Cenator : Les commentaires qui suivent les articles sources donnent largement raison à ceux qui font observer que le vrai Cheval de Troie, c’est d’accorder la priorité aux juges et aux lois étrangers.

La majorité des commentaires dénoncent cette inversion des  valeurs, l’argumentation vicieuse et fourbe du camp adverse qui cherche à faire passer les juges étrangers comme l’ultime chance pour sauver la Suisse de l’arbitraire, sauver l’Etat de droit, protéger les citoyens de l’injustice, voire du totalitarisme.
Le Conseil fédéral, les militants de gauche, l’establishment universitaire,  « l’économie », les ONG et la masse des associations de gauche subventionnées, toute la parasitocratie unie dans une hystérie collective, annonçant une catastrophe nationale, un déshonneur et la perte de crédibilité au cas où l’initiative passait.

Le temps et les moyens financiers dont disposent les opposants à l’initiative semblent sans limite. Nous retrouvons parmi eux les mêmes personnes, les mêmes groupes d’intérêts qui ont combattu No Billag et toutes les autres initiatives qui servaient les intérêts véritables du peuple suisse (et non ceux souhaités par les élites bienpensantes).

Néanmoins, l’inversion des valeurs et la perversité du raisonnement des opposants ne passent pas. L’écrasante majorité des commentateurs disent qu’ils ont l’intention de voter pour l’initiative. (Voir les commentaires des deux articles donnés en  liens.)

La RTS (qui est tenue statutairement à la neutralité) a annoncé que selon un récent sondage (résultats publiés sur son site), la majorité des votants seraient contre l’initiative.

Mais chat échaudé craint l’eau froide! Attention aux arnaques éventuelles des sondages, attention aux arnaques des juges et des parlementaires quant à l’application de la volonté des votants... Faut-il craindre des tricheries conséquentes quant aux résultats de la votation ?

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Un cheval de Troie contre l'initiative de l'UDC

L'Alliance de la société civile a choisi le Cheval de Troie pour illustrer ce qu'est à ses yeux l'initiative de l'UDC « pour l'autodétermination».

L'initiative pour l'autodétermination représente «un cheval de Troie pour la démocratie et les droits humains», dénonce l'Alliance de la société civile. Elle a organisé une action sur la Place fédérale pour mettre en lumière les aspects négatifs du texte de l'UDC.

«Sous le couvert trompeur de 'l'autodétermination', les initiants veulent attaquer de façon inaperçue le fondement de notre démocratie», avertit Andrea Huber, directrice de l'Alliance, citée dans un communiqué diffusé lundi.

Et de poursuivre: «En cas de oui à cette initiative, un cheval de Troie, qui ouvrirait la porte à l'arbitraire et la discrimination, serait introduit dans notre Constitution».

Non à l'initiative anti-droits humains

C'est avec un «vrai» cheval de Troie que l'Alliance de la société civile a donné à midi sur la place de la gare à Berne le coup d'envoi de son tour de la ville. Par cette action, l'Alliance veut rendre attentif à «la fourberie de l'initiative» et démasquer au grand jour la tentative de tromperie de la campagne UDC.

L'Alliance composée de 120 ONG souhaite également mobiliser les opposants à l'initiative à l'aide d'un clip vidéo satirique. Le clip de campagne plonge le spectateur à l'intérieur du cheval de Troie. On y découvre Andreas Glarner, Roger Köppel, Magdalena Martullo-Blocher et des soldats UDC qui planifient leur coup.

Campagne d'Amnesty International

Amnesty International Suisse, qui est partenaire de l'Alliance, a lancé sa propre campagne lundi. L'organisation appelle les citoyens à glisser un «non» dans les urnes le 25 novembre.

«L'initiative sur l'autodétermination est une tromperie: au lieu, comme le prétendent ses supporters, de renforcer la démocratie, elle affaiblit les droits des citoyens du pays», explique sa directrice Manon Schick.

Et d'ajouter qu'en cas de «oui», la Suisse pourrait devoir quitter le Conseil de l'Europe et dénoncer la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). «Cela ne représenterait pas uniquement un dommage irréparable pour l'image de la Suisse, mais nous perdrions également la protection de nos droits par la CEDH et la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg».