« On n’a jamais vu une société prospérer parce qu’elle possédait une classe toujours plus nombreuse de parasites vivant sur le dos de ceux qui produisent. »
« Une des conséquences de notions telles que les « droits », c’est que des gens qui n’ont rien apporté à la société estiment que la société leur doit quelque chose, apparemment pour la seule raison qu’ils ont la bonté de nous honorer de leur présence. »
« Je n’ai jamais compris pourquoi c’était de la « cupidité » de vouloir garder l’argent qu’on a gagné, mais pas de vouloir prendre l’argent des autres. »
« Une grande partie de l’histoire sociale du monde occidental au cours des trois dernières décennies a consisté à remplacer ce qui marchait par ce qui sonnait bien. »
« Quand on veut aider les gens, on leur dit la vérité. Quand on veut s’aider soi-même, on leur dit ce qu’ils ont envie d’entendre. »
« Quand des personnes se sont habituées à un traitement préférentiel, l’égalité de traitement leur paraît une discrimination. »
« Malgré une littérature abondante et souvent passionnée sur la « distribution des revenus », le fait est que la majeure partie des revenus ne sont pas distribués, mais gagnés. »
« Le fait que le marché ne fait pas ce que nous aimerions qu’il fasse n’est pas une raison de penser automatiquement que l’Etat ferait mieux. »
« La règle numéro un de l’économie, c’est la limitation des ressources : il n’y a jamais suffisamment de quoi que ce soit pour satisfaire tous ceux qui en veulent. La règle numéro de la politique, c’est d’ignorer la règle numéro un de l’économie. »
« Malheureusement, le vrai salaire minimum est toujours zéro, quelles que soient les lois, et c’est le salaire que reçoivent de nombreux travailleurs lorsque l’Etat fixe un salaire minimum ou en augmente le montant, car alors ils perdent leur emploi, ou n’en trouvent pas quand ils entrent sur le marché du travail. »
« Si vous avez voté pour des politiciens qui promettaient de vous faire des cadeaux aux dépens des autres, ne venez pas vous plaindre quand ils prendront votre argent pour le donner à d’autres, y compris eux-mêmes. »
« Puisque c’est une époque où l’on se préoccupe beaucoup d’« équité » et de « justice sociale », quelle est votre « juste part » de ce qui est produit par le travail de quelqu’un d’autre ? »
« C’est incroyable que des gens qui pensent que nous n’avons pas les moyens de payer les médecins, les hôpitaux et les médicaments, pensent que nous avons les moyens de payer les médecins, les hôpitaux et les médicaments plus une bureaucratie étatique pour gérer tout ça. »
« Si les politiciens arrêtaient de se mêler de ce qu’ils ne comprennent pas, cela réduirait la taille du gouvernement encore plus drastiquement que ne le préconise n’importe qui, à droite comme à gauche. »
« Il n’y a que deux manières de dire toute la vérité : de manière anonyme ou de manière posthume.»
« Le socialisme est une idée merveilleuse. Ce n’est qu’en tant que réalité qu’elle a été désastreuse. Chez les gens de toutes races, couleurs et croyances, partout dans le monde, il a produit la faim dans des pays qui avaient auparavant des surplus alimentaires à exporter… Néanmoins, pour beaucoup de ceux qui privilégient les idées, le socialisme reste une idée attrayante, voire séduisante. Chaque échec est attribué aux insuffisances de certains dirigeants. »
Traduction Cenator pour LesObservateurs.ch
Ndlr.. Nous avions traduit et publié en français en 1990 aux Ed. de l'Age d'Homme dans la collection "Cheminements", dirigée par U. Windisch, l'un des ouvrages de Thomas Sowell :
https://www.contrepoints.org/2018/10/10/327118-quest-ce-que-le-rsi-deux-catastrophes-trois-problemes-une-solution
Thomas Sowell : « Le socialisme est une idée merveilleuse. Ce n’est qu’en tant que réalité qu’elle a été désastreuse. Chez les gens de toutes races, couleurs et croyances, partout dans le monde, il a produit la faim dans des pays qui avaient auparavant des surplus alimentaires à exporter… Néanmoins, pour beaucoup de ceux qui privilégient les idées, le socialisme reste une idée attrayante, voire séduisante. Chaque échec est attribué aux insuffisances de certains dirigeants. »
Comment une idée merveilleuse peut-elle TOUJOURS produire des cauchemars lorsqu’elle est mise en pratique ?
C’est logiquement absurde, cette idée n’est tout simplement pas merveilleuse mais bien plutôt cauchemardesque. Par contre, c’est vrai, cette idée cauchemardesque plaît, et a plu historiquement parlant, à énormément de monde. Pourquoi ?
Parce qu’elle a l’apparence du bien, qu’elle est simple alors qu’elle est vénéneuse au possible car elle attente à la liberté d’autrui sans que son consentement soit acquis (comme c’est le cas, par exemple, dans un kibboutz).
Alors, comment ça marche ?
Turgot (1727-1781) : Le vrai rôle de l’État: éliminer les obstacles à la liberté et assurer le respect du Droit.
Pascal Salin : Le libéralisme est une anarchie avec le respect des autres et de la propriété.
F. Bastiat : N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité. Et bien voir que l’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième.
Jacques Garello 2008 : Réduire à son minimum les transferts sociaux, qui consistent à spolier les uns au bénéfice des autres qui s’installeront dans l’assistanat, puis dans le parasitisme, puis dans le nihilisme.
Jean-Louis Caccomo : Le marché est cette réalité par laquelle tout le monde peut vivre en faisant vivre tout le monde. […] Au demeurant, c’est précisément la fonction du marché que d’articuler des décisions motivées par la poursuite de nos intérêts individuels.
Jacques Garello 14.03. 2011 (http://www.libres.org) : […] Puisque je voulais revenir à l’essentiel, je dirai que nulle société ne peut survivre sans liberté religieuse, ni sans dimension spirituelle. Le pur matérialisme a été la raison essentielle de la chute du mur de Berlin, et constitue aujourd’hui la menace essentielle qui pèse sur l’Occident, depuis qu’il a cessé de se dire chrétien. Je répète inlassablement que le libéralisme a une dimension éthique et spirituelle, et que c’est ce qui fait la grandeur du combat pour la liberté. Le libéralisme n’est pas une recette d’efficacité, mais une idée de l’homme, de sa dignité. […]
Coluche : La supériorité du capitalisme sur le socialisme c’est qu’il n’a pas été nécessaire de l’inventer.
Merci les Cenators, ces citations sont des pépites.