Viktor Orbán a réagi lundi devant le parlement hongrois à une déclaration de Jean-Claude Juncker faite la veille, en disant : « Celui qui dépose une couronne devant une statue de Marx ne devrait faire la leçon à personne sur la xénophobie, car le grand-maître de la xénophobie s'appelait Karl Marx. »
En mai 2018, à l'occasion du 200e anniversaire de la naissance de Marx, Jean-Claude Juncker avait participé à l'inauguration de la statue de Karl Marx à Trèves, en Allemagne. Le premier citoyen d'Europe a ainsi sali le souvenir des 110 millions de victimes du communisme en s'inclinant devant un idéologue qui a aussi été l'un des fondateurs théoriques de l'antisémitisme moderne.
Ce dimanche, Jean-Claude Juncker a déclaré à la télévision publique italienne qu'il n'appréciait pas la politique de refus de la migration de Viktor Orban, estimant que le refus de l'immigration de masse était une forme de nationalisme excessif et de xénophobie.
L'antisémitisme de Karl Marx
Par exemple, dans son livre de 1843, « Sur la question juive », Marx soutient que la véritable essence du judaïsme est de satisfaire les besoins pratiques personnels, que sa base est le commerce, et que son dieu profane, c'est l'argent et l'égoïsme. « L'essence de l'âme juive s’enracine dans l'intérêt personnel et la soif d'argent », affirme le père du communisme. Dans « Le Capital » de 1867, il écrit: « Toute marchandise ne fait que rapporter de l'argent aux Juifs circoncis. » Dans une lettre adressée à Engels, Marx décrit le socialiste allemand Ferdinand Lassalle comme « le Juif à la frontière des Slaves » et qualifie les Juifs de Varsovie de « sales ».
Source : 888.hu
Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch
Rappel :
Juncker justifiant Marx, ou l'épuisement de la fausse Europe
17.05.2018
Une statue de Karl Marx de six mètres trente de haut : tel est le cadeau empoisonné offert par la Chine à la ville de Trèves (Trier) en Allemagne, politiquement déchirée par cette surprise encombrante. Pour l'inaugurer, les autorités locales ont fait appel à leur voisin, l'ancien premier ministre du Luxembourg Jean-Claude Juncker, aujourd'hui président de la Commission européenne à Bruxelles. C'est à ce titre qu'il s'est exprimé au cœur de la basilique Constantin, l'empereur par lequel l'Europe a pu devenir chrétienne. Le chef de l'exécutif européen a expliqué que "Marx n’est pas responsable des atrocités commises par ses prétendus disciples". On connaît la rengaine : l'utopie étant pavée de pures intentions, elle n'a évidemment rien à voir avec l'enfer qui s'ensuit. Si le chef de l'exécutif, avec d'autres, va chercher des réponses chez Marx, c’est que la démocratie-chrétienne est vraiment épuisée […].
Suite : L’Observatoire de l’Europe
Voir aussi :
Jean-Claude Juncker voudrait que l'Europe s'inspire de... Karl Marx ! - Le Figaro
Bicentenaire de Karl Marx : un héritage controversé - Euronews
Excellent !
Pas de problème, il y aura personne pour déposer une couronne devant une statue improbable de Jean-Claude Junker …… !
Répugnant !