Théorie du genre : “L’Obs” à l’heure de la guerre culturelle
Quatre lettres couleur arc-en-ciel : le drapeau LGBT. Ce titre : « Ni fille ni garçon. La révolution du genre ». Le genre sexuel nous serait « assigné », il ne serait pas biologique. La théorie devient peu à peu croyance. L’édition de L’Obs du 27 mars 2019 s’inscrit ainsi dans la guerre culturelle qui sourd en France, en forme de guérilla menée par des minorités déconstructrices et sectaires. Toute autre conception du monde serait discriminatoire et impliquerait de raser les murs. Avant l’interdiction. L’Obs ne parle plus de « théorie » mais de « révolution », ce qui induit un bouleversement mais aussi, en termes scientifiques, une découverte importante. Le danger est là. Des exemples, entre mille ? Les black blocs n’ont pas de doutes quant à la véracité de cette conception du monde et, lors des blocages de 2018 dans les universités, une des revendications était que les toilettes soient non genrées. De surcroît, l’éducation nationale est envahie par cette théorie, la ville de Paris finançant par exemple des interventions associatives.
La guerre culturelle fait concrètement rage
Chacun peut l’entendre au détour d’une émission de radio : la galanterie consistant à tenir la porte pour laisser passer une femme appartiendrait à la « culture du viol ». Ainsi, personne ne sera étonné que le dossier de L’Obs ait été conçu en partenariat avec France Inter. Nous vivons ce que Rod Dreher décrivait dans Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus(Artège, 2018) : la mise en œuvre volontaire de la disparition d’un monde, notre monde, au profit d’un autre issu de théories fumeuses, déliées et déracinées. Le prototype même des totalitarismes d’hier, avec de nouveaux visages.
La guerre n’est pas seulement culturelle mais aussi entre « identités » (sauf celles de souche, ennemies pour toutes les prétendues autres « identités »), ce que l’universitaire Laurent Dubreuil note justement pour les Etats-Unis. Une guerre qui « est en passe de devenir notre horizon commun » (La Dictature des identités, Gallimard, 2019). Dubreuil est bien placé, il enseigne à l’université Cornell dans l’Etat de New York. Outre-Atlantique, les Américains ont cessé d’être de culture chrétienne et la gauche culturelle a remporté la guerre. Rod Dreher date cela de la loi de 2015 autorisant le mariage pour tous au niveau fédéral. Une fois cette loi votée, même la majorité des conservateurs a cédé sur les questions sociétales, et l’élection de Trump ne change rien à cette lame de fond. Ce qui s’impose aux Etats-Unis et que promeuvent en France des dossiers tels que celui de L’Obs ? Une « politique d’identité qui conforte l’avènement d’un despotisme démocratisé, où le pouvoir autoritaire n’est plus entre les mains du tyran, du parti ou de l’Etat, mais à la portée » de personnes traversées de « désirs totalitaires » (Dubreuil). Une vision qui veut un « ordre mondial », fondé sur la culpabilité moralisatrice. Qui se souvient de la Fête de la musique 2018 de l’Elysée saisira ce qui se passe en profondeur.
Paul Vermeulen
Merci J.-Cl.G.
Bien entendu, cette propagande pour la théorie du genre fait également rage sur “notre” RTS.
Ainsi au 19h30 du mardi 2 avril, dans une série “Génération 18-25 ans”, le thème du jour , était la sexualité de cette tranche d’âge ; or le sujet a été entièrement consacré à de l’intoxication LGBT sur la pansexualité ! La sexualité normale de la majorité des jeunes étant tout simplement ignorée…
Ces journalistes, tout puissants, violent impunément la concession ; comment les arrêter ?
https://www.rts.ch/play/tv/emission/19h30?id=105932
On sait maintenant quelles pathologies entraîne cette “théorie” satanique :
http://www.subito-invenio.org/wordpress/?page_id=4743
(lisez, le document est long, mais il en dit également long.
ça par exemple ???
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/video-paris-une-agression-transphobe-provoque-une-vague-d-indignation-7797348361
Marrant ça, d’un côté on nous dit qu’il n’y a pas de genre sexuel et de l’autre on bourre l’Occident de musulmans dont certains rêvent de jeter les homosexuels du haut des tours… et ceux qui nous imposent tout ça sont les mêmes, les bien-pensants et autres zélites “progressistes”….. qui semblent avoir perdu les boules… heu pardon… la boule !