Budget : Bruxelles-France ou Italie, deux poids deux mesures

Il paraît que Bruxelles aurait déjà donné son accord au président français Macron, coupé de son peuple, pour violer les règles budgétaires de l’Union européenne avec un déficit public dépassant la limite de 3% du PIB. La même Bruxelles avait réagi tout différemment envers l’Italie, dont le gouvernement non-immigrationniste ne lui plaît pas, alors que la dette italienne ne devrait faire que 2,4%.  Les Italiens sont outrés et comprennent maintenant mieux pourquoi le commissaire Moscovici, Français infiltré à Bruxelles, a soudainement pris un ton plus conciliant dans ses pourparlers avec le premier ministre Giuseppe Conte.

http://www.affaritaliani.it/blog/cose-nostre/macron-ora-dovra-tagliare-le-tasse-violando-i-vincoli-ue-altro-che-conte-576714.html

Traduction (Claude Haenggli) : Pour calmer les protestation de la France populaire s’exprimant à travers les Gilets jaunes, Monsieur le Président  Emmanuel Macron (qui vient d’être défini comme « un imbécile » par un de ses ex-soutiens, l’économiste Jean-Paul Fitoussi) devra diminuer les taxes et faire des concessions, baisser ses pantalons et violer ainsi « en beauté » les fameux paramètres européens sur le rapport entre le déficit et le PIB. C’est pourquoi le commissaire européen Pierre Moscovici, anciennement ministre de l’économie de la France et maintenant ami de Macron, a fini de faire le méchant avec l’Italie et son maniement du budget (de concert avec ce Jean-Claude Juncker ancien premier ministre du Luxembourg des paradis fiscaux). Il se cache maintenant derrière le rideau, mettant fin à ses réprimandes quotidiennes, qui faisaient penser au bœuf traitant l’âne de porteur de cornes.

Claude Haenggli, 11.12.2018