Pour l’élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan avait décidé d’associer son sort à celui de Marine Le Pen, une décision qu’il a dû considérer comme la plus risquée de son existence au vu de sa nervosité durant leurs conférences de presse communes. Il n’en sera pas de même pour les prochaines élections européennes puisque cette fois c’est avec le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE) qu’il va s’allier.
C’est donc un poids lourd qu’il rejoint, puisque le CRE est le troisième groupe parlementaire du Parlement européen avec 19 nationalités et 73 députés issus de 26 partis politiques. Fondé en 2009, le CRE se veut euro-réaliste et non anti-européen. En fait le CRE ne veut ni plus ni moins d’Europe, mais plus de pragmatisme et moins de centralisation dans les affaires de l’Europe. Favorable à la liberté économique, le groupe soutient plutôt la politique étrangère des Etats-Unis. C’est donc vers une droite se voulant à la fois identitaire et pondérée que Nicolas Dupont-Aignan dirige son parti. Réalisme politique pour les européennes, ou changement de cap à plus long terme au niveau national ? Trouver sa place entre les mastodontes est toujours un exercice délicat en politique.
« Nous refusons la marche continue vers une sorte de super-Etat fédéral »
Cependant, l’accord semble satisfaire grandement les deux parties. Nicolas Dupont-Aignan a ainsi déclaré : « Pour la première fois depuis l’élection du Parlement européen au suffrage universel, les forces politiques euro-réalistes peuvent être majoritaires au Parlement européen et mettre enfin ces institutions au service des peuples. Le groupe CRE a démontré sa capacité à faire travailler ensemble des élus partageant des valeurs essentielles, à savoir la défense des intérêts de nos Etats membres et de la démocratie nationale. Nous sommes déterminés à réunir, après les élections européennes, un groupe élargi capable de changer les choses. Au nom de Debout la France, je me félicite de cette alliance, qui incarne l’espoir d’écrire pour l’Europe un nouveau chapitre au lendemain des élections de l’année prochaine. » Le coprésident du groupe CRE, le Polonais Ryszard Legutko, n’a pu qu’abonder dans ce sens : « Je suis ravi que Debout la France ait exprimé le désir de travailler avec le groupe CRE après les élections européennes et je me réjouis que nous œuvrions ensemble à des réformes indispensables et significatives au sein de l’Union. Nous partageons l’idée qu’une démocratie et une responsabilité politique authentiques doivent être rétablies dans l’Union, que la force motrice pour l’avenir de l’Europe réside dans les Etats membres, et en conséquence nous refusons la marche continue vers une sorte de super-Etat fédéral. »
Le groupe CRE et son nouvel allié semblent confiants dans leur avenir et leur capacité à modifier le fonctionnement de l’Europe. Lors de leur déclaration commune ils ont souligné l’urgente nécessité de répondre aux défis communs liés à l’immigration, à la sécurité et à l’économie.
Xavier Darc
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Extrait de: Source et auteur
Les politiciens ne comprendront jamais que c’est la démarche inverse qu’il faut faire: laisser les citoyens rallier les bonnes idées plutôt que d’accepter de diluer les idées pour s’associer à d’autres groupes qui à un moment ne les partageront plus, ce qui sera totalement contre-productif (essoufflement de l’électorat initial) et aura fait perdre un temps précieux que les opposants sauront exploiter, eux!!
Pauvre Dupont-Aignant…Pauvre Charles Gave, ils vendent simplement leur âme au diable!
C’est le lot de TOUS les politiciens qui chacun, à un moment donné sont rattrapés cette faiblesse atavique, celle qui à un certain moment leur fait confondre compromis et compromission, ne leur laissant que la vision ultra-courte… Leur égo “rassembleur” les pousse à diluer jusqu’au renoncement la mesure pourtant IMPERATIVE et URGENTE: la sortie de l’€!
Pauvres français à qui l’on va vendre ce nouvel attelage boiteux comme le changement tant attendu…
…Charles Gave descend bien dans mon estime, lui qui depuis toujours a pointé la faiblesse de l’€, faiblesse originelle et irrémédiable nous disait-il! Le voilà maintenant soutenant un apprenti-sorcier qui ne parle surtout pas d’en sortir!!? Est-ce l’âge?
Paroles, paroles, paroles…on ne fait pas du neuf avec du vieux (il y a bien trop de lobbyistes-parasites qui ne lâcheront jamais leurs privilèges sur mesure).
… Et il y a cet euro! Comptent-ils en sortir ou attendre qu’il s’effondre de et sur lui-même?
Paroles, paroles, paroles…on ne fait pas du neuf avec du vieux (il y a bien trop de lobbyistes-parasites qui ne lâcheront jamais leurs privilèges sur mesure).
… Et il y a cet euro! Comptent-ils en sortir ou attendre qu’il s’effondre de et sur lui-même?
Le gros problème de l’organisation européenne à ce jour est , non pas ,avoir de l’argent ,mais comment dépenser tout cet argent mis à notre disposition , toutes les idees sont les bienvenues.