Cenator : Alors que le budget de Lausanne est gravement déficitaire; la chose est présentée par un article de 24 heures très complaisant : « […] La municipale des Finances, Florence Germond, a fait valoir que le déficit lausannois aurait pu être contenu à 14 millions s’il n’y avait pas la facture cantonale (sic !). […] »
Le déficit total, facture du Canton comprise, se monte à 42 millions !
(Source : 24 heures - Les sanglots longs du budget 2019 de Lausanne - voir en fin d’article.)
Parallèlement, nous assistons à de nouvelles dépenses démentielles que la droite, quasiment inexistante en regard de l’alliance de gauche au pouvoir, n’arrive pas à combattre.
Exemples d’exploits récents de la ville en matière de dépenses :
- Subventions des e-bikes doublées pour les jeunes et Bataille sans conséquences sur les subventions pour e-bikes (voir en fin d’article).
- Le Répit va finalement rouvrir à Saint-Martin (voir en fin d’article) - Une solution a été trouvée pour reconduire la prestation d’accueil de nuit gérée par Mère Sofia [Cenator : en dépit du fait qu’un nouveau centre d’hébergement d’urgence vient de voir le jour pour les sans-abri :
https://www.rts.ch/info/regions/vaud/9928777-l-ancienne-guesthouse-de-lausanne-devient-un-centre-pour-sans-abris.html.]
- Ouverture du Local d’Injection à Lausanne, offrant des soins pour un montant d'au moins 45 francs par toxico et par jour, soit environ 16'500 francs par an par personne, aux frais de l’assurance maladie : https://www.rts.ch/info/regions/vaud/9977340-le-nouveau-local-d-injection-de-drogues-lausannois-demarre-lentement.html
- etc., etc. ...
Le budget de Lausanne, avec les dettes stratosphériques de la ville et son système d’assistanat hypertrophié, prépare un avenir très sombre pour la génération de contribuables à venir. Quant à la génération d’assistés à venir, elle ne pourra danser, comme la cigale, qu’aussi longtemps que le château de cartes tiendra.
Les caisses de retraites de la ville sont à recapitaliser de façon endémique. Que fera la gauche avec les futurs retraités provenant de certaines communautés de « migrants » analphabètes et inadaptés à notre économie ? Des familles nombreuses qui ont coûté des sommes gigantesques durant des décennies et n'ont jamais cotisé pour leur avoir de vieillesse ? Que feront-ils des chômeurs provenant de l’UE, qui étaient inadaptés déjà dans leur pays d’origine et qui ont débarqué grâce à la libre circulation avec des trous de cotisations pour les assurances vieillesse ? En Suisse romande, une masse de migrants tournant en permanence entre le chômage, les occupations temporaires et l’aide sociale seront à la charge de la collectivité jusqu’à leur décès.
Et malgré ces sombres perspectives, les élus lausannois sont les plus grassement payés de toute la Suisse.
Idem pour les salaires des fonctionnaires : par exemple, un assistant social de la ville de Lausanne gagne sensiblement plus que son collègue cantonal.
La densité des logements subventionnés est la plus forte de toute la Suisse.
Les sommes dépensées pour des brochures et imprimés servant à « renseigner » la population sont démentielles, des bureaux bidons du genre « Vivre ensemble » et «Égalité » foisonnent, les subventions pour la culture dépassent la raison, le nombre des subsides, des subventions de toutes sortes, les montants « accessoires » sont les plus élevés de Suisse dans les barèmes d’assistance… Bref, l’argent coule à flots, et les impôts et les taxes sont en constante augmentation. Les associations de soutien aux migrants, très politisées, sont pléthoriques, toutes subventionnées, et d’autres « clubs » multiculturels s’ajoutent chaque année qui vivent sur le dos des contribuables.
Selon les estimations de RTS info, jusqu'à 39% des foyers vaudois pourront recevoir des subsides en 2019. A titre de comparaison, la moyenne suisse est de 20%. Extrapolant ces proportions à la ville la plus endettée et la plus assistée de Suisse, nous pouvons en déduire que la majorité de la population lausannoise dépend à un degré ou un autre de la manne publique.
Pas étonnant que les contribuables qui rapportent se fassent de plus en plus rares.
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Ci-dessous, des extraits d’un Billet de Claudine Amstein, directrice de la Chambre Vaudoise du commerce, paru dans les 24 heures du 6.12.2018,et qui résume parfaitement la situation:
Des bombes à retardement dans le budget 2019
[...]
Le département de la santé et de l'action sociale s'octroie à lui tout seul les 40% du budget.
[...]
« Toutefois, la véritable bombe à retardement se cache dans le nouveau système de subventionnement à l'assurance maladie, qui sera octroyé l'an prochain dès que les primes dépasseront les 10% du revenu imposable. Ces subsides représenteront à eux seul 781 millions de francs sur un budget de 9,7 milliards. »
[...]
« Les contribuables vaudois, eux, ont déjà donné. De 2005 à 2016, le total des revenus d'impôts s'est accru de 55% alors que le produit intérieur brut n'augmentait que de 38% sur la même période. »
[...]
« Il n'est pas inutile de rappeler que près de 30 000 contribuables rapportent à eux seul plus de 1,3 milliard de francs au Canton. »
[…]
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24 heures : Subventions des e-bikes doublées pour les jeunes
Mobilité – Lausanne a vu les demandes exploser et doit renflouer l’enveloppe d’aide à l’achat. Elle en profite pour changer les règles du jeu.
Cindy Mendicino, 25.09.2018
Ils se multiplient, les vélos électriques qu’on voit rouler dans les rues de Lausanne. Normal, donc, que le fonds de subvention à l’achat de ces véhicules s’amenuise. Les autorités demandent donc aux élus de pouvoir renflouer l’enveloppe d’aide. Alors que celle-ci avait été fournie à hauteur de 500'000 francs pour la période 2016-2021, la demande a explosé. Résultat: il ne restera plus rien à la fin de ce mois-ci.
Quelques chiffres: il y a eu 319 demandes d’aide à l’achat de vélo électrique à Lausanne en 2012. En 2015, 263 personnes formulaient une demande. L’année suivante, ils ont été 460 et 611 en 2017. Face à cette augmentation massive, la Ville demande 860'000 pour tenir jusqu’à 2021.
[…] le montant de l’aide a lui aussi changé depuis ses débuts. De 500 francs en 2000 à 300 dès 2005, il avait ensuite été limité à 15% du prix total du vélo, plafonné à 500 francs. Or si la moyenne des demandes se situait à 300 fr. en 2016, elle a grimpé à 400 fr. depuis 2017. Cette dernière somme devient le nouveau plafond de l’aide.
La Ville profite de cette nouvelle demande d’argent pour proposer des modifications des conditions d’octroi de ses subventions. Les gagnants sont les moins de 25 ans et les personnes qui ont un subside à l’assurance maladie. Pour eux, la subvention sera doublée. C’est dans le fonds pour l’efficacité énergétique que l’argent sera puisé. Et il ne servira plus qu’à financer les vélos bridés à 25 km/h et les scooters électriques. Si les élus acceptent la version municipale, les vélos allant à 45 km/h ne seront plus subventionnés. Même si les scooters font l’objet de peu de demandes d’aide, la Ville compte un réseau de bornes de recharge qu’elle entend donc toujours rendre utiles. Quant aux vélos «rapides», ils sont considérés «plus difficile à gérer dans le contexte de mobilité urbaine».
Le fait qu’ils puissent circuler dans les pistes cyclables crée en effet des «conflits d’usage». Conflits considérés comme encore plus «aigus» dans les zones piétonnes, dit Jean-Yves Pidoux, municipal chargé de l’Énergie. (24 heures)
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24 heures : Bataille sans conséquences sur les subventions pour e-bikes
Cindy Mendicino, 06.12.2018
Le fonds qui finance l'aide à l'achat d'un vélo électrique limité à 25 km/h ou d'un scooter électrique sera renfloué. Les élus lausannois ont accepté mardi soir la proposition des autorités.
Avant cela, un débat a été lancé par le PLR Henri Klunge. Ce piéton convaincu a proposé que les chaussures soient elles aussi subventionnées. Et plus sérieusement, il a demandé via un amendement au projet officiel, que l'aide à l'achat de ces véhicules électriques ne soit octroyée qu'aux personnes qui auraient au préalable déposé leurs plaques de moto ou de voiture.
Une idée qui a donné lieu à un ping-pong entre les élus, […] L’élu (le municipal écologiste, ex-professeur de sociologie à l'UNIL, Jean-Yves Pidoux) a aussi souligné que la population, selon un sondage, était très largement favorable à cette subvention (pour les e-bikes). Et qu'il tenait à son «caractère étendu».
Au vote, 55 élus se sont opposés à l'idée, 12 l'ont suivie et 6 se sont abstenus.
Pour rappel, le fonds d'aide avait été doté de 500 000 francs pour la période 2016-2021. Et ce sont 860 000 francs qui ont été ajoutés mardi soir. A noter que la subvention double désormais pour les moins de 25 ans et pour les personnes au bénéfice d'un subside à l'assurance maladie.
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24 heures 7.12.2018 Le Répit va finalement rouvrir à Saint-Martin
Lausanne Une solution a été trouvée pour reconduire la prestation d’accueil de nuit gérée par Mère Sofia.
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24 heures Les sanglots longs du budget 2019 de Lausanne
Conseil communal - Les élus pleurent sur le gros déficit en vue, Ils pointent la responsabilité du Canton et la réforme fiscale qu'il a anticipée.
Lise Bourgeois, 6.12.2018
”La municipale des Finances, Florence Germond (socialiste – Directrice des finances et de la mobilité), a fait valoir que le déficit lausannois aurait pu être contenu à 14 millions s’il n’y avait pas la facture cantonale (sic !). […] »
Le déficit total, facture du Canton comprise, se monte à 42 millions !”
Quelle surprise !!
Mme Germond croit au miracle, elle brasse des chiffres toute la journée, elle devrait savoir et connaitre par cœur les tarifs des impôts cantonaux !! Tout le monde paie des impôts cantonaux !
A ce niveau, c’est de l’INCOMPETENCE crasse !! A éjecter d’urgence.
Référence :
https://www.florencegermond.ch/
– ”en favorisant la prospérité économique et la durabilité des finances publiques”.
Gouverner c’est prévoir, si M. Broulis est (soi-disant) responsable de ce marasme économique de la Ville de Lausanne qu’il réponde directement à Mme Germond !
Pas très sympa votre article la ville de gauche baisse les salaires des fonctionnaires. Pourquoi cette ville n’est elle pas sous tutelle?