Depuis 1991, près de 450 agriculteurs ont mis fin à leurs jours en Suisse.
Le taux de suicide chez les hommes vivant en milieu rural a tendance à baisser en Suisse. Les agriculteurs sont toutefois une exception.
Le taux de suicide des paysans suisses est nettement supérieur à la moyenne nationale, selon une nouvelle étude du Fonds national, cité par la «SonntagsZeitung».
Entre 1991 et 2014, 447 agriculteurs ont mis fin à leurs jours. Alors que le taux de suicide des autres hommes suisses est en baisse constante dans les communes rurales, il augmente depuis 2003 chez les agriculteurs. Selon l'étude, le risque de suicide est de 37% supérieur chez les paysans.
Les causes sont principalement la peur de l'avenir, les soucis financiers, les problèmes de succession ou la solitude. L'étude a été menée par des chercheurs de l'Université de Berne sur la base de données provenant de 90'000 agriculteurs.
[...] (USP). (ats)
Tandis que le suicide des hommes politiques est aussi rare que de voir un flic sous la pluie.
C’est surtout dû aux problèmes financiers et à tout le travail administratif qu’ils doivent fournir en marge de leurs innombrables heures de travail, car ils doivent se farcir des monceaux de paperasse à tout détailler, et comme diraient certains, s’ils avaient sût, ils auraient fait des études pour être assis à un bureau, faire leur 8 heures, et ils seraient bien mieux payés.
LES SOUCIS FINANCIERS seraient la première raison de ce désastre, car nombre d’entre à cause de l’achat de “nouveaux engins agricoles aux allures d’engins extra-terrestres” que ne cesse de créer le “système agro industriel”, n’arrivent plus à avoir une ferme rentable, mais déficitaire et voient leurs biens hypothéqués, leurs terres ne leur appartenant plus.
Imaginons, un agriculteur qui a bénéficié de la transmission de ces biens par ces parents et que ces biens ont été transmis de générations en générations, l’éventuelle perte de ceux-ci les plonge dans l’angoisse permanente.
Mon voisin a toujours gardé son petit tracteur tout simple qui pètait du carbone quand il avancait , qu’il pouvait réparer lui-même tant sa structure était simple, a travaillé sur 22 hectares toute sa vie et a utilisé avec parcimonie les pesticides et autres produits chimiques parce que c’était TROP CHER. Il est en retraite, il loue SES 22 hectares, et tous ses biens sont encore à lui, la fermette, une longère en granit qui permettrait 200 m2 habitables avec du terrain et ses trois hangars. PARCE QU’IL N’A PAS SOMBRE DANS LES PROGRAMMES DELIRANTS conseillés par nos élites bureaucratiques n’ayant jamais mis les pieds sur de la terre de campagne (c’est trop boueux) et qui “PENSENT ” dans leurs bureaux à l’agriculture pour les autres”.
A cela s’ajoute la tristesse de ne pas trouver de compagne. Mais comme ils n’ont plus temps pour l’amitié, pour faire la fête et aller danser, ils ont peu de chance de trouver une compagne.
C’est en allant faire la fête et danser que mon voisin a trouvé sa merveilleuse épouse et collaboratrice. Mais cette génération avait “encore ” du temps pour la fête.
ARTISTES, déplacer vous chez ces agriculteurs, créez des fêtes en pleine nature, amenez des gens ( propres) VERS EUX. Cela va créer du lien, de la solidarité, de l’affection dont ils tant besoin car ils sont humains.
Je pensais en regardant sur youtube une vidéo d’un document de la RTS que c’était un peu débilitant de regarder un jeune homme ( toutefois très sain) travailler en compagnie de son boeuf globe trotter, faisant ensemble jusqu’à huit heures de marche par jour pour vendre sa bière artisanale de marché en marché. A la fin de la vidéo, je me suis sentie étrangement bien. Ce Monsieur est un exemple de simplicité et d’intelligence et son boeuf est un amour. Quand son boeuf le quittera, il saura toujours trouver son chemin, car c’est à “L’ÂME qu’il fonctionne et pas à L’EGO (la vidéo s’intitule “mon boeuf, ma liberté”)
Maintenant quand des gens UTILES à la société, comme le sont les agriculteurs, la moindre des choses c’est qu’une société SOLIDAIRE, vienne à leur secours. On crée du service national pour faire LES GUERRES, on ne crée rien, pas même un service pour venir en aide aux agriculteurs, LE TEMPS QU’ILS REFASSENT SURFACE.