PROTELL: assemblée générale de combat
PROTELL tenait ce samedi matin son assemblée générale ordinaire 2019. Ordinaire ? Pas tout à fait. A 5 semaines de la votation sur le référendum contre la loi inique de désarmement, tous les esprits étaient tendus vers un but unique: gagner !
Dans la partie administrative, le président ad intérim Jean-Luc Addor a dû avouer que nous n'avions toujours pas de président. Président qui doit être, dans l'esprit du comité un Alémanique, avec des contacts étendus… et pas de l'UDC ! Mais, jusqu'ici, toutes les personnes approchées ont refusé. Comme l'a relevé Jean-Luc Addor, quand les balles commencent à siffler, on ne se bouscule pas pour être au premier rang.
En revanche, le président a.i. a eu le plaisir de présenter à l'approbation de l'assemblée la nouvelle membre vice présidente Olivia de Weck. La formalisation de son élection s'est faite dans un tonnerre d'applaudissements.
Le combat
Les mots deviennent de plus en plus durs, entre nos adversaires et nous et Jean-Luc Addor n'a as hésité à employer le mot de trahison, à propos des parlementaires bourgeois, plus au servicce d'economiesuisse que du peuple dont ils ont juré de défendre les intérêts.
La lutte devient plus dure aussi, quand on voit les moyens engagés par les partisans de la loi, ce qui leur a permis de nous bombarder de mensonges et de demi-vérités depuis le début de l'année.
Thomas Steiger, président de la Fédération suisse de tir dynamique et vice-président du comité référendaire, a expliqué que, dans ces conditions il avait été décidé de démarrer la campagne pour le non, le 25 avril seulement. L'idée est de concentrer les efforts sur une période courte, plutôt que de s'épuiser dans une longue campagne, pour laquelle nous n'avons pas les moyens.
L'invité d'honneur de cette assemblée était Werner Salzmann. Le conseiller national UDC bernois a été ferme. Tout en recommandant à chacun de rester dans les limites de la politesse, quand on répond à un journaliste ou à un adversaire, il n'a pas mâché ses mots. Il a eu des mots très durs pour le parlement qui tourne casaque au gré des mots d'ordre de l'économie. Il a relevé que nos adversaires n'avancent pas un seul argument sur le fond de la question qui nous divisent. Ils se contentent d'attaques personnelles et de mensonges grossiers sur les conséquences d'un refus. Selon lui, la plupart de ceux qui nous serinent l'innocuité de la loi et la catastrophe d'un Schengen détruit par notre obstination n'ont même pas lu les textes, ni ceux de la loi, ni ceux de Schengen !
Werner Salzmann a martelé ses propos, avec un visage fermé, comme un officier appelant les soldats au combat (il est colonel). Et personne dans la salle ne se serait risqué à le contredire. A vrai dire, personne n'en aurait eu l'idée. Il n'a retrouvé le sourire que quand on a offert à ce tireur, président de l'Association bernoise sportive de tir, une carabine Martini, que lui ont présenté Jean-Luc Addor et le secrétaire général de PROTELL Robin Udry.
Le mot d'ordre demeure: "Nous ne nous laisserons pas désarmer !"
Une note plus légère
En fin d'assemblée, le comité a proposé quelque chose de spécial. D'une tombola tenue l'an dernier pour l'ouverture à Sion de l'armurerie "The Gun Room", restait un pistolet non réclamé. Le secrétaire-général de PROTELL, commissaire priseur à ses heures, Robin Udry, a ouvert une vente aux enchères (dans le total respect de la loi, cela va sans dire). Démarrée à 400 francs, la vente en a rapporté 1600.
Et la personne qui a offert la plus haute mise n'a même pas voulu de l'arme. Sous les applaudissements, il l'a tout simplement offerte à notre nouvelle vice-présidente Olivia de Weck !
Commencée avec des visages fermés, cette assemblée s'est refermée sur des sourires épanouis… et sur une certitude: le 19 mai, ce sera NON !
F.A.L. 13 avril 2019
Non à la nébuleuse de l’UE et à ses gnomes technocrates .
http://www.letemps.ch/suisse/fusils-femmes
Ne soyons pas défaitistes !
Essayons de convaincre nos amis, collègues et voisins de voter NON !
Tout le monde va y perdre !
Tout d’abord c’est inconstitutionnel ! Notre Constitution doit être défendue et respectée !
Je voterai NON le 19 mai prochain et j’en discute avec mes amis et voisins !
NON au diktat de l’UE !
Lorsqu’on ne défend plus la Patrie et sa Constitution, on a un très mauvais sentiment de soi-même …
“It ain’t over till the fat lady sings” come disent les Anglais et il faut évidement se battre jusqu’à la dernière minute, mais le résultat ne fait guère de doute: le 19 mai, ce sera OUI! La raison en est que seule une minorité se soucie du fond. La majorité suivra le message et les arguments matraqués en boucle, bien résumés dans l’article ci-dessus:” l’innocuité de la loi et la catastrophe d’un Schengen détruit par notre obstination”. Que par lâcheté ou duplicité la Suisse se soumette à l’UE et qu’on attende toujours un bilan factuel des effets de Schengen sur notre pays ne dérange ni ceux qui vivent la tête dans le sable, ni ceux dont c’est l’intérêt. Ils sont aujourd’hui majoritaires.