Le Premier ministre suédois Stefan Löfven, chef du Parti socialiste, a rappelé que les gens qui avaient quitté la Suède pour rejoindre l’Etat islamique et ont été faits prisonniers ne pouvaient pas forcément compter sur une aide consulaire de la Suède.

En revanche, il a déclaré qu’il ne les priverait pas de leur citoyenneté et qu’ils avaient le droit de revenir. Après leur retour, il incombera aux renseignements et aux représentants de la loi de garder leur trace et, s’il y a lieu, de les faire juger.

Ces déclarations faites sur la chaîne suédoise TV4 ont été rapportées par le quotidien Nyheter Idag.

Le parti de droite Démocrates de Suède estime au contraire que ceux qui ont quitté la Suède pour se battre aux côtés de l’Etat islamique ont par là-même perdu leur droit de se dire Suédois.

Depuis 2012, la Suède a déjà vu revenir au moins 150 de ses quelque 300 combattants de l’État islamique, dont au moins 19 à Stockholm et environ 20 à Malmö, ville du sud à forte population migrante, où plusieurs d’entre eux auraient dirigé des mosquées clandestines et recruté de nouveaux islamistes radicaux.

Ces djihadistes qui reviennent « risquent d’être vus comme des héros par des jeunes à risque ou radicalisés », a mis en garde Michael Helders, qui milite contre l’extrémisme violent.

Source : Swedish PM: ISIS Fighters Can Return, Refuses to Strip Citizenship – Breitbart

Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch