Le pacte Hitler-Staline (DOCUMENTAIRE)

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Comment Hitler et Staline, autrefois ennemis jurés, ont-ils pu opérer, en août 1939, un rapprochement destructeur ? La chronique, captivante et détaillée, du fiasco diplomatique qui a conduit à la signature du pacte germano-soviétique, aux conséquences funestes :

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3 commentaires

  1. Posté par Alberto Da Giussano le

    Donc et en résumé de ce qui précède :
    Sans cet étonnant autant que contre nature et empoisonné pacte germano-soviétique signé entre l’URSS -et l’international-communiste- et l’Allemagne, il est peu probable que celle-ci aurait envoyé ses troupes occuper le couloir de Dantzig.
    En fait ce Pacte était nécessaire pour obtenir de l’Allemagne qu’elle tombe dans le piège de la 2ème guerre mondiale déclarée contre elle, par suite de ce ‘’casus belli’’ (pourtant d’ordre très local), par les Anglo-américains (et accessoirement par le gouvernement socialo maçonnique français) et par l’URSS par la suite et traîtreusement (URSS qui put toujours compter sur un financement aussi massif qu’occulte des grandes dynasties bancaires apatrides de la City et de Wall-Street).
    En effet bien qu’il n’y eut pas de déclaration de guerre, ni soviétique, ni allemande, préalable à l’opération Barbarossa c’est bien l’Union Soviétique qui a délibérément choisi de précipiter l’état de guerre ouverte avec l’Allemagne en violation de ce Pacte car cette opération fût décidée dans l’urgence par Hitler lui-même et par l’État-major allemand suite à des provocations soviétiques, notamment sur les confins moldaves de la Roumanie.
    En Roumanie à cette époque cela fût un ‘’secret de Polichinelle’’ (comme celui sur les réels responsables du génocide des élites polonaises à Katyn en Biélorussie, dont quasi personne ne crut jamais en Pologne à la version officielle) que la Roumanie était devant la certitude de l’imminence d’une invasion soviétique.
    Suite à l’annexion de la Moldavie, l’URSS n’avait en effet cessé de faire monter la tension et avait sciemment laissé fuir des renseignements sur la préparation d’une offensive massive, possiblement aussi vers les Balkans où les armées allemandes et italiennes engagées en terres hostiles (en Grèce et en Albanie … suite à la mainmise de la Grande-Bretagne sur la Grèce) se seraient retrouvées coupées de leurs arrières.
    Là aussi l’on peut mesurer tout le cynisme et l’agressivité des bolcheviques qui eux aussi et à l’instar des ‘’américains’’ désiraient ardemment en finir d’avec les nations et nationalismes européens … dussent-ils pour cela y sacrifier de braves prolétaires français du PCF qui furent cette fois encore de parfaits idiots utiles sacrifiés avec un parfait cynisme par des ”élites” qui les ont toujours méprisés.

  2. Posté par Alberto Da Giussano le

    À la suite de l’humiliation mortifère du traité de Versailles l’empire allemand de Bismarck (dit IIème empire, le Ier ayant été le Saint-Empire-Romain et Germanique, abolie après la victoire d’Austerlitz par Napoléon Ier) se trouva ruiné et aboli et une partie de ses territoires (souvent peuplés d’allemands), et toutes ses colonies, fût distribuée aux pays alentour :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Versailles
    «D’importants territoires qui se trouvaient dans l’est de l’Allemagne sont attribués au nouvel État polonais (art.28). Dans certaines régions, le statut définitif n’est pas décidé. Il doit être déterminé par une commission ou par un référendum dans la zone concernée (art 87 à 93). Dantzig devient une ville libre, ce qui garantit l’accès de la Pologne à la mer mais a aussi pour effet de séparer la Prusse orientale, restée allemande, du reste de l’Allemagne. »
    Hors dans ces territoires majoritairement peuplés d’allemands (Sudètes, Dantzig …) s’étaient organisé des mouvements politiques locaux qui réclamaient l’organisation de référendums portant sur leur retour à la nation allemande.
    La guerre entre l’Allemagne et la Pologne fût la conséquence de l’échec des négociations concernant le retour à l’Allemagne de la ville de Dantzig et de donner au ‘’corridor’’ entre l’Allemagne et la Prusse orientale un statut spécial.
    Les Anglo-Américains (en fait les ‘’hautes sphères de la City et de
    Wall-Streets) ont délibérément fait obstacle à tout accord sur ce point pourtant secondaire. *
    Pour ceux qui penseraient que seule l’Allemagne était demandeuse de territoires à annexer par suite des redistributions restées en suspens après les délais fixés par le funeste traité de Versailles, je ne résisterais pas ici à parler du cas de la Sarre revendiquée par … la France :
    « Le Territoire du Bassin de la Sarre est placé sous administration
    internationale pour 15 ans. Son statut définitif doit être soumis à référendum.»
    Ce référendum (l’on parlera plus tard de plébiscite) eut lieu tout à fait démocratiquement en 1935.
    Il eut pour résultats :
    Pour le retour à l’Allemagne : 477 119 voix (90,8 %)
    Pour le statuquo : 46 513 voix (8,9 %)
    Pour l’union avec la France : 2 124 voix (0,4 %)
    Ce fût pour la France ce qui s’appelle … un râteau.
    En fait, en 1939 après l’acquisition de la Sarre, de l’Autriche (seule reliquat de populations germaniques de l’Empire Austro–Hongrois liquidé par ce même traité de Versailles), des franges de la Bohême-Moravie (seules les Sudètes peuplées d’Allemands furent annexées ; la Bohême-Moravie issue de la Tchécoslovaquie et 200% maçonnique devenant un Protectorat enfin non hostile à ses voisins, … et particulièrement à ceux Slovaques) et du Territoire de Memel (Klaipėda en Lituanie aujourd’hui) lui aussi –dernier bastion des Chevaliers Teutoniques- peuplé archi-majoritairement de germains, Hitler considérait avoir achevé son œuvre de réunification des territoires de la Grande-Allemagne et avoir tourné la page d’avec le traité de Versailles. Il avait d’ailleurs clairement signifié aux Nations concernées à l’ouest qu’il renonçait à toutes revendications supplémentaires concernant les provinces perdues au profit de la France et de la Belgique (Alsace, Lorraine thioise et franges est de la Belgique où pourtant des mouvements de sympathisants à cette idée s’étaient organisés ; mouvements qu’il considérait comme n’exprimant pas un désir assez majoritaire et clair localement).
    Restait donc seulement le délicat problème du statut de Dantzig et de son ‘’corridor’’.
    Tout fût tenté (notamment, en plus de la diplomatie allemande, par l’Italie, pourtant elle aussi nation prolétaire et paria, mais qui voulait absolument préserver la paix) pour éviter un conflit qui au pire aurait dû rester d’ordre purement local.
    La suite est connue :
    27 mars 1939 : Déclaration solennelle de la Pologne visant à avertir les allemands que toute tentative de modifier le statut de Dantzig sans leur consentement conduirait sans aucun doute à la guerre.
    31 mars 1939 : Le Royaume-Uni et la France s’engagent à défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Pologne contre toutes invasions
    1er septembre 1939 : à 4 h 45, l’Allemagne et la Slovaquie attaquent la Pologne sans déclaration de guerre. Début de la campagne de Pologne qui se termine le 6 octobre 1939. Mobilisation générale en France et au Royaume-Uni. Mobilisation générale en Union soviétique. *
    2 septembre : Le Royaume-Uni et la France laissent une dernière chance à l’Allemagne de retirer ses troupes du territoire polonais. L’ultimatum britannique expire le 3 septembre à 11 heures, celui de la France à 17 heures.
    L’Allemagne rejette ces ultimatums (je rappelle ici qu’il s’agissait d’un conflit d’ordre purement local … un prétexte au sujet duquel par la suite la Grande-Bretagne et la France se sont complètement désintéressées).
    3 septembre : Le Royaume-Uni (et son Empire) à 11 h, la France (et son Empire) à 17 h ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande à 21 h 30 déclarent la guerre à l’Allemagne.
    À la réflexion il se pourrait bien qu’Hitler se soit fait piéger en Pologne … il s’avèrerait qu’il y fût aussi naïf que Saddam Hussein au Koweït.
    Maintenant restent les mesures antisémites qui furent misent en vigueur progressivement en Allemagne pendant les années 1930 … Et pas qu’en Allemagne d’ailleurs, en Hongrie, en Roumanie, … en fait c’est quasiment partout en Europe que, curieusement …, l’antisémitisme devenait un sentiment largement partagé.
    Ceci explique la grande peur des communautés juives qui n’étaient certes pas restées passives face à ce défi, loin de là … ceci explique cela.
    Mais attention; l’Histoire est écrite par et pour les vainqueurs et cette guerre a donc bien été déclarée non pas par l’Allemagne mais belle et bien par les Alliés.
    Il se peut bien que ni les Allemands, ni les Italiens (ni les japonais aussi, mais l’impérialisme japonais était lui aussi à abattre) ne voulaient d’une guerre mondiale mais que les Anglo-américains (et la « gauche » française, enfin certains cercles directeurs de ces 2 Nations) si.
    Le déclenchement de la guerre entre la Pologne et l’Allemagne avait fourni aux Alliés le ‘’casus belli’’ tant désiré pour pouvoir entrer en guerre dans la position louable de défenseurs d’une nation agressée.
    Dans la foulée les soviétiques annexèrent plus de la moitié de la Pologne (exterminant ses élites –dans le bon sens du terme- à Katyn), ré annexaient la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie et la Moldavie, … agressaient l’héroïque Finlande … sans qu’aucune des nations’’ démocratiques et vertueuses’’ n’y voient de ‘’casus belli’’.
    Le nombre de victimes au final (et des atrocités subies également) est extrêmement plus élevé du côté des vaincus.
    Mais pour ces victimes là je n’ai jamais eu connaissance de la moindre ‘’repentance’’.
    Quant aux colossales destructions et aux innombrables morts (Dresde fût pire qu’Hiroshima, pire que l’enfer même) des bombardements Anglo-Américains vers la fin de la guerre, que d’aucuns ont jugés injustifiables, ils n’étaient pas si ‘’gratuits’’ que cela. L’hyperpuissance triomphante, l’Impérium américain, s’assurait ainsi une totale suprématie guerrière, économique et industrielle sur l’Europe occidentale.

    Postface (extraite d’un ouvrage historique) :
    «Même l’écrivain Curzio Malaparte, antifasciste dès 1933, s’offusque devant cette impitoyable chasse à l’homme désarmé :
    Dans le nord de l’Italie, en 1945, pendant les jours de la libération, la tuerie a été épouvantable.
    Les journaux ont parlés de 300 000 victimes.
    Le gouvernement n’a pas démenti ce chiffre. … »

    * Sans l’étonnant autant que contre nature et empoisonné pacte germano-soviétique signé entre l’URSS -et l’international-communiste- et l’Allemagne, il est peu probable que celle-ci aurait envoyé ses troupes occuper le couloir de Dantzig … En fait ce pacte était nécessaire pour obtenir de l’Allemagne qu’elle tombe dans le piège de la 2ème guerre mondiale déclarée contre elle, pour donner suite à ce ‘’casus belli’’ (pourtant d’ordre très local), par les Anglo-américains (et accessoirement par le gouvernement socialo maçonnique français) et par l’URSS par la suite et traîtreusement (URSS qui put toujours compter sur un financement aussi massif qu’occulte des grandes dynasties bancaires apatrides de la City et de Wall-Street).

  3. Posté par Léo C le

    Le pacte germano-soviétique du 23 août 1939 découle directement des accords de Munich où la France et l’Angleterre s’étaient aplaties (on sait très bien faire, en France) honteusement en pensant qu’il n’y aurait plus de revendications territoriales alors qu’Hitler projetait son “lebensraum”.
    Hitler souhaitait la guerre et ce pacte l’a rendue inévitable aux yeux du Monde.

    Le pacte d’août 39 s’est signé par pur intérêt stratégique, différent pour chaque partie (Staline voulait gagner du temps en n’étant pas dupe des intentions d’Hitler, ce dernier être tranquille à l’est pour se retourner contre l’Europe de l’Ouest ensuite).

    On en profite au passage pour dépecer la Pologne et se la partager, comme l’Europe à Yalta en février 45.
    Staline avait maintenu ses revendications d’alors (on changeait juste les protagonistes) et s’était taillé la part du lion face à Roosevelt mourant et Churchill fatigué.

    Comme ce grand humaniste souhaitait maintenir la frontière orientale de la Pologne sur l’ancienne ligne Curzon qui en séparait la partie allemande de la soviétique, on a juste gommé la Prusse Orientale et refilé la Silésie et la Poméranie à la Pologne, décalée à l’ouest et Königsberg aux Russes pour avoir un accès à la Mer Baltique et jeté à la rue des millions d’Allemands.

    Lors de l’invasion de la Pologne le 1er septembre 39, nous n’avions pas même bronché après notre déclaration de guerre fantoche (à part quelques escarmouches en Sarre) alors que le champ était ouvert à l’ouest car nous les surclassions en nombre et matériel à ce moment.

    Nous avions attendu le blitz de mai 40, le contournement de la ligne Maginot et une défaite honteuse.

    S’il n’y avait eu l’opération Barbarossa, qu’en serait-il aujourd’hui de l’Europe ?

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