Cenator : La plupart des élus de gauche ont des revenus annexes à côté de ce qu’ils reçoivent en tant que parlementaires.
Par exemple, Samuel Bendaham, docteur ès sciences économiques et maître d’enseignement à l’UNIL et à l’EPFL, chargé de cours, enseignant socialiste, doit arriver à des revenus stratosphériques. Il dispose par ailleurs de ses propres entreprises, à but non lucratif mais qui peuvent influer significativement sur ses choix politiques. Le gros problème vient du fait que ces emplois cumulés ne lui sont pas attribués en raison de ses connaissances en économie (marxiste !), mais parce qu’il est influent, et que le pouvoir appelle le pouvoir. Même en tant que conseiller d’administration, un homme de pouvoir est toujours utile pour une entreprise.
Lorsque nous songeons au salaire de Pierre Maudet ou à ceux des conseillers fédéraux, nous comprenons pourquoi ces gens, une fois élus, ne songent qu’à une chose : garder le pouvoir à tout prix car, dans le privé, ils ne seraient pas engagés ou bien à un salaire terriblement inférieur. Les rares exceptions proviennent de personnalités ayant prouvé par leurs qualités qu’elles étaient brillantes par elles-mêmes. Par exemple, Christoph Blocher, Oskar Freysinger, Yvan Perrin, Yves Nidegger. Jamais vous ne trouverez de corruption chez ce type d’élus qui servent véritablement le pays alors que tant d’autres se servent du pays.
Pour se prémunir de cette dérive, ne serait-il pas judicieux de limiter le revenu des élus à Berne au revenu moyen des retraités suisses ?
En abaissant drastiquement le montant de ces revenus, nous pourrions nous retrouver avec des personnes qui ne font de la politique que pour d’autres motifs que l’argent.
Par ailleurs, il faudrait encore exclure du monde politique fédéral toute personne n’ayant pas travaillé au moins cinq ans dans le privé. Celui qui n’aurait fait qu’une « carrière publique » dans sa vie professionnelle ne pourrait pas être élu à Berne. Les fonctions syndicales, les autres formes de militantisme associatif, ONG comprises, étant assimilées à ce type de carrière puisque ce ne sont pas non plus des emplois dans le privé.
Ainsi, nous mettrions fin à la parasitocratie qui détruit notre pays et, plus généralement, l’Occident actuellement.
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Ce que gagnent vos élus fédéraux
https://www.lausannecites.ch/le-journal/eclairage/ce-que-gagnent-vos-elus-federaux
Eclairage 28.11.2018 - Rédigé par Charaf Abdessemed
Lausanne Cités a demandé aux parlementaires fédéraux de détailler les revenus liés à leur activité. Certains ont joué le jeu de la transparence et d’autres pas. Un constat: les situations diffèrent sensiblement d’un élu à l’autre. Il figure, ci-dessous, le revenu de chaque élu.
«Les montants reçus en excédents peuvent servir à couvrir d’autres dépenses ou constituer une forme indirecte de revenu pour les parlementaires»
Etude sur le revenu et les charges des parlementaires
Il y a quelques semaines, le député valaisan Philippe Nantermod a annoncé qu’il renonçait à une indemnité qu’il touchait de la part de l’assureur maladie Groupe Mutuel, estimant avoir fait preuve «d’une grave erreur d’appréciation».
La décision faisait suite au passage du député PLR à l’émission Infrarouge de la RTS, consacrée aux primes d’assurance-maladie. Interrogé, l’élu valaisan avait déclaré avoir été invité dans un groupe de réflexion du Groupe Mutuel, activité pour laquelle il a admis recevoir 10’000 francs par année pour 5 ou 6 séances d’une journée.
«Ce n’est juste pas acceptable, avait alors taclé le conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard. Comment on peut justifier que dans une démocratie normale, on continue à avoir des parlementaires qui reçoivent 2000 francs pour travailler de 9h30 à 17h ?»
Restaurer la confiance
Afin de contribuer de restaurer la confiance entre les élus et leurs électeurs, dans un contexte de «voyages payés» et d’autres révélations qui touchent tous les bords politiques, Lausanne Cités a demandé à chaque élu vaudois aux chambres fédérales si il, ou elle, acceptait de dévoiler sa situation financière. Le résultat de cette consultation figure dans le tableau ci-contre, avec des résultats mitigés. Certains n’ont pas répondu à notre demande, d’autres ont fait preuve d’une transparence exemplaire allant jusqu’à nous fournir l’attestation fiscale délivrée par l’administration fédérale, tandis qu’une bonne part d’élus a fait preuve d’une transparence hésitante, livrant presque à contrecœur des généralités sans articuler le moindre chiffre, certains évoquant des éléments relevant de «la vie privée», ou dénonçant un risque de «voyeurisme individuel», une double incongruité à l’heure ou un mandat confié par le peuple ne saurait souffrir du moindre conflit d’intérêts.
Principal alibi à cette relative rétention d’informations: une «Etude sur le revenu et les charges des parlementaires fédéraux», publiée sur son site internet par l’administration fédérale. Menée par des chercheurs de l’université de Genève, cette étude détaille les revenus moyens des parlementaires et les met, entre autres, en regard de l’important volume de travail parlementaire consenti par les élus (en moyenne au moins un 80%, voire plus pour les représentants de petits partis).
Situations individuelles différentes
Seulement voilà: l’étude n’aborde que des moyennes, et justement pas de situation individuelle. Or selon les diverses fonctions occupées aux chambres fédérales (présidence ou vice présidence, nombre de commissions etc), le salaire d’un parlementaire peut varier quasiment du simple au double. C’est le cas également des indemnités non imposables, dont l’usage peut dans certains cas rester à la discrétion du parlementaire. «A la différence des indemnités sur justificatif, les montants versés à titre forfaitaire peuvent dépasser les dépenses effectives, peut-on ainsi lire dans l’étude sus-mentionnée. Dans ce cas, les montants reçus en excédents peuvent servir à couvrir d’autres dépenses ou constituer une forme indirecte de revenu pour les parlementaires.» Certains députés fédéraux ont ainsi tenu à préciser l’usage qu’il faisaient de ces indemnités comme par exemple le paiement des nuitées effectivement passées à Berne ou même la rétrocession d’une partie de leurs émoluments à leur parti politique pour parfois plusieurs milliers de francs.
Reste enfin, la sempiternelle question des revenus annexes liés à des activités non parlementaires. Nous nous sommes limités à demander aux élus la nature de ces engagements et non l’éventuel revenu y afférent. Et là également, certains élus ont tenu à détailler ces diverses activités, rémunérées ou bénévoles en allant jusqu’à indiquer avec précision les montants perçus, tandis que d’autres s’en sont tenus à de vagues et banales généralités.
Etude sur le revenu et les charges des parlementaires fédéraux
Liens actualisés par Cenator :
http://www.ireg.ch/doc/etudes/2017-revenu-charges-parlementaires-federaux.pdf
Résumé : https://biblio.parlament.ch/e-docs/390175_1.pdf
Les réponses des élus sur leurs revenus
- Les élus qui ont fait preuve de transparence
- Ceux qui ont transmis le minimum d’informations
- Ceux qui ont répondu mais n’ont rien dit
- Ceux qui n’ont même pas répondu
Les élus qui ont fait preuve de transparence
Les transparents
Daniel Brélaz Verts
Salaire
Environ 60’000 francs par an
Indemnités non imposables
Environ 55’000 francs (comprend la téléphonie - 200 francs par mois - et le coût de l’abonnement CFF)
Revenus annexes
- Touche 26’000 à 27’000 francs par an pour la présidence du Conseil d’administration et du comité directeur des tl.
- Etant à l’AVS, et selon le règlement de la Municipalité, a remboursé plus de 30’000 francs à la Ville de Lausanne ces deux dernières années.
Samuel Bendahan PS
Salaire
39’897.- (N’était pas parlementaire durant l’ensemble de l’année 2017)
Indemnités non imposables
35’436.-
Revenus annexes
Maître d’enseignement à l’UNIL et à l’EPFL, chargé de cours, membre du conseil d’administration de la BCN, chef entreprise (BSC)
Activités bénévoles: présidences d’association et de coopératives
Commentaire de l’élu: «Favorable à la transparence, mais dès lors que l’ensemble des parlementaires et des partis y soient tenus.»
Ada Marra PS
Salaire
71’448.-
Indemnités non imposables
58’592.-
Commentaire de l’élue:
- La transparence n’a de sens que si elle est partagée par tous les élus
- Dépense la somme allouée pour nuitées: 10 nuits par session plus les séances de commissions
- Paie entièrement la prévoyance professionnelle (13’500.-).
- Verse environ 13’000.- au PS vaudois et au PS suisse
Olivier Feller PLR
Salaire
67’732.-
Indemnités non imposables
Indemnité pour repas: 8’348.-
Indemnité pour nuitées: 9’000.-
Abonnement général CFF 1ère classe (sans incidence sur les liquidités): 4’880.-
Contribution aux dépenses de personnel et de matériel: 33’000.-
Indemnité longue distance (calculée en fonction de la distance entre le domicile et Berne): 1’080.-
Indemnité de communication (abonnement téléphonie mobile): 2’400.-
Revenus annexes
Salarié en tant que directeur de la Chambre vaudoise immobilière.
Isabelle Chevalley Vert libérale
Salaire
65’288.-
Indemnités non imposables
55’397.-
Revenus annexes
- Mandats de consultante: 2550.- pour toute l’année 2017
- Présidente de Suisse éole et présidente de stop OGM et membre du Conseil d’administration de Cremo: environ 2’500.- par mois.
Rebecca Ruiz PS
Salaire
69’150.-
Indemnités non imposables
49’915.-
Revenus annexes
- Touche des jetons de présence en tant que membre des conseils de fondation de la Fondation d’aide sociale et culturelle, (Organe de répartition vaudois de la Loterie romande) et de la Fondation de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne (membre du conseil)
- Touche une indemnité en tant que présidente de l’ARTIAS, l’Association romande et tessinoise des institutions d’action sociale
- En tant que membre du conseil d’administration de la SA à but non lucratif Abilis SA, touchera une rémunération en 2019.
- Chroniques rémunérées pour un journal
- Engagements associatifs bénévoles (Ex. Fédération suisse des patients)
Commentaire de l’élue:
«Les frais perçus à titre d’hôtel et repas sont des frais effectivement dépensés à cet effet»
Ceux qui ont transmis le minimum d’informations
Les minimalistes
Frédéric Borloz PLR
Salaire
Renvoie au site de la Confédération
Indemnités non imposables
Renvoie au site de la Confédération
Revenus annexes
- Activité professionnelle de type fiduciaire.
- Siège dans des conseils d’administration (mandat professionnels) et dans des institutions à but non lucratif (sans revenu).
- Siège également dans des groupements en relations avec un ou plusieurs pôles d’intérêts spécifiques comme le monde de la vigne et du vin.
- Peut être appelé à siéger dans des conseils en étant désigné par la commune d’Aigle ou le conseil d’Etat.
Roger Nordmann PS
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
Deux modestes revenus accessoires (présidence de Swissolar et conseil politique de la haute école spécialisée à distance)
Commentaire de l’élu:
«La transparence doit être le fait de tous les élus»
«Ne pas tomber dans le voyeurisme individuel»
Brigitte Crottaz PS
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement (Membre d’une seule commission parlementaire)
Revenus annexes
- Médecin installée en cabinet de groupe depuis plus de 20 ans. A dû baisser son taux d’activité à 50% depuis son élection.
A noter que l’élue n’a pas reçu l’e-mail de Lausanne Cités et s’est annoncée spontanément pour fournir les informations requises.
Adèle Thorens Verts
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
- Nombreuses activités annexes, dont la grande majorité sont bénévoles (vice-présidence de Stop OGM, PLAN International, Plateforme romande accueil de l’enfance, sanu durabilitas).
- Rémunérée pour des mandats d’enseignement pour (sanu durabilitas et WWF), ou des mandats spécifiques, liés à un contrat avec une mission précise (sanu durabilitas).
- Indemnité pour la charge et les frais que représente la vice-présidence de Suisse Rando
Commentaire de l’élue:
«Pour évaluer notre revenu parlementaire effectif, il faut considérer les rétrocessions et les participations au financement des campagnes de nos partis qui doivent être déduites de nos revenus»
«Système insuffisant en matière de prévoyance»
Ceux qui ont répondu mais n’ont rien dit
Les réticents
Alice Glauser UDC
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
Non communiqués
Commentaire de l’élue
«Ne pas tomber dans le voyeurisme individuel»
Claude Béglé PDC
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
Membre de conseils d’administration depuis avant son entrée au Conseil national. Information «d’ordre privé»
Michaël Buffat UDC
Salaire
«Selon le règlement»
Revenus annexes
«A gardé son activité professionnelle au moment de son élection.»
Jacques Nicolet UDC
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
Pour obtenir les informations, propose de «demander à l’administration fiscale la déclaration d’impôts de chaque parlementaire, sur laquelle devraient figurer les informations sollicitées et qui sont particulières à chacun.»
Laurent Wehrli PLR
Salaire
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Indemnités non imposables
Renvoie à l’étude des services du Parlement
Revenus annexes
Non précisés
Commentaire de l’élu:
«La plupart de mes engagements ne sont pas liés à mon mandat de conseiller national, mais de Syndic ou ont été décidés en lien avec ma vie professionnelle et souvent avant mon engagement en politique»
Isabelle Moret PLR
Salaire
Dans la moyenne des parlementaires qui siègent dans deux commissions parlementaires.
Indemnités non imposables
Reçoit également une indemnité non imposable de vice-présidente, «dont le montant figure dans le règlement publié».
Revenus annexes
Autres activités rémunérées, mais non précisées.
Ceux qui n’ont même pas répondu
Jean-Pierre Grin UDC
Géraldine Savary PS
Fathi Derder PLR
Olivier Français PLR
[Cenator : rappelons que J.-P. Grin s’était opposé au rachat de Lausanne Cités par les socialistes mais néanmoins racheté par les socialistes au pouvoir (avec l’argent des contribuables).]
Ma foi avec tout ces frontaliers dans l’administration vaudoise, plus besoin de passer la frontière nous sommes europe.
Je souscris à votre proposition “ne serait-il pas judicieux de limiter le revenu des élus à Berne au revenu moyen des retraités suisses?” Ainsi nous aurions des élus qui ont travaillé dans la vraie vie, dans une entreprise privée productrice, qui ont eu du succès dans leur carrière, pas des élus médiocres et carriéristes comme Obama mais des élus comme Trump. J’ajouterai que je préfère voter pour des gens brillants qui ont une famille et ont élevé des enfants qui ont bien tourné, comme Blocher!
Excellent Cenator ! Comme d’habitude !
Tout à fait d’accord pour réduire les revenus des politiciens de ce pays.
Par contre, une phrase m’a fait beaucoup rire : “Les rares exceptions proviennent de personnalités ayant prouvé par leurs qualités qu’elles étaient brillantes par elles-mêmes. Par exemple, Christoph Blocher, Oskar Freysinger, Yvan Perrin, Yves Nidegger.”
C’est probablement l’une des plus belles plaisanteries qu’il m’a été donné de lire cette année. Merci encore !
Petit rappel:
https://lesobservateurs.ch/2018/07/11/la-ville-de-lausanne-arrose-la-presse-locale-avec-largent-des-contribuables-pour-sopposer-a-blocher-170000-francs-pour-le-journal-lausanne-cites/
Ce sont avec NOS impôts et la péréquation financières communale que la Municipalité de Lausanne nous enfume et nous lobotomise le cerveau ….
Journal (pub) poubelle !
Cette dictature est obnubilée par les médias qui lui servent la soupe. Or cette soupe est insipide, révoltante et partisane, elle justifie à elle seule la désaffection prouvée des lecteurs. Bendahan à l’image de la Savary a bénéficié d’une pub gratuite et permanente dans le Matin de la semaine durant des années, sous les titres trompeur du genre “l’invité” alors qu’il aurait été plus honnête d’écrire “le retour d’ascenseur”.
On est exactement dans la même situation qu’AVEC NO-BILLAG, AVEC LE GHI ET LAUSANNE CITE. CE SONT ENCORE DES POLITICIENS QUI PRENNENT L’ARGENT DES CONTRIBUABLES POUR FABRIQUER DU VENT QUI N’INTÉRESSE PERSONNE SINON EUX-MÊMES, POUR S’ADRESSER DES FÉLICITATIONS. ON DOIT DONC PAYER A PLUSIEURS REPRISES POUR SE DÉFENDRE CONTRE LES ARBITAIRES DE CETTE DICATURE MEDIATO-SOVIETIQUE D’IMPOSTEURS socialo-écolo-islamo-bolchévo-fascistes.