RTS/La Matinale, 25.9.2018, 07h24
« Les opposants à l'initiative de l'UDC sur les juges étrangers sont déjà sur le pied de guerre
Un jour à peine après les dernières votations fédérales, la campagne contre l'initiative de l'UDC sur les juges étrangers est lancée. Tous les regards sont désormais braqués sur le 25 novembre 2018, jour où les Suisses devront décider si le droit suisse doit primer sur le droit international. »
Résumé:
Il reste 9 semaines. Economie Suisse ne va rien lâcher. Leur campagne est en cours depuis plusieurs mois. Economie suisse a tiré les leçons du 9 février. Ada Marra dit que personne n’a envie de refaire l’erreur du 9 février 2014 sur l’immigration de masse.
Au Parlement, un comité de combat inter-partis de 137 personnes avait été formé contre l’initiative de mise en œuvre de l’expulsion des criminels étrangers et il a été réanimé pour lutter contre l’initiative sur les juge étrangers.
La société civile pourrait se joindre à ce combat. Une grande alliance s’est mise en place. Son nom : « Facteur de protection D ». Elle regroupe 115 organisations et près de 11'000 personnes. Son objectif : le maintien des « droits humains » en Suisse.
Certains acteurs du monde académique pourraient s’engager, dont en tout cas l’EPFL.
L’UDC est seule contre tous. Selon la RTS, elle semble aimer ce rôle (sic!).
Céline Amaudruz : C’est toujours le cas lorsque nous défendons les intérêts de la Suisse contre ceux de l’UE. Ça ne nous fait pas peur.
Journaliste: La bataille de David contre Goliath est donc lancée. Reste à savoir qui est David, qui est Goliath.
Commentaire : Ce que la RTS omet de dire délibérément, c’est qu’elle est elle-même le principal moteur de cette machine de guerre. Elle relaie la propagande anti-UDC et anti-initiative UDC de telle manière que la population sera totalement désinformée et confuse.
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RTS/Forum, lundi 24.09.2018, 18h36
« Les entrepreneurs contre l'initiative pour l'autodétermination: interview de Nicolas Durand
Des entrepreneurs romands, sous l'égide d'Economie suisse, sont montés au front lundi à Lausanne contre l'initiative de l'UDC pour l'autodétermination, dite des "juges étrangers". Interview de Nicolas Durand, patron d'Abionic, une start-up spécialisée dans le diagnostic médical. »
Résumé :
Nicolas Durand dit : On a vécu le 9 février [2014] comme une douche froide, on ne peut pas réitérer l’expérience.
Il faut apprendre des erreurs de l’initiative du 9 février. On pensait que ça n’allait jamais passer. Alors, cette fois, nous nous mobilisons.
Il faut voir le message caché de cet initiative. C’est un cheval de Troie. Personne ne va dire qu’il préfère les juges étrangers.
Mais il y a tout un tas de conséquences possibles qui vont réellement mettre en danger notre économie.
Nicolas Durand a peur que l’accord sur les entraves techniques au commerce puisse être remis en question, que la libre circulation soit à renégocier, que les acquis soient remis en question. Car c’est tout l’ensemble des accords qui risque de tomber.
Le journaliste demande à Nicolas Durand s’il a des arguments sur le terrain identitaire des partisans de l’initiative.
Oui, dit-il, le peuple est déjà souverain. La Suisse a la démocratie directe, on est un pays souverain, il n’y a aucun problème.
Et Nicolas Durand de jeter son dernier argument auquel plus personne n’a la moindre parade : Ma startup médicale va « potentiellement sauver des millions de vies ! »
La Suisse a besoin de conditions cadres qui permettent d’y arriver. On ne peut pas remettre cela en question juste parce que certaines personnes ont le ressenti de ne pas être souverains chez eux.
Même si jusqu’à présent nous avons passé entre les gouttes avec l’UE, on ne peut pas tirer sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse.
A présent, on peut exporter facilement. Cette reconnaissance risque de tomber si l’accord saute... Il faut vraiment se mobiliser contre l’initiative !
Christel Domenjoz semble savoir déjà que la Suisse romande va rejeter l’initiative mais que ce sera moins certain en Suisse alémanique. Elle demande à Nicolas Durand s’il a des arguments pour convaincre aussi de l’autre côté de la Sarine. Nicolas Durand la rassure : les Suisses allemands ont leurs entrepreneurs qui vont se mobiliser.
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Résumés et commentaire : Cenator
Et on ose encore parler de démocratie ? Lorsque les médias relayent une info déformée et orientée ! Une chose est certaine il n’y a aura plus aucunes démocratie lors on aura dit oui à la dictature de Bruxelles ! Car cjaques initiative sera annulé par les juge de la dictature de Bruxelles ! Alors on c’est déjà fait avoir avec Schengen , il faut donc maintenant se battre contre tous ces traîtres a la patrie et gagner dans les urnes
Voici exactement pourquoi il fallait voter OUI à No Billag!!! Maintenant il faut relancer une initiative pour la réforme de la SSR! Il y en a plus qu’assez de payer pour se faire desinformer, pour financer la propagande des traîtres à notre nation et pour voir la RTS diffuser Mimi Matti!!!
En Suisse Romande, la RTS est LE pouvoir No 1. Et encore plus depuis l’échec de l’initiative NoBillag. Les jeunes auteurs de cette initiative extrêmiste, donc vouée à l’échec dès le départ, ne se sont pas tirés une balle dans le pied, mais un obus dans la tête ! Ils doivent bien se marrer dans la tour genevoise…