24 heures : Malgré la pression du Grand Conseil, le gouvernement exige que les communes payent l’entier de leur part de 820 millions de francs.
Par Mathieu Signorell
Ce qui est dû, est dû. Et il n’y a pas de moratoire qui tienne. C’est en substance la réponse que le Conseil d’État a adressée mercredi au parlement. Mardi, ce même parlement avait pourtant décidé de mettre en place un moratoire à l’augmentation continue de la facture sociale. Cette somme, qui atteignait 770 millions de francs en 2017 et devrait avoisiner 820 millions en 2019, est réclamée par l’État aux Communes pour financer la moitié d’une kyrielle de prestations sociales. [...]
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[...] Si le Grand Conseil en est venu à taper du poing sur la table, c’est parce que le Conseil d’État a laissé filer durant de nombreuses années. «Il a bien compris qu’en jouant la montre, c’était défavorable aux Communes, car le coût de la facture sociale ne cesse d’augmenter» [...]
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J’habite dans une petite commune qui gère son budget avec prudence. Pas d’accord de devoir régler un chèque en blanc à un Canton qui jette l’argent par les fenêtres. Ce racket est contraire à l’esprit et à la lettre du fédéralisme. Que fera ce Canton qui joue avec l’argent des autres, quand les communes responsables lui diront non ! Que chacun assume ses choix.
Pascal Gander
Plutôt que de se refiler la patate chaude, on pourrait se poser la question du pourquoi de l’augmentation de la facture sociale.
Dans la région de la Broye deux bâtiments scolaires avec un budget total de passé 32mio ont été construits et ils sont déjà en sur capacité. 99% à 100% d’étrangers dans les classes, 25% d’allophones et 30% de la population ne paie pas d’impôts. 50% de la population est étrangère. Rien à voir je suppose.