Aucun train ne pouvait quitter la gare d'Athènes, constatait l'AFP en début d'après-midi du 5 avril, ses voies ferrées ayant été envahies par quelques 200 migrants qui demandaient à ce que la frontière greco-macédonienne soit ouverte. Ils protestaient en outre contre la procédure «très lente» de l'octroi de l'asile en Grèce ainsi que contre les mauvaises conditions de vie dans les camps à travers le pays.
Les migrants avaient acheté des billets pour Thessalonique avec l'intention de rejoindre le camp de Diavata, dans le nord.
© ANGELOS TZORTZINIS Source: AFP
Les manifestants, qui scandaient «Saloniki [Thessalonique]», ou encore «Germany [Allemagne]», avaient notamment installé des tentes sur le quai de la gare, alors que la police tentait de les persuader de quitter les lieux.
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Le secrétaire général au ministère de la Politique migratoire, Miltiadis Klapas, qui s'est rendu sur place, a vu dans cette manifestation «un message pour l'Europe qui doit comprendre que la question [migratoire] demande une solution européenne».
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La veille de ce blocage, des échauffourées entre policiers et demandeurs d'asile avaient éclaté devant le camp de Diavata, à une centaine de kilomètres du poste frontalier gréco-macédonien d'Idomeni.
Selon l'AFP, des centaines de migrants venus de plusieurs régions de Grèce se sont massés ces derniers jours devant le camp de Diavata, à la suite de rumeurs répandues sur les réseaux sociaux affirmant que des organisations de défense des droits de l'homme se tenaient prêtes à aider les migrants à franchir la frontière gréco-macédonienne et à gagner ainsi d'autres pays de l'Union européenne.
Près de 70 000 migrants sont actuellement installés en Grèce, dont 15 000 entassés dans des camps disséminés sur des îles de la mer Egée. La Grèce est la première destination pour les arrivées illégales en Europe depuis le début de l'année, devant l'Espagne, avec près de 5 500 arrivées en janvier et février, soit une en hausse d'un tiers par rapport au début 2018, selon l'agence européenne de protection des frontières, Frontex.
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Extrait de: Source et auteur
Si le train démarre en klaxonnant, les occupants des voies auront vite fait de dégager. Il s’agit de ne pas céder aux divers chantages et d’accepter le grabuge éventuel. Il ne faudrait pas oublier que les réfugiés ne sont pas chez eux en Europe et qu’ils devraient au moins respecter les règles. Je rêve !!
”La Grèce est la première destination pour les arrivées ILLÉGALES en Europe”.
Si c’est illégal, c’est retour au pays ! Le plus rapidement possible, ça commence à coûter la peau des fesses !
Soros fait vraiment bien son travail !