Alors que quelque 400 personnes étaient rassemblées le 9 avril place de la République à Paris en soutien à Julia, femme transgenre agressée au même endroit le 31 mars par des manifestants anti-Bouteflika, celle-ci a été à nouveau insultée. Comme en témoigne une vidéo diffusée par L'Obs, la victime est interpellée par un groupe de jeunes en marge du rassemblement. «Tu te sens puissant ? Allez, casse toi !», lui intime un premier, alors que Julia tente de dialoguer. «Salope !», peut-on entendre fuser de la bouche d'un autre alors qu'elle s'éloigne.
Vous voyez, encore une fois ça continue
«Il y a un groupe d'hommes sur le côté qui viennent de nous insulter. Qui viennent de me traiter de salope. Vous voyez, encore une fois ça continue.», déplore ensuite Julia, prenant la parole au micro devant la foule. En réaction, ceux venus la soutenir crient «Shame !» (Honte !) à l'endroit des jeunes à l'origine des insultes.
Elle avait appelé à la «tolérance» et à ne pas faire d'«amalgames»
«Qu'ils soient là tant pis, nous ça nous empêche pas d'être là et de nous battre», commente subséquemment la femme transgenre de 31 ans, ajoutant : «S'ils veulent se confronter à nous, on est là !»
Refusant de nommer ses agresseurs du 31 mars, Julia avait appelé à la «tolérance» et à ne pas faire d'«amalgames». «Ces personnes qui m'ont agressée sont des personnes ignorantes, et ça n'a rien à voir avec leur croyance et le fait qu'ils soient Algériens», s'était-elle indignée, vilipendant des commentaires «haineux» et «racistes».
Le 9 avril, le délégué Alpes-Maritimes et coordinateur national de Stop Homophobie, Mathieu Mercuri, relayait sur son compte Twitter un cliché de Julia entourée de trois personnes, l'accompagnant de ce commentaire : «Julia, le drapeau trans et le drapeau algérien sur la place de la République ! Un beau message de paix et de bienveillance.»
Le 31 mars, des images massivement relayées sur les réseaux sociauxmontraient Julia, prise à partie par plusieurs personnes en marge d'un rassemblement place de la République contre le président algérien Abdelaziz Bouteflika, avant d'être secourue par des agents de sécurité de la RATP.
Une enquête pour «violences commises à raison de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre» avait été ouverte immédiatement après cette agression qui a provoqué l'indignation de plusieurs responsables politiques, dont la maire de Paris Anne Hidalgo ou la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa.
Extrait de: Source et auteur
Dieu se rit de ceux qui se plaignent des maux dont ils chérissent les causes.
De la tolérance de la part de bronzés à qui le sexe faible fait peur ,qui refoulent le sexe mais qui le pratique entre eux ( énormément d’homo dans le Maghreb ) voilà ce qui nous attend quand cette sous race sera majoritaire en Europe . Peuple de tarés.sous homme complexés. Fin de la grandeur de nos nations ,démolition de nos culture pour ça ??????? Quelle finalité ? Destruction volontaire de toute notre histoire .je suis vieux et je préfère crever avant de voir ça.