24Heures, L'invité: Dr Rudolf Mayer, ancien réfugié hongrois
Non! M. Orbán n’est pas un extrémiste de droite, comme certains se plaisent à le qualifier, suivant ainsi la propagande de la gauche caviar occidentale. Il est membre du Fidesz, qui est un parti de centre droit comme ici le PDC. Il existe bien un parti d’extrême droite en Hongrie mais il s’appelle le Jobbik et il est en déliquescence.
Non! La barrière que M. Orbán a fait ériger à la frontière avec la Serbie n’empêche en rien les migrants d’entrer en Hongrie pour autant qu’ils soient de vrais réfugiés. Cette barrière est là pour empêcher l’entrée illégale de migrants qui ne veulent en aucun cas rester dans un pays où le revenu par habitant est d’environ 200 francs par mois. Ils veulent aller en Allemagne, où ce revenu est au moins dix fois supérieur! Après des critiques acerbes contre la Hongrie, les autres pays ont dû également prendre des mesures restrictives. Environ 100'000 migrants sont entrés illégalement en Hongrie entre janvier et juillet 2015 et c’est contre cela que le gouvernement hongrois a dû réagir.
Non! Les Hongrois n’ont pas oublié ce que la Suisse a fait pour eux en 1956. Mais alors que la Suisse a accepté 13'000 réfugiés hongrois, entrés légalement, suite à l’intervention militaire russe pour écraser la révolution anticommuniste de 1956, ce sont 100 000 migrants illégaux qui ont franchi la frontière hongroise en trois mois en 2015, donnant aux Hongrois le sentiment d’une invasion. Comment la Suisse aurait-elle réagi si 100 000 réfugiés hongrois étaient entrés illégalement dans le pays en 1956?
«On peut ne pas être d’accord avec lui, mais le minimum est de le présenter impartialement»
Non! M. Orbán n’est pas antisémite. Il s’oppose à M. Soros, juif d’origine hongroise, qui a fait sa fortune en faisant plier la banque d’Angleterre par la spéculation sur la livre sterling. Le but de M. Soros est de régenter les États démocratiques d’après sa conception et non celle du peuple. C’est la raison pour laquelle il est détesté non seulement en Hongrie, mais dans presque tous les pays de l’Europe de l’Est ainsi qu’en Asie et en Amérique du Sud. Même les Israéliens sont contre lui.
Enfin, que dire de l’Union européenne qui a voté une motion contre la Hongrie de M. Orbán? Pour faire passer cette motion, il fallait les deux tiers des voix de l’Assemblée. Selon le gouvernement hongrois, comme ce nombre n’était pas atteint, le décompte des voix a été modifié en ne prenant pas en compte les abstentions! Si c’est cela la démocratie européenne, la Suisse devrait trembler. À peine le peuple a rejeté l’initiative contre les juges étrangers que Bruxelles nous envoie un ultimatum sommant la Suisse de finaliser les relations mutuelles sous peine de sanctions!
C’est ce genre de contraintes que refuse M. Orbán pour la Hongrie. On peut ne pas être d’accord avec lui, mais le minimum est de le présenter impartialement. Sa politique reflète le sentiment partagé par la grande majorité de la population hongroise. (24 heures)
Créé: 10.12.2018
Orbàn raison. Selon l’Institut de recherche Pew (http://www.pewforum.org), pendant les vingt prochaines années, la population musulmane pourrait augmenter de 35 % en Europe, soit deux fois plus vite que les autres populations. En 2100, l’Europe maintiendrait sa population autour de 520 millions d’habitants: population autochtone 170 millions et population immigrée ou issue de l’immigration 350 millions, soit le double des autochtones. Quelle qualité de vie et combien de bouchons sur nos routes aurons nos descendants? Si rien n’est entrepris rapidement, dans quelques années il y aura des hordes d’extra-européensen particulier de musulmans pratiquants radicaux en Europe; à ce jour il semble que seuls les pays comme la Finlande, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Roumanie, la Lituanie, la Croatie et la Russie feront exceptions. Pourquoi l’attitude des Européens de l’Est, que cela concerne la crise migratoire, les frontières nationales, les questions de souveraineté nationale, d’identité culturelle et bien d’autres sujets, est-elle si différente de celle de l’Europe de l’Ouest? Parce que la dimension tragique de la vie n’a pas disparu en Slovaquie, Pologne, Hongrie et République tchèque. Ces pays ni n’ont oublié l’autoritaire URSS, ni n’ont choisi de se soumettre à Angela Merkel et son UE. Le 15 mars 2016, le Premier ministre slovaque Robert Fico a sonné le glas du politiquement et de l’islamiquement correct dans son discours à l’occasion de la fête nationale: « L’immigration de masse est un cours d’eau lent qui ne cesse d’éroder le littoral. Elle revêt le masque d’une cause humanitaire mais sa véritable nature est d’occuper le territoire. Ce qui lui permet de gagner du terrain nous en fait perdre. Des meutes obsédées par la défense des droits de l’homme éprouvent le besoin insatiable de nous faire la leçon et de nous clouer au pilori. Nous serions ainsi d’affreux xénophobes mais la vérité, c’est que l’histoire de notre nation se fonde sur l’intégration, sur le mélange des cultures. Ceux qui sont venus ici pour faire partie de la famille, comme alliés ou en temps que réfugiés, étaient en danger de mort. Ils ont toujours pu venir chez nous et y trouver un nouveau foyer. Mais ceux qui sont venus dans l’intention de changer notre pays, de faire notre nation à leur image, ceux qui sont venus avec violence et contre notre gré, ont toujours eu affaire à notre résistance. »… « L’islam n’a pas sa place en Slovaquie »… « Les migrants changent la nature de notre pays. Nous ne voulons pas que la nature de notre pays change. » Peuple souverain de Suisse écoute cet élu de l’ex URSS et réveille-toi.