Ndlr. Extraits de Valeurs Actuelles, à l’occasion de la sortie du livre de Philippe de Villiers, “J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu…”, Fayard, 416 p. 2019 et reprise d’articles déjà publiés par LesObservateurs.ch sur le sujet
A propos du dernier livre de Philippe de Villiers, J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu...Fayard, 416 p. 2019
Voir également en vidéo, ici
Article 19.2.2015 LesObservateurs.ch sur le sujet, ici
Supplément Le Club VA : les archives déclassifiées du livre-enquête de Philippe de Villiers
Valeurs actuelles publie cette semaine les secrets de fabrication du nouveau livre de Philippe de Villiers, qui décrypte les mensonges ayant entouré les débuts de la construction européenne. Voici quelques documents déclassifiés sur lesquels s’appuie le Vendéen pour “tirer le fil du mensonge”.
Les mémoires de l’Inspirateur : « ce n’est pas Monnet qui a tenu la plume. Et ce n’est pas la France qui a payé l’encre… »
« À la lumière de tous les courriers échangés et que j’ai retrouvés, il est clair que les Mémoires sont d’inspiration américaine. On devrait même parler d’une commande. C’est la Ford Foundation qui ordonne à Monnet de commencer le travail ; puis elle exige qu’on lui transmette la liste des rédacteurs pour la « fabrication » ; enfin, elle demande à quel compte il faut adresser les fonds ».
Monnet à Alger en 1943, au service des Américains
« Ce voyage troublant m’a rappelé ma conversation du Sénat, en juillet 1986, avec Maurice Couve de Murville : “Je me trouvais à Alger, me confie l’ancien ministre, quand Monnet a débarqué. J’étais proche de lui, depuis 1939. À l’époque, j’exerçais les fonctions de commissaire aux finances de Vichy. Il était clair, pour nous tous, qu’il arrivait là comme l’agent du Département d’État. Il n’aurait à faire valoir aucune accréditation française. Il prétendait d’ailleurs avoir sur lui une lettre du conseiller diplomatique de Roosevelt.”
Cette lettre, je l’ai retrouvée*. Je la publie en annexe comme beaucoup d’autres documents déclassifiés. Elle est édifiante. Le ton est impératif, c’est celui d’un chef à un subordonné : “Je vous demande…”, commence-t il… Il lui donne des ordres, c’est un officier traitant qui s’adresse à un agent. Monnet reçoit donc un ordre de mission américain, qui le choque d’autant moins que le travail à faire s’accorde avec sa recommandation d’envisager le rééquipement d’une nouvelle armée française intégrée à l’armée américaine ».
« L’Amérique est une puissance européenne », ou le mythe de l’Europe puissance
« Les échanges de courriers confidentiels – que je publie en annexe – entre Monnet et Acheson, le secrétaire d’État, révèlent que, pour les Américains, « The United States is a European Power » (sic) : l’Amérique est une puissance européenne. C’est un lapsus qui contredit la belle illusion de l’« Europe-puissance ». Le transfert vers l’Europe des méthodes de production, des modèles de consommation, du mode de vie et des pratiques socioprofessionnelles de l’Amérique résulte de la contamination institutionnelle, notamment à l’échelle communautaire, des cadres de pensée nés ou adoptés originellement aux États-Unis, sous l’impulsion de Monnet et de son fameux « cercle des conjurés » ».
La déclaration Schuman du 9 mai 1950 et les exigences américaines
« Le 8 mai, coup de théâtre : sans avoir prévenu personne, le secrétaire d’État américain, Dean Acheson, débarque à Paris. Il exige de relire et de corriger le texte de la future déclaration. Le biographe de Schuman souligne : « Dans la préparation de la déclaration du 9 mai, on est trop souvent resté dans une chronologie francofrançaise, en négligeant les conversations Schuman-Acheson. » L’Amérique a offert à l’Europe la vie de ses soldats et maintenant ses dollars, elle a ses exigences. Le biographe note que “la plupart des fonctionnaires du Quai d’Orsay n’avaient rien su de ce qui se tramait”.
Les conciliabules préparatoires étaient secrets. Tout ce petit monde se retrouve autour du patron, Acheson, pour une dernière mise au point. J’ai trouvé la photo de ce briefing, qui est prise quelques heures avant que Schuman n’aille rencontrer la presse. La déclaration de Schuman, lue devant les journalistes de la presse internationale, à 18 heures, le 9 mai 1950, dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay, n’était connue que des Américains, toujours en relation étroite avec leur ami, le commissaire au Plan Jean Monnet ».
Monnet et le « groupe Bilderberg », quand “l’overclass” veut détruire les identités
« La présence de Monnet à la réunion constitutive du « groupe Bilderberg » en mai 1954 revêt à cet égard une importance hautement symbolique. Ce cénacle de l’overclass, qui réunit secrètement de hauts décideurs européens et américains, constitue l’un des socles de l’Alliance atlantique.
Au moment de sa création, on retrouve dans cette enceinte les mêmes hommes que pour la « construction européenne ». Le fondateur du « groupe Bilderberg » fut Joseph Retinger, un grand diplomate, expatrié, polonais, et qui fut l’un des fondateurs du Mouvement européen. Le Bilderberg avait pour mission originelle d’encourager le transatlantisme des élites européennes. Son activité se développa en parallèle avec les temps forts de la « construction européenne ». La liste des personnalités invitées à la première réunion est édifiante : on retrouve les Américains McCloy, David Rockefeller et, aux côtés de Monnet, les Européens Schuman, Uri… J’ai retrouvé des courriers d’invitation de Retinger à Monnet, ils sont éloquents ».
Le financement du Mouvement de Schuman
« L’argent du Comité américain représente les deux tiers des ressources du budget du Mouvement de Schuman. Dans les archives, on trouve la trace des versements américains jusqu’en 1969. Après cette date, que se passet il ? Eh bien, ce sont les institutions européennes qui, sans aucun souci du risque délictuel de prise illégale d’intérêt, vont prendre le relais du transfert de fonds américain. C’est ainsi que le président de la Commission européenne, Walter Hallstein, informe Robert Schuman que la Commission a décidé de lui apporter, pour ses activités en faveur de l’unification européenne, une subvention importante ».
@Bussy : Oui, plus précisément, LA peur absolue, No 1, des USA est l’Allemagne (sa puissance industrielle) alliée à la Russie (les matières premières).
On ne peut que saluer la détermination de Mr De VILLIERS à produire ce livre indispensable qui espérons le, éclairera nos compatriotes.
NOUS NE CESSIONS DE PROSPERER du temps de la Communauté Economique Européenne. Depuis nous ne cessons de décliner. Le temps venu, nous saurons la REFONDER.
Et nous savions du temps de la C.E.E. nous protéger de la concurrence. Alors que L’UE nous a ouvert à tous les vents concurrents en nous contraignant à abandonner nos protections qui par RICOCHET nous ont amenés à vivre le grand dépeçage Industriel de la FRANCE dont Mr SARKOZY a été l’artisan indispensable suivi en cela par “l’admirable Mr MACRON”. Tous deux heureux de faire partie de la “grande famille mondialiste” et d’être leurs fidèles serviteurs.
Quand on voit que la vente d’ALSTOM a occasionné le TRANSFERT DE NOS SAVOIRS TECHNOLOQIQUES en matière nucléaire, on sait désormais ce qui nous attend demain :
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/05/31007-20150105ARTFIG00339-vente-d-alstom-les-dessous-des-cartes-par-jean-michel-quatrepoint.php
“extrait de cet article du figaro :
“C’est désormais le groupe américain qui décidera à qui et comment vendre ces turbines. (dont le transfert de notre savoir technologique nous prive désormais) C’est lui aussi qui aura le dernier mot sur la maintenance de nos centrales sur le sol français… Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire.”
Sans compter “le surplus démographique des autres” dont les MAITRES DE l’EUROPE usent d’année en année pour faire disparaître le citoyen européen “conscient de ses droits” et attaché à sa patrie.” ET qui était “entré en sagesse démographique”.
Si ça ne ressemble pas à une volonté d’anéantissement de l’Europe et de ses peuples, ça s’appelle comment? L’Europe semble avoir été construite pour déconstruire peuples et nations.
Comme le pervers est un expert en manigances, il est possible que ce plan de “multicoloration des nations européennes” cache d’autres projets : dépecer l’Afrique de ses populations, les transférer vers l’Europe et coloniser celle-ci pour ses richesses minières.
Mais la Chine est en train de contrarier cet éventuel projet. Alors un affrontement USA/CHINE risque de se produire. De toute façon, Mr XI JIN PING semble aussi acharné dans ses entreprises que l’ANGLO-SAXON TYPE des hautes sphères américaines. Deux énergies surdimensionnées, aussi diaboliques l’une que l’autre, poursuivant les mêmes plans de domination, ça ne peut mener qu’à l’affrontement. Comme dit le proverbe qui vivra verra.
Pendant ce temps, en Amérique, des rêveurs fortunés se paient le luxe de créer des vaisseaux spaciaux pour des touristes tout aussi fortunés. Et des” terriens nommés” GILETS JAUNES n’arrivent plus à manger correctement jusqu’à la fin du mois. Certains américains du peuple sont aussi dans ce cas. Ils n’épargnent pas non plus, leurs braves citoyens..
J’ai lu l’ouvrage en deux après-midis juste après réception. Passionnant. On savait plus ou moins les liens de Monnet avec les monopoles Yankees et la CIA, maintenant il n’y a plus de doute. Naturellement les européâstres vont couiner comme des putois. Qu’importe ! Leur Europe se fragmente et se délite. Les peuples peuvent espérer sortir de la prison EU pour construire une vraie Europe des peuples, celle d’une grande et ancienne civilisation débarrassée des songe-creux et des envahisseurs.
La grande peur des Etats-Unis a toujours été l’Allemagne, donc qu’ils aient envoyé un nazi embrigadé et un lèche-cul de la CIA pour bricoler une masse soumise n’a rien de surprenant !
Mais pourquoi y ajouter cette touche musulmane et africaine, qui à terme ne peut que générer un shithole et donc aller contre leurs intérêts ?
Voila de nouvelles preuve que l’Europe que nous connaissons actuellement est bien l’oeuvre des Américains afin de prendre possession des pays , des habitants sans faire la guerre ; tout cela pour nous imposer leurs produits, leurs lois, leur mode vie , leur DIKTAT. De Gaulle avait vu claire en les mettant a la porte de la France, hélas ces successeurs on ouvert toutes les fenêtres de la maison Europe.