Le sultanat du Brunei introduit une nouvelle législation qui prévoit la lapidation pour adultère ou homosexualité, la peine de mort pour viol ou insulte au prophète, l’amputation pour vol. Le sultan Hassabnak Bolkiah entend ainsi «voir les enseignements de l’islam dans ce pays se renforcer».
La plupart des médias ont titré sur la nouveauté de cette législation, la lapidation pour homosexualité. Il faut dire que si toutes les écoles juridiques de l'islam prévoient déjà la mort pour ce "délit", la sentence n'est pas précisée. Jusqu'ici, jeter les coupables du haut d'un bâtiment semblait avoir la préférence des juges.
Le Temps, version papier de ce mercredi 3 avril, n'est intéressé que par cette nouveauté, il ne mentionne pas tous les autres "crimes" désormais punis en fidélité à la charia. Il titre: «L’Asie divisée sur l’homosexualité». Cette formulation pourrait laisser croire qu'un débat existe sur le sujet. Que nenni ! Le quotidien passe en revue les différentes sentences prévues par les pays d'Asie. Les régimes musulmans sont comme de bien entendu au sommet du hit-parade de la répression. Quant aux autres infâmes châtiments, ils concernent d’autres actes et d’autres catégories de la population, l’article ne s’en soucie pas.
Les journalistes semblent s'être rendu compte de la bévue. Ils ont donc publié un nouvel article durant la journée dans Le Temps en ligne.
Enfin, Le Monde précise comme beaucoup d'autres confrères: «La décision a suscité l’indignation dans le monde occidental.»
Et dans le monde musulman?
Il n'a pas le temps, il pleure les victimes de Christchurch et chasse les "semeurs de haine" qui tenaient le fusil du tueur.
Il vous prie aussi de ne pas faire d'amalgame entre islam et charia.
Source :Boulevard de l’islamisme (2e article)
Il existe une solution toute simple : le boycott intégral de ce sultanat de pacotille : on ne lui vend rien, ne lui achète rien et ne va pas y passer des vacances.