Par F. Duval/12 décembre 2018
Chère lectrice, cher lecteur,
Comme beaucoup de Français, j’étais devant mon écran à 20h hier soir pour écouter le Président de la République répondre aux manifestations populaires des Gilets Jaunes. [1]
Macron a parlé avec un ton empathique et ferme.
J’ai pensé qu’il parlait aux Français comme on parle à une classe d’élèves chahuteurs.
Cependant, je ne vais pas m’attarder sur la « manière ». Les politiciens passent leur temps à soigner leur apparence et à travailler leur charisme.
Macron est sans aucun doute un bon orateur.
Mais ça ne m’intéresse pas quand il s’agit de réformer l’état.
C’est là que le bât blesse : son discours est plus un exercice de style pour préserver la paix sociale qu’un projet de réforme profonde pour sauver un pays à la dérive.
L’Etat d’urgence économique et sociale
C’est la première annonce : nous passons en « urgence économique et sociale ».
Certains accusaient Macron d’être un Hollande bis… On peut difficilement leur donner tort aujourd’hui.
Décréter cet « état d’urgence » ne sert strictement à rien. On n’est pas plus dans l’urgence qu’il y a quatre ans : la France doit se réformer depuis un moment !
Décréter des mesures ineptes aux noms ronflants pour se donner l’air grave ne marche qu’avec les crédules.
La liste du Père Noël
Passons en revue les cadeaux de notre Jupiter Noël en cette fin d’année 2018 : [2]
- Suppression de la taxe carbone (ça on le savait déjà)
- Augmentation du SMIC de 100 euros
- Défiscalisation des heures supplémentaires
- Défiscalisation des primes de fin d’année
- Annulation de la hausse de la CSG
- Mettre fin aux évasions fiscales des grandes entreprises, Amazon en tête
Une chose me choque : l’appareil d’Etat ne fait AUCUN effort !
Il va certes percevoir moins d’entrées fiscales, surtout en annulant les hausses prévues ou en revenant de quelques années sur des taxes nouvellement créées, mais il ne dit pas où il va couper pour compenser le manque à gagner.
En gros, ce n’est pas une réforme : c’est du maquillage superficiel pour acheter l’ordre public.
La perte de rentrée fiscale sera compensée par un déficit public supplémentaire.
L’Union Européenne s’interroge déjà sur le dépassement budgétaire de la France.
Cette dernière suivra-t-elle l’Italie dans le clan des mauvais élèves ?
Le casse-tête de l’exil fiscal
Le problème de l’exil fiscal revient sans arrêt. [...]
Pourquoi les peuples ne comprennent pas encore qu’ils doivent se débarrasser des maquereaux chinois (avec dissidents) et des drogués moscovites ainsi que de leurs amis cathos de gauche?
Toutes ces mesures vont augmenter la dette, donc la dépendance de l’Etat envers les banksters, les amis de Macron….. du beau boulot !
Bientôt, les gens se rendront compte qu’il n’y aura que la violence pour faire changer ces crétins hors sol à la solde des oligarques.
Et pendant ce temps Paris Match lui cire les pompes en soutenant les méthodes de criminalisation du mouvement des Gilets jaunes, avec des arguments qui tombent rien qu’à la lecture. https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Un-gilet-jaune-tue-apres-avoir-ete-percute-par-un-camion-a-Avignon-1594086 les accidents périphériques à l’action de Gilets jaunes sont redevable à la connerie habituelle.
Le discours de Macron ne fut qu’une liste de promesses-piège politiciennes auxquelles les gilets-jaunes ne devraient pas croire.
Son discours était truffé de “je veux”… “je veux”. C’est aux psychiatres français de décortiquer les troubles psychiatriques de leur président en particulier son complexe du messie, dénommé aussi complexe du Christ, complexe du sauveur, complexe de dieu, qui un état d’esprit dans lequel un individu croit qu’il est ou qu’il est destiné à devenir un sauveur. Aussi bien Mahomet que Hitler et Obama en furent atteints d’une forme grave. Macron se plait à rejoindre ces derniers. Les symptômes ressemblent étroitement à ceux retrouvés chez les personnes souffrant de délires ou d’illusions de grandeur. Ce complexe et cette croyance sont le plus souvent rapportés chez les individus souffrant de narcissisme, de troubles bipolaires et de schizophrénie. Ce complexe du messie est toujours identique que l’individu croie qu’il transcende la moralité humaine, qu’il méprise les siens et/ou qu’il se croie le sauveur de l’humanité. Que ce soit Hitler, Mahomet, Obama ou Macron, tous ces complexés sont caractérisés par de fortes craintes d’être oubliés dans l’histoire ou même d’être ignorés par leur propre peuple.