Comme l'avait révélé le journal La Croix le 10 octobre, la Comité des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU a rendu des «constatations» sur la loi française de 2010 qui pénalise la dissimulation du visage dans l’espace public.
Un groupe d'experts de l'ONU a «condamné» la France ce 23 octobre pour avoir verbalisé en 2012 deux femmes qui portaient le voile islamique intégral, demandant à Paris de «compenser» les plaignantes et de réviser sa loi.
Le Comité des droits de l'homme, qui dépend du Haut-Commissariat pour les droits de l'Homme de l'ONU, avait été saisi en 2016 par deux Françaises de confession musulmane condamnées à une amende pour le port en public du niqab, le voile islamique intégral avec seulement une ouverture pour les yeux.
La décision du comité confirme les informations du quotidien La Croix qui avait révélé le 10 octobre que l’ONU allait rendre des «constatations» sur la loi française de 2010 qui pénalise la dissimulation du visage dans l’espace public sous peine d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros. Selon les constatations du comité, la loi porterait atteinte à la liberté religieuse et créerait une discrimination.
Toutefois, ces experts indépendants, réunis au sein du Comité des droits de l'homme à Genève, ne font que rendre des avis et n'ont aucun pouvoir de contrainte sur les Etats.
Dans son communiqué de presse, le Comité a jugé que «l'interdiction du niqab viol[ait] la liberté de religion [et] les droits humains» de ces deux musulmanes. Et de préciser : «Le Comité reconnaît que les Etats peuvent exiger des individus qu'ils découvrent leur visage dans des circonstances spécifiques dans le cadre de contrôles d'identité, mais il a été d'avis que l'interdiction généralisée du niqab était une mesure trop radicale.»
Le président du Comité, l'Israélien Yuval Shany, a cependant souligné qu'il considérait personnellement, comme «nombre» des 17 autres experts, que le niqab était «une forme d'oppression contre les femmes». Mais il juge qu'une «interdiction généralisée à caractère pénal ne permet pas d'assurer un équilibre raisonnable entre l'intérêt général et les libertés individuelles».
Il a été d'avis que l'interdiction généralisée du niqab était une mesure trop radicale
Le Comité a en outre reproché à cette loi de «marginaliser» ces femmes «en les confinant chez elles et en leur fermant l'accès aux services publics» et il demande en conclusion à la France de lui envoyer un «rapport de suivi» dans un délai de 180 jours sur les mesures prises pour «compenser les plaignantes» et «éviter que des cas similaires se reproduisent à l'avenir, y compris en révisant la loi incriminée».
Les 18 experts, élus pour quatre ans, sont chargés de surveiller le respect par les pays membres du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Tweet de Pat Condell : « Pour l’ONU, interdire le niqab, c’est violer les droits humains. Raison de plus pour le monde civilisé de rejeter cette entité internationale inutile. »
https://twitter.com/patcondell/status/1054990016554979330
Bon, ben… si le niquab est toléré, il faudra aussi accepter son pendant masculin, le joli bonnet pointu du KuKluxKlan, qui a également deux trous pour les yeux et permet de rester incognito…
“Dans son communiqué de presse, le Comité a jugé que «l’interdiction du niqab viol[ait] la liberté de religion [et] les droits humains»”
L’ONU peut-elle alors nous expliquer pourquoi avant 1979 en Iran, pays musulman s’il en est, les femmes bien n’étaient pas voilées? Etaient-elles et/ou leurs maris mécréants? (puisqu’elles sont administrativement et juridiquement irresponsables).
Ce que cette ONU protège/promet n’est donc pas la liberté religieuse (= argument droit-de-lhommiste pour ignares occidentaux) mais LA CHARIA.
L’onu heurte donc frontalement la CEDH qui avait été très claire à ce sujet en 2003, déclarant la charia « incompatible avec les principes fondamentaux de la Démocratie » https://blog.sami-aldeeb.com/2011/01/18/la-loi-islamique-est-incompatible-avec-la-democratie-et-les-droits-de-lhomme/
Par ailleurs, selon cette même CEDH, dans une société démocratique « l’État peut limiter la liberté de manifester une religion, par exemple le port du foulard islamique, si l’usage de cette liberté nuit à l’objectif visé de protection des droits et libertés d’autrui, de l’ordre et de la sécurité publique. »)
Il est temps de choisir Démocratie ou Charia promue ouvertement par l’ONU et son pacte mondial de migration défendu par le traître berset!
Que peut on attendre d’une ONU dirigée par les courants islamistes?
Encore un groupe de fanatiques qui ont trouvé une bonne combine pour faire parler d’eux, et donc de justifier leur salaire ou honoraires ou jetons.
Quand je serai grand, je veux être juge international.
IL y a 57 pays musulmans à l’ONU. Ceci explique pourquoi l’Arabie Saoudite avait été désignée comme responsable de la condition féminine il y a à peu près deux ans. Comment s’étonner alors que l’interdiction du NIQAB pose problème? Surtout que c’est un OUTIL DE PROPAGANDE pour la conquête et l’islamisation de l’EUROPE. Au même titre que les foulards et autres folklores vestimentaires islamiques.
Pourtant le Maroc et l’Algérie l’ont interdit. Et ça ne dérange pas ces “messieurs” de l’ONU. Comme c’est curieux.
Les occidentaux ont invité les pays musulman à prendre part à l’ONU. Mais parallèlement les 57 pays musulmans ont formé l’OCI :organistion de la coopération islamique, une ONU des pays musulmans. Ils peuvent donc se mêles des affaires de pays occidentaux, mais nous ne pouvons pas nous mêler de leurs affaires.
Par ailleurs, cette loi ne confine pas ces femmes chez elles, ce sont elles qui se confinent chez elles . Personne ne naît avec un voile intégral sur le corps, on peut l’enlever quand on veut