celcius en quelques secondes.
    Seul le sable résiste car les 4000c forment une croûte de ver sur la surface
    Bien à vous

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