Au moins 53 combattants houthis ont été tués et des dizaines d'autres blessés depuis le 3 novembre dans des combats et des frappes aériennes sous commandement saoudien à Hodeida, sur la côte ouest du Yémen, ont affirmé le 4 novembre à l'AFP des sources médicales.
Les forces pro-gouvernementales ont quant à elles perdu 13 hommes, ont affirmé d'autres sources médicales à Aden et Mokha, villes sous contrôle du gouvernement en exil, où les corps sans vie ont été transportés.
La ville portuaire de Hodeida, qui est aux mains des rebelles Houthis, est, depuis le 1er novembre, le théâtre de violents combats et la cible de frappes aériennes menées par les forces pro-gouvernementales appuyées par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite. La coalition avait envoyé le 30 octobre des renforts vers la côte ouest en vue d'un nouvel assaut contre Hodeida, port stratégique sur la mer Rouge, notamment pour le ravitaillement alimentaire, selon des responsables militaires yéménites.
Ces affrontements ont éclaté quelques heures après que le gouvernement yéménite, basé à Aden, s'est dit prêt à reprendre les négociations de paix avec les rebelles houthis.
Les Nations unies ont récemment appelé toutes les parties à s'asseoir à la table des négociations dans un délai d'un mois, après avoir tenté sans succès en septembre d'organiser des pourparlers de paix à Genève. Des discussions de paix à Koweït avaient aussi échoué en 2016. Les Etats-Unis ont appelé le 30 octobre à l'arrêt des frappes aériennes, tout en demandant aux Houthis de faire le premier pas.
Depuis 2015, le Yémen est le théâtre d'une guerre opposant les rebelles chiites houthis, qui contrôlent le port de Hodeida ainsi que la capitale yéménite Sanaa, à une coalition arabe sous commandement saoudien cherchant à rétablir le gouvernement réfugié à Aden, dans le sud du pays. La coalition bombarde régulièrement le Yémen, causant des milliers victimes civiles, dont beaucoup d'enfants. Au mois d'août, au moins 66 enfants ont été tués dans des frappes de la coalition saoudienne. En plus de trois ans, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et est à l'origine de la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU. Selon les données des Nations unies, le bilan était de 10 000 morts en août 2016, mais il ne fait aucun doute que ce chiffre est très largement dépassé aujourd'hui. Désormais, il se rapprocherait des 56 000 morts, selon une estimation indépendante citée par The Independent.
Extrait de: Source et auteur
Mais puisque l’on vous dit que c’est pour la démocratie et les droits de l’Homme!!! Comme tout le monde le sait, l’Arabie Saoudite est un exemple en matière de démocratie, de tolérance et de droit de l’Homme. Mais arrêter de voir le mal partout, nos maîtres vous ont expliqué: les chiites sont très méchants! Si vous n’y croyez pas, vous êtes des complotistes, des négationnistes, des esprits malades, voire même des nazis!
Chez nous aussi, la guerre au Yemen, semble faire l’objet de “propos furtifs, très furtifs” parmi nos journalistes de la troupe bien pensante.
Comme beaucoup de guerres interminables, celle-ci va sûrement le devenir.
D’autant plus que maintenant, en ce qui concerne l’Amérique, celle-ci a “privatisé” l’armée. “Esprit de rentablilité des libéraux-mondialistes obligé”.
Ce sont donc “des entreprises “guerrières” qui envoient leurs troupes là où le décident les cols blancs de la bureaucratie américaine. ET BIEN SUR, le Yémen fait partie de leur terrain d’action.
Ceci est extrêmement grave de confier “l’entreprise de défense ou d’offensive d’une nation” à des “commerçants de la guerre”. C’est une perte de souveraineté inimaginable. Car le commerçant guerrier peut se retourner un jour contre l’état qui l’emploie. L’Amérique a donc OSE.
D’autre part un “commerçant de la guerre ” a tout intérêt (en termes de bénéfices) à faire durer ces guerres. Il met l’état qui l’emploie en dépendance des services guerriers qu’il rend. Ca peut faire des guerres, dont CERTAINES DE NOS JOURS PARAISSENT INTERMINABLES.
Le Yémen risque de vivre “sa” guerre interminable.
Que Mr le Général De Villiers ne s’étonne pas de l’abandon progressif de notre armée française par l’ETAT. Le modèle “privatisé de l’armée”, s’avance pas à pas en Europe, tant nous sommes inféodés à notre grande soeur l’Amérique.
Quand au Yémen, les “commerçants de la guerre”, vont être heureux de la faire durer. Pour le plus grand “plaisir ou déplaisir ” de l’Amérique et de son budget.
Pour qu’un état garde sa souveraineté, il doit aussi conserver ou protéger son armée. Si nous voulons les deux, notre devoir est de VOTER PATRIOTE. Après on pourra peut-être refonder une Europe des nations. Puisque face aux grandes puissances, il faut l’être aussi, sinon nous serons, nous dit-on, avalés.