Thomas Matter, Conseiller national UDC, « Dans le marais bernois » 46, vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=zS03YC9-jyI
Merci à J.-D. Ruegsegger pour la traduction de la vidéo du dialecte alémanique
Les prétentions au pouvoir des politiciens
Les conseillers nationaux et aux Etats l’ont bien remarqué: en plaçant le droit international au-dessus de la Constitution fédérale, les voilà munis d’une baguette magique leur permettant d’ignorer la volonté du peuple. Et c’est bien commode lorsque la volonté du peuple ne leur convient pas. Pourtant, en 2010, le Conseil fédéral affirmait encore par écrit: « La question de la mise en œuvre d’une initiative ne doit pas être laissée à l’appréciation des autorités. La non-mise en œuvre ou une mise en œuvre partielle d’une initiative acceptée par le peuple serait un abus qui alourdirait le processus politique. »
Entre-temps, nous le savons, le Conseil fédéral et le Parlement ne mettent plus en œuvre la volonté du peuple. Aujourd’hui, la Suisse est le seul pays au monde à placer le droit international au-dessus de sa propre Constitution. Pourtant, tout le monde peut lire sur Wikipédia (citation): « La démocratie directe en Suisse est ainsi conçue que les citoyens votants, en tant que souverain, disposent d'un pouvoir décisionnel ultime - je souligne: ultime - à tous les niveaux de l’Etat. » Si nous votons oui à l’Initiative pour l’autodétermination, il en sera de nouveau ainsi.
Autrefois déjà, les politiciens avaient privé le peuple de son pouvoir. Durant la IIe guerre mondiale, le Conseil fédéral, muni de pleins pouvoirs, a pu gouverner en contournant le peuple. Vu les circonstances particulièrement difficiles du moment, c’était compréhensible. Toutefois, même après la guerre, les politiciens et les partis gouvernementaux n’ont pas voulu rendre au peuple son pouvoir décisionnel.
Ce n’est qu’en 1949 que des initiants vaudois et le fondateur de la Migros Gottlieb Duttweiler ont obtenu, par le biais d’une initiative populaire, que soient rétablies notre Constitution et la démocratie directe.
Le libre-penseur grison Zaccaria Giacometti, professeur de droit public, a également participé à ce combat. « Il n’est d’autre légalité, affirmait-il, que la Constitution fédérale ». De nos jours, la plupart des professeurs prétendent le contraire et agissent comme s’il en avait toujours été ainsi.
C’est pourquoi, vous aussi, engagez-vous pour la sauvegarde de notre démocratie directe. Le 25 novembre, votez OUI à l’Initiative pour l’autodétermination.
Et vous, qu'en pensez vous ?