Il ne rêve plus…Qu’il parte !

Une fois de plus ce cher président qu’est Macron a eu besoin de dénigrer la France et sa langue. Cette belle langue qui ne lui apporte plus la dose de romantisme voulu ! Mon Dieu, « faut-il pleurer, faut-il en rire » ? On peut se le demander, tant sa sensibilité à ce courant de pensée semble nous échapper, comme tant d’autres choses. De quel romantisme parlez-vous ? De celui que vous affichiez le jour de la fête de la musique, Ou de celui que vous avez étalé à l’autre bout du monde, en posant avec des délinquants ?

Ce président est incroyable, mais sans posséder un quelconque talent, si ce n’est celui de la provocation, de l’antipathie et de l’aversion. Il ne peut s’empêcher de cracher son venin sur ce pays qu’il hait au point de le détruire de l’intérieur, pour mieux l’offrir à l’extérieur.

Inutile de vous donner autant de mal, nous le savons que vous nous détestez, de par vos coups répétez nous avons compris, c’est dans vos gênes. Dès qu’il s’agit de la France, une hystérie s’empare de vous, il faut que vous sortiez une horreur ! Il faut que vous rabaissiez ce peuple duquel vous êtes issu ! Renier les siens, ça porte un nom monsieur ! Voulez-vous que nous vous le rappelions, ou est-ce inutile ?

La question que l’on peut encore se poser à votre sujet c’est d’où vous viens cette haine ? Votre enfance a été malheureuse ? Pas que nous sachions, et si l’on en croit les révélations de J Branco dans son livre  « crépuscule », tout votre parcours a été auréolé de complaisantes alliances, de bienveillantes recommandations, de protections privilégiées, consenties par de non moins riches possédants, vous facilitant toutes démarches, y compris celle qui vous ont permis de vous installer sur le trône de France ! Pardon, au palais de l’Elysée, ancienne résidence de la Pompadour et de Murat. Il faut croire que le lieu n’a sécrété en vous que les vertus de la courtisane, en oubliant celles du maréchal d’Empire. Comme il eut été plus bénéfique pour la nation que vous vous débarrassiez des unes, pour embrasser les autres ! Mais il faut croire que les vertus s’attachent naturellement aux caractères qu’elles croisent, et que, ne trouvant chez vous point de terrain favorable au courage et à l’honneur d’un maréchal, elles se soient effacées pour permettre à celles, plus compatibles avec votre nature, de s’exprimer !

Mais était-ce pour autant nécessaire de vous vautrer dans la fange de l’insulte, de la caricature ignoble et blessante ? N’aviez-vous pas d’autres alternatives que d’afficher ce hautain mépris, pour ceux qui croyez en vous, encore un peu au moins? Etait-ce pour récompenser les riches donateurs, que vous vous étiez engagés au moins moralement à dédommager, que vous vous êtes senti investi de l’obligation impérieuse de châtier ce peuple qui, il y a quelques mois encore, croyait, en vous ayant élu, avoir sauvé la république, et la démocratie ? Etait-ce dans ce but ses attaques répétées, qui de maladresses pour les premières, ont fini par devenir votre sceau ! Souvenez-vous, la belle complaisance qu’affichait ce peuple docile, refusant de penser que le jeune brillant homme d’Etat que vous étiez, puisse être arrogant, méprisant, sans compassion ! Souvenez-vous quand, à force de moqueries, vous croyant supérieur dans l’algarade, vous avez sombrez dans l’infamie ! On ne se grandit pas par l’offense et l’outrage. La grandeur et la honte ont ceci de commun, elles ne s’effacent jamais ! Vous rêviez de l’une en courtisant les manières de l’autre. « On ne badine pas plus avec l’amour » qu’avec la gloire. Vous avez cru, par votre jeunesse, et surtout votre fonction, que tout vous était permis. Qu’il suffirait de dire ou de vouloir pour que tout s’incline selon votre désir. Vous avez cru, que de votre position, tous les pouvoirs se concentraient naturellement dans vos mains, et vous permettaient de confisquer la démocratie, et la souveraineté. Vous avez pensé qu’une fois élu, vous n’aviez de compte à rendre à personne, et que cette haute position vous dispensez de vous remettre en question, et d’être respectueux de ceux qui en vous élisant, ne faisaient que vous confier une parcelle de légitimité, une once de souveraineté. L’humilité est aussi l’apanage des grands, mais cette qualité ne s’apprends pas, ou si peu…Vous vous pensiez en homme providentiel, voilà que vingt mois plus tard, il vous faut déployer votre police, et demander à ces zélés serviteurs de votre unique cause, de réprimer avec une sauvagerie que l’on pensait révolue, un peuple criant sa misère !

Comme si mutiler ne vous suffisait pas, il vous faut rajouter la fourberie et le mensonge. Votre cynisme vis-à-vis des Français est total. Ne reculant devant aucun artifice éculé, vous avez lancé le grand débat ! Là encore, l’initiative aurait pu vous sauver d’un naufrage inévitable. Il eut fallu pour cela que ce débat respecte les règles élémentaires dévolues à toute vraie démocratie. Mais non, votre penchant pour la tromperie s’est encore une fois montré plus puissant que votre raison. Il a fallu que vous museliez la parole, que vous contrôliez les thèmes, que vous décidiez une fois de plus de ce qui était bon d’évoquer de ce qui se parait des traits de l’infamie ! Comble de l’horreur, vous avez triez sur le volet qui pouvait avoir l’insigne honneur de se présenter à vous, qui était digne de votre regard ! Et pour couronner cette mascarade, vous avez annoncé à l’avance, que rien ne changerait à l’issu de votre nouveau tour de France ! Autant d’arrangements, qui, en vidant le débat de tout intérêt, vous ont hissé au rang des plus mauvais manipulateurs de l’histoire, tant les ficèles utilisées sont grossières. Il est pitoyable de vous voir vous enfoncer dans ce jeu puéril, et encore plus calamiteux de voir que vous semblez croire à cette obscène supercherie.

Vous pourrez user de la répression la plus dure qui soit, le peuple de France ne cédera plus, et ce ne sont pas les quelques voix de vos amis journalistes, ou autres, décidés à vous sauver pour ne pas disparaitre à leur tour, qui y changeront quoique ce soit. Au mieux ils vous maintiendront quelques mois, au pire ils seront les responsables d’une volonté de vengeance populaire, bien difficile à contenir, et qui finira par vous submerger avec peut être la fureur des revanches ruminées.

Vous pouvez penser avoir gagné, mais les batailles ne sont pas la guerre. Tôt ou tard, il y aura un retour de bâton, parce que les cicatrices, les plaies, les affronts que vous avez perpétrés, ne s’oublieront pas !

Vous avez réveillé, par votre attitude, des cœurs assoupis, des fermes volontés. En piétinant l’honneur de ses femmes, de ses hommes que vous qualifiez de rien, d’illettrés, de fainéants, vous avez exaltez tout un peuple qui s’ignorait.

Continuez à clabauder, à rire et sourire aux malheurs de ses français que vous snobez, votre fin est inscrite, et c’est avec leur sang qu’ils l’ont déjà gravé. Il ne vous a pas manqué une ou deux choses pour être un président respecté, non, il vous a tout manqué ! Si vous aviez été un père, vous auriez senti le tourment de ces familles, contraintes de se sacrifier tous les mois pour vivre. Vous auriez reconnu dans le regard de vos enfants, la misère et la détresse, et votre cœur de père aurait connu la douleur de la honte qui pousse au désespoir, non pas parce qu’on est fainéant ou nul, comme votre esprit étroit semble le penser, mais parce que la vie parfois, joue de méchants tours, dont on ne se relève pas, ou mal. Vous auriez compris le besoin de protection que réclame sa progéniture. Mais vous êtes à cent lieues de ces émois, vous qui n’avait jamais vibré que pour des postes lorgnés avec l’avide œil du prédateur. Vous semblez fatigué, épuisé même, allez donc vous reposer, et laissez le destin de cette France et de ce peuple que vous abhorrez, cheminer sans vous. Soyez certain que de tous les gestes, c’est celui de votre spontané départ qui sera le plus apprécié. Finalement, si nous ne vous méritons pas, ce qui est peut-être vrai dans un sens, et nous n’en prenons pas ombrage, eh bien, inutile d’insister, vous ne parviendrez à rien avec nous, nous sommes une cause pour vous perdue… Soyez bon pour une fois, et clairvoyant….partez…

Je termine ce texte et je vois passer un tweet, vous adorez ça, ou vous écrivez : « Je salue le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté ». Non je ne rêve pas, vous vous émouvez pour ce peuple lointain, tandis que vous assassinez le vôtre ! Vous trouvez juste ailleurs ce que vous réprimez chez vous ! partez, partez vite…

Gilles La Carbona

Un commentaire

  1. Posté par Léo C le

    Le problème est qu’il n’aura jamais l’humilité d’admettre son départ comme indispensable.

    Ce sombre mégalo devra être déboulonné par l’ire collective dans cette continuité du mouvement, conditionnée par son entêtement.

    Ce dont je ne suis pas sûr, vues toutes ces basses manœuvres pour redorer son blason, qui semblent fonctionner (cirage de p…. prouesses oratoires aux édiles, débats interminables, visites impromptues dans de petits villages – prudent, quand même, ce Grand Débat qui n’est juste qu’un leurre).

    La présence opportune d’une liste GJ (d’où peut-être cet acharnement à maintenir une certaine impopularité calculée) redistribuera sans doute les cartes en sa faveur.

    C’est à désespérer. Ne pas pouvoir foutre à la porte ce fossoyeur me fait enrager.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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