Les banques italiennes sont moins à risque que certaines britanniques, allemandes et françaises
Le test « Eba » de la Banque centrale européenne l’a révélé : ce ne sont pas les banques italiennes qui sont le plus à risque, mais bien plusieurs grandes banques de Grande-Bretagne, d’Allemagne et de France. Et pourtant, la Commission européenne, n’arrivant pas à obliger l’Italie par des moyens démocratiques à suivre sa politique d’appauvrissement de la population, essaie toujours de la faire plier par des attaques sur ses finances. Cela ne fait que renforcer l’alliance entre les deux partis du gouvernement, le mouvement 5 étoiles et la Lega, qui sont de plus en plus populaires.
Traduction (Claude Haenggli) : La banque Barclays en particulier a obtenu le pire résultat des grandes banques européennes, avec un Cet1 qui diminuera, dans l’hypothèse la plus sévère, jusqu'à 6,4% en 2020, contre 6,8% pour Lloyds Banking Group, 7,6% pour la Société générale, 8,1% pour la Deutsche Bank, 8,6% pour Paribas et 9,9% pour la Commerzbank. En revanche, le Crédit agricole aurait encore un « sain » Cet1 de 10,2%, très proche de la moyenne indiquée par l’Eba, qui est de 10,3%. Intesa Sanpaolo conserverait elle aussi un Cet1 de 10,4%, tandis que celui d’Unicredit chuterait à 9,3%.
Claude Haenggli, 4.11.2018
Pour Deutsche Bank voir les l’analyses de Charles GAVE. Assez terrifiant !
ON APPRECIE de savoir que les Banques Italiennes ne soient pas en état de fragilité, dans le contexte relationnel actuel entre l’Italie et L’UE. Mais il est difficile d’appréhender ce que signifie : CEt 1 même si ce terme, selon notre compréhension des commentaires qui s’y accolent serait un indice de leur état de santé économique.